0. “Conqer the world”, conquer the Pocket Sakura.

Un petit jeu sur la manette, ça faisait longtemps ! Arriverez-vous à retrouver de quels jeux proviennent ces mappemondes ?

Un Pocket Sakura tout neuf à la clé pour le big vainqueur (celui qui en trouve le plus ou, à défaut, celui tiré au sort parmi les bonnes réponses), des gashapons pour trois ou quatre des commentateurs, participants ou pas. Certaines images ont été modifiées pour enlever les indices trop évidents.


1. Cette carte est intéressante car c’est une des rares qui répondent à la pratique cartographique courante au Japon de placer l’Océan Pacifique (et donc le pays) au centre de l’image (les Australiens font pareil, en plus de basculer la carte, mettant le sud et leur pays en haut).

La projection utilisée est par contre occidentale, c’est la célèbre projection de Mercator qui surdimensionne les territoires à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur : résultat le Groenland, la Russie et le Canada sont gigantesques, l’Amérique du Sud et l’Afrique bien en deçà de leur taille réelle.
Autres curiosités de cette carte, la mer noire est orange, la péninsule ibérique et la France forment un moignon bizarre, et l’Italie n’existe pas - à moins que ce ne soit la Grèce.


2. Deuxième carte d’un jeu de la même boite. Vous apprécierez surtout la taille du Royaume Uni et du Japon. Entre les quelques années qui séparent les deux jeux (très liés par ailleurs), ils ont découvert la Bretagne et l’Espagne, même si pour la forme ce n’est pas encore ça. L’éditeur a décidément un problème avec l’Espagne. Et un grand fuck au Moyen-Orient et à la Scandinavie.


3. Projection de Mercator encore, quelques licences artistiques en plus. L’Afrique plus petite que l’Amérique du Nord, il fallait tout de même oser. J’aime beaucoup la discrétion du Japon.


4. Toujours dans le même genre anguleux, un jeu de 1990 (sorti en 1991 chez nous). Le Japon est sur le point de couler, le Royaume Uni simplement anecdotique, l’Amérique du Sud et l’Europe prennent cher. La Chine est placée en Russie, le Portugal en Espagne, l’Égypte au Soudan, sinon ça roule. (Indice chez vous : on pouvait y jouer à 4 simultanément. Paraît-il.)


5. Autre type de projection, assez proche de celle de Fuller. D’accord l’Eurasie part en vrille, mais au moins on rend grâce aux continents africain et sud-américain. Ah oui, il y a un continent en trop mais on est censé jouer dans un monde imaginaire. Ce jeu ne s’achetait pas en semaine.


6. Retour à Mercator pour la carte la plus soigneuse du lot (pour un jeu de combat de 1994). Même les reliefs et les fleuves sont corrects. Ce que j’aime bien dans celle-là : les États-Unis ne sont pas représentées bien que le jeu propose des Américains parmi les personnages jouables. Manque de temps pour finir la carte (ou un scrolling) ? Dédain ?


7. Cette carte des États-Unis (d’un jeu de combat sur Super Nintendo) n’est pas trop mal, c’est juste qu’elle place la statue de la liberté au milieu. Oui c’est fait exprès, je sais, mais ça m’amuse.


8. On continue avec les États-Unis. Je vous laisse apprécier ce que des Japonais sont capables de faire, il y a tellement de choses croustillantes. Detroit dans l’état de New-York et Chicago pas du tout à Chicago sont mes préférés.

9. Ces mêmes japonais ont fait pire avec leur propre pays remarquez (dans un autre jeu tiré du même univers, sur arcade cette fois).