Ukiyo-e Tachibana
Par Game A le 11 février 2013 - La Vie vs les jeux vidéo(s).8 minutes

Combien de fois aura-t-il fallu les détruire pour finalement les remarquer ? Pourtant, si je repense aujourd’hui au niveau de Jubei Yamada dans Fatal Fury Special (SNK, 1993), c’est précisément ces brise-vues (tsuitate) que je revois, ceux là-mêmes que l’on détruisait aussi vite que possible, parce que c’était amusant et qu’ils pouvaient camoufler les attaques de l’adversaire.
L’idée qu’ils n’aient pas été réalisés par les graphistes de SNK ne m’était jamais venue à l’époque, mais là résidait sans doute le secret de leur faculté à impressionner la mémoire : les cinq tsuitate sont en fait des agrandissements d’estampes du peintre Kitagawa Utamaro (1753–1806).
En 1993, les jeux de combat liaient encore systématiquement un personnage à un décor (il est vrai que l’un comme l’autre étaient alors peu nombreux). Comme un démenti féroce de la doxa libérale qui, à coups de village global, valorisation de la mobilité et d’individu hyper-connecté, tend à briser la relation entre un individu et son milieu, les décors de Fatal Fury étaient des à-côtés essentiels pour saisir la psychologie des combattants : hors de chez lui, Jubei Yamada n’est qu’un petit vieux, pervers et gourmand. Chez lui, à Kumamoto, il se révèle esthète et angoissé.
Ces deux tsuitate sont tirés de la série « Présentation des plus grandes beautés de notre temps » (Tōji zensei bijin zoroe), publiée en 1794. Le temps aura conservé les noms des deux modèles, qu’Utamaro a souvent représentées : Hanamurasaki à gauche, Komurasaki à droite. Toutes deux étaient des courtisanes de haut rang de la maison Tamaya Sansaburô, une maison close (« vertes ») parmi les plus renommées du Yoshiwara, le quartier réservé aux plaisirs de l’ancienne ville d’Edo.
Deux autres reproductions proviennent de la série « Dix classes de physionomies féminines » (vers 1792). On sort cette fois-ci du Yoshiwara. Les tissus sont moins ostensibles, le obi (la ceinture de tissu) noué à l’arrière et la coiffure moins sophistiquée. Pour Francesco Morena, à regarder sa coiffe et son parasol, celle de gauche faisait sans doute « partie de la suite du shogun ou d’un important seigneur »*.
Jubei Yamada est certes un amoureux des femmes, sensible à un certain idéal de beauté traditionnelle, mais il est également saisi par l’ukiyo, ce sentiment de l’impermanence des choses qui le met à « la poursuite des divertissements dont la fugacité ne [lui échappe] pas »* : les courtisanes, en même temps que leur beauté, étaient « le symbole de l’être ballotté par les flux des illusions, une « barque sans sillage », abandonnée au courant de la vie [et en cela] emblématique de l’impermanence universelle (mujo), de la fugacité du désir comme des attachements, de l’évanouissement des charmes ». Et quelle plus grande vanité que de contempler des beautés mortes et enterrées depuis deux siècles ?
L’estampe de 1797 reproduite au milieu (d’ailleurs, j’aime beaucoup la manière dont les regards et les corps convergent vers le centre du décor, le confinent) éclaire un autre aspect de sa personnalité.
Yamada n’a pas en effet seulement le goût des plaisirs tarifés et des belles femmes, c’est également un amateur de kabuki (autre loisir du quartier réservé, et autre grand thème de l’ukiyo-e), et du plus sentimental : les acteurs tiennent les rôles du samurai Shirai Gonpachi et de Komurasaki, jeune fille de commerçant que Gonpachi avait délivrée des brigands puis qu’il découvre un jour courtisane à Yoshiwara pour subvenir aux besoins de sa famille (l’histoire en détails).
Pétri d’une culture traditionnelle disparue avec le quartier qui la couvait, d’autant plus porté à jouir du présent que le passé et son avenir sont aussi fragiles que les tsuitate que l’on fracasse, voilà le Jubei Yamada tel que nous le révélait son décor. Il faudrait toujours se battre à domicile.
~~ note : la suite de ce post a largement perdu de son intérêt, son hypothèse de départ étant démentie à mesure qu’il était complété grâce aux commentaires. ~~
En rassemblant cinq estampes dans un même décor, SNK pourrait fausser notre évaluation de la situation : malgré le succès immense des estampes de genre « ukiyo-e », au Japon jusqu’à Meiji et dans le monde occidental dans la foulée, elles sont très peu nombreuses dans les jeux vidéo.
Même chez Rounard, fournisseur de peintures vraies ou fausses depuis 2002, elles sont rares : pas une sur les 15 toiles du premier Animal Crossing, une seule dans l’épisode DS (un portrait de Sharaku, on en reparle), une de plus sur Wii (la Vague d’Hokusai). Le nouvel épisode sur 3DS élargit un peu le catalogue, avec une peinture sur paravent de Tawaraya Sōtatsu (« les dieux du vent et du tonnerre », Fūjin et Raijin - qui étaient aussi sculptés dans le décor de Jubei) et un portrait par Moronobu Hishikawa (« Beauté regardant derrière elle », vers 1690).
Sur un total de 25 œuvres désormais, c’est bien peu.
Saviez-vous que Fūjin (à droite du paravent) serait inspiré d’un dieu du vent grec ?
Les autres jeux ne sont pas plus originaux, et reprennent inlassablement les mêmes auteurs voire les mêmes œuvres : on retrouve par exemple Fūjin (tout seul) dans Double Dragon III, tandis que deux portraits de Sharaku fusionnés ont accompagné nos combats dans Street Fighter II (représentant le designer Akira Nishitani, censément),
Capcom a poursuivi la tradition dans Marvel vs. Capcom puisque deux autres estampes de Sharaku y sont encore mélangées :
Breakers (Visco, 1996) va loin dans son entreprise de clonage et de mise en abyme de Street Fighter II puisqu’il va choisir un portrait d’Utagawa Toyokuni (L’acteur Nakamura Nakasō II dans le rôle de Matsuōmaru, 1796), lui-même très inspiré par le travail de Sharaku.
Utagawa fondera et nommera une prolifique école au sein de laquelle plusieurs générations de disciples se feront aussi un prénom (ou un numéro, quand ils prendront le même prénom que le maître). Les cloisons du stage de Geese dans Real Bout Fatal Fury Special (qui sont a priori des pastiches et non des plagiats) s’en inspirent clairement.
La première rappelle par exemple des compositions de Toyokuni premier du nom :
Portraits d’acteurs de Kabuki (sources : gauche et droite).
La deuxième paire de cloisons se base sur de telles conventions de pose que la recherche du modèle d’origine serait vaine, tandis que la dernière s’approcherait du dynamisme et de la vigueur des derniers peintres de l’école, comme Utagawa Kuniyoshi (1798-1861).
Même problème d’attribution et même type de pastiche pour les tsuitate de Real Bout Fatal Fury 2, même si les emprunts sont toujours aussi évidents (exemple avec Utagawa Toyokuni III)
Hiroshige, un des plus célèbres et des plus prolifiques peintres du XIXe, a pourtant assez de succès dans les jeux : tout juste retrouve-t-on une vague référence au départ des 53 relais du Tokaido dans l’art-book d’Ōkami ou un décor de Samurai Shodown 5 :
Il est vrai que Kabuki Warriors Zero (Xbox) comble à lui seul cette relative discrétion. Le « tour mode » est un parcours type jeu de l’oie où le joueur doit parcourir le trajet du Tokaido le plus vite possible. Chacun des 52 arrêts possibles, qui donne lieu à un combat par équipe de 3, présente justement, en arrière-plan, une estampe de la série « 52 stations du Tokaido » :
Seul Hokusai semble avoir réalisé le passage numérique. Une de ses Trente-six vues du Fuji (inversée) illustre l’écran-titre de Gombē no I’m Sorry, qui n’était plus à un plagiat près de toute façon.
On en reconnaît d’autres dans Samurai Shodown 5 special
et Ganbare Goemon (Super Famicom, 1991) :
Sans grande surprise, les références à la célébrissime estampe « Sous la vague au large de Kanagawa » sont nombreuses, allant du décalque dans Muramasa
à d’autres interprétations plus libres : dans les décors de Breakers et Marvel vs. Capcom déjà cités, ou dans Osman / Cannon Dancer par exemple.
Encore plus discret, on retrouve un clin d’œil à une estampe du hyaku monogatari (Cent histoires de fantômes) représentant Oiwa ; le fantôme sert le thé à Akari Ichijo dans Last Blade.
Au delà des estampes qui représentent pourtant un réservoir graphique potentiel énorme (Hokusai et Hiroshige ont dépassé les 8000 dessins chacun), la peinture japonaise n’est pas beaucoup plus représentée.
Outre le paravent de Fūjin et Raijin (également présent dans Neo Geo Battle Coliseum), on peut tout de même retrouver dans le décor de Kyoshiro dans Samurai Shodown (SNK, 1994) un double emprunt, à moitié au Paravent aux lions de Kanō Eitoku et à un paravent par son fils adoptif, Kanō Sanraku. La pêche est bien maigre.
Au terme de ce relevé qui s’est voulu le plus exhaustif possible, il faudrait maintenant effectuer celui des références à l’art occidental dans les jeux japonais et vérifier si elles se partagent équitablement. Evidemment, il faudrait pour cela que les deux relevés soient complets, ce qui est une autre affaire : en commençant ma recherche d’estampes, et même si elles ne sont finalement pas bien nombreuses, je ne pensais pas en trouver autant. Peut-être en ai-je d’ailleurs oublié des centaines ? (Auquel cas pardon du dérangement. :3)
N’hésitez pas à compléter l’article avec vos souvenirs ; j’ai notamment séché devant les paravents de Kyoshiro de Samurai Shodown II et III (le premier me rappelle quelque chose, et les développeurs du jeu ayant montré par ailleurs une capacité de citation peu commune pour Charlotte comme Kuroko…).
J’ai également séché devant les tsuitate de Fatal Fury II :
de très loin, ils pourraient ressembler à certains tigres d’Hokusai,
même si je penche plutôt pour des dessins originaux tellement ils me semblent loupés.
* La citation de Francesco Morena provient du livre Ukiyo-e ou l’estampe japonaise (2007). Les deux suivantes sont tirées du livre Images du Monde flottant : Peintures et estampes japonaises XVIIe-XVIIIe siècles (collectif, 2004).
Les estampes proviennent de Wikipedia, d’ukiyo-e.org et du Met. Les décors de Samurai Shodown et Breakers proviennent du riche SNK Wiki, celui de MVC de slateman, les captures d’écran d’Animal Crossing de ce blog, les décors de Jubei Yamada d’ici et la photo du paravent au lion de Kanō Sanraku de celui-là. L’anecdote sur Last Blade vient de ce post de forum. Pardon pour le pauvre jeu de mots avec Ukyo Tachibana, personnage emblématique de la série Samurai Shodown.
Commentaires
Article très intéressant !
je vais voir s’il n’y en a pas d’autres cachés dans d’autres jeux !
Si on ne t’avait pas, il faudrait t’inventer!
Youloute aime ça!
Pour les ajouts, j’ai quelques idées en tête mais je ne sais pas si elles sont inspirées d’estampes réelles.
_Dynamite headdy qui, au passage, joue beaucoup sur le décors, la mise en scène théâtrale:
http://www.youtube.com/watch?featur…
_Ganbare Goemon, dont le premier épisode sur Famicom et MSX2, arbore un style qui rappelle ce type d’estampes, sans parler de la couverture:
http://en.wikipedia.org/wiki/File:G…
Je sais qu’il existe un certain nombre de représentations du poète Ishikawa Goemon (http://en.wikipedia.org/wiki/Ishika… ) mais je ne les ai pas toutes passées en revue.
_Pang 3, dont la thématique porte sur les peintures célèbres:
http://www.youtube.com/watch?featur…
Je suppose qu’un certain nombre de puzzle games utilisent eux aussi des tableaux et estampes en décors de fond.
HS: j’avais oublié qu’Ukyou Tachibana était un nom fictif créé par SNK, à l’inverse de certains personnages de SamSpi. http://en.wikipedia.org/wiki/Ukyo_T…
(Et pour le pinaillage, Fatal Fury Special, c’est 1993)
Les écrans titres des Ganbare Goemon font aussi souvent référence à l’ukiyo-e :
http://newfami.com/atoz/ka/goemonka…
http://newfami.com/atoz/ka/goemonga…
http://hw001.spaaqs.ne.jp/otimusya/…
http://bossssss.mods.jp/blog/2011/0…
joli boulot de recherche, bravo !
Sérieusement, tu es le seul à ma connaissance qui prenne le temps d’analyser les environnement des jeux, surtout à ce point. Les artistes vont souvent intégrer des références, que ce soit par humour ou dans un soucis d’authenticité, et ça passe souvent bien au-dessus des joueurs.
Et bon choix, les jeux d’arcade : ils ont généralement moins de décors différents que des jeux console, et fourmillent bien davantage de détails, que ce soit des références à des oeuvres d’art ou à d’autres jeux.
Le jeu vidéo est un art lettré, qu’on se le dise!
Youloute aime ça!
Je ne suis pas très calé en estampes donc je passe mon tour pour les coups de main sur les dernières oeuvres pointées.
Quelques possibles ajouts, même si je ne suis pas certain que tous soient tirés d’estampes/peintures ayant existé:
_Dynamite Headdy:
https://www.youtube.com/watch?v=LgI…
A l’instar du 1er niveau de Super Mario Bros 3, tout le jeu se déroule comme un spectacle, avec un vrai travail sur les décors.
_Pang 3:
https://www.youtube.com/watch?featu…
Les décors du jeu sont des reproductions de toiles célèbres.
_Fatal Fury RBS:
le stage de Geese, plutôt habitué aux statues jusque là.
https://www.youtube.com/watch?v=jAq…
_Ganbare Goemon sur Famicom et MSX2:
Goemon est inspiré du poète Ishikawa Goemon, plusieurs fois représenté sur des estampes: http://en.wikipedia.org/wiki/Ishika…
La couverture du jeu ainsi que le sprite du personnage principal empruntent ce style: http://en.wikipedia.org/wiki/File:G…
http://en.wikipedia.org/wiki/Ishika…
HS: j’avais oublié que Tachibana Ukyou était un nom fictif créé par SNK. Comme d’autres personnages du jeu, il est inspiré d’une personne réelle, je ne sais pas pourquoi il n’a pas gardé son nom.
http://en.wikipedia.org/wiki/Tachib…
(Petit pinaillage: GaroSpe est sorti en 1993)
Grand merci pour cette remarquable analyse et compilation d’estampes !
A tous, n’hésitez pas à aller voir de nombreuses oeuvres d’Hiroshige à la Pinacothèque. Autant d’estampes rassemblées de manière cohérente (Kiso Kaidō et Tōkaidō …) c’est rare !
ça finit le 17 mars
Merci pour les commentaires ! :)
A mesure qu’on ajoute des exemples, je suis tout de même un peu désolé de voir que mes présupposés étaient faux : la reproduction d’estampes et, plus globalement, d’art japonais n’est peut-être pas si rare et donc le post n’a plus grand sens.^^;
@Martin @Youloute (j’espère que je t’ai pas obligé à tout récrire, notre antispam est devenu très sensible, désolé pour le délai de modération) : merci pour les ajouts ! Pour Goemon, c’est bien du Hokusai pour le premier sur Famicom (la boîte mélange deux vues du Fuji) et le premier sur Super Famicom.
Honte à moi de pas avoir pensé à Real Bout FF Special, je mène l’enquête. Même chose pour Dynamite Headdy, le personnage me dit quelque chose. :)
GameA > mes confuses zaussi, je voyais les messages apparaitre dans le désordre, j’ai cru que j’avais fait une fausse manip. Au moins, j’aurai complété un poil mon message.
Quel article génial, merci^^
Pour les heureux (?) détenteurs d’une 3DS, le « Nintendo Direct » de ce jeudi s’est accompagné d’une mise à jour de l’application Nintendo Video, avec une courte vidéo 3D de 5 estampes d’Hiroshige, découpées façon tatebanko.
C’est très joli. Et vraiment très court.
Bravo pour l’article! Rien que le fait d’aborder un sujet si original est déjà super intéressant!
Suite à une discussion sur twitter, petit apport pour Ōkami :
Le Art Book contient cette illustration (n’ayant quasiment pas joué au jeu, je serais incapable de dire si elle est utilisée in game)
qui fait référence à la 16e estampe par Hiroshige de sa série 53 stations du Tōkaidō :
La pochette de Populous II sur Mega Drive:

http://108.imagebam.com…
La Grande Vague de Kanagawa (Katsushika Hokusai):

http://commons.wikimedia.org…
Très bon travail qui mérite d’être mit plus en avant! La communauté semble motivée à participer! Bravo :)
En continuant de fouiner un peu, je suis tombé sur quelques autres exemples (ce qui invalide encore plus mon argument de départ mais bon^^).
Fujiyama Buster (arcade, « connu » aussi sous le nom Shogun Warriors) précède Samurai Shodown d’une bonne année mais n’en a clairement pas les qualités.
Il puise cependant largement dans les estampes japonaises, par exemple dans le bonus stage
ou dans le décor de Geisha (sauf deux, les personnages n’ont de nom que leur classe/profession) - les estampes représentant des courtisanes, elles sont au moins utilisées à propos.
Kabuki Warriors Zero (Xbox) comble à lui seul l’absence d’estampes d’Hiroshige. Le « tour mode » est un parcours genre course de l’oie où le joueur doit parcourir le trajet du Tokaido le plus vite possible. Chacun des 52 arrêts possibles, qui donne lieu à un combat par équipe de 3, présente justement, en arrière-plan, une estampe de la série « 52 stations du Tokaido ».
Il recycle aussi son Hokusai réglementaire :
C’est aussi, parait-il, un des plus mauvais jeux de la console. Je vous laisse juge, ce n’est pas si affreux à regarder en tout cas.
Hokusai encore ce décor furtif de Samurai Shodown 5 special :
Dans un autre genre mais puisque j’en avais parlé aussi, Neo Geo Battle Coliseum reprend les paravents de Fūjin & Raijin ainsi que celui aux lions.
Edit du 10/05 : encore un paravent qui semble inspiré d’un vrai dans le dernier Power Instinct (Gōketsuji Ichizoku Matsuri Senzo Kuyou [sic]), plus le courage de m’en assurer :
Même chose dans KOF XI. Il aurait fallu faire un autre article sur les paravents et autres cloisons finalement.^^
oui, c est magnifique !
en plus on peut acquérir véritable estampes japonaises pour prix modique (voir lien !)
[lien édité, dans le doute de spam :3 A.]
Je suis en train de jouer à Retro Game Challenge 2 et, oh surprise : exit les soviets, les Tetris-like Toriotos et Toriotos DX regorgent d’estampes.
http://www.bandaigames.channel.or.j…
Génial, merci beaucoup !
Une raison de plus de faire ce jeu un jour - et je comprends mieux d’où a pu te venir l’idée de créer des visuels de cartouches. ;)
PS : Youloute listait plus haut les décors de Geese dans Real Bout Fatal Fury Special (que voici :)
J’ai pas trouvé la ou les oeuvres d’origine (un peu perdu le feu sacré - et une connexion suffisante) mais ils s’inspirent très très fortement du travail de l’école Utagawa.
(Utagawa Kuniyoshi 1797-1861)
(Kunisada II Utagawa 1823-1880)