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Au jour zéro de l’Euh3, Microsoft a présenté son nouveau produit familial, anciennement connu sous le nom de “Projet Natal”, qui s’appelle donc (le) (la) Kinect. En attendant d’arriver à un consensus sur le pronom à utiliser, on va se facepalmer tant qu’on peut sur le travail du marketing. Ces gens qui ne savent rien faire de leurs dix doigts, mais disent aux uns quoi produire, et aux autres quoi acheter avec leur argent durement gagné.

Promesses d’avenir à venir

En effet, Kinect -enfant forcé d’un kinésithérapeute et d’une prise USB (aïe)- remplace par la réalité de ses spots fumeux un Natal qui laissait encore la place à l’espoir d’une vraie alternative à l’univers vomissant de bonheur de la Wii. La présentation sans surprise mettait donc en scène un mec qui singe une vidéo de combat au sabre laser, des enfants qui s’amusent innocemment avec des animaux en voie d’extinction ou presque, et des jeux pour maigrir et garder la forme. Quitte à copier le produit, copions aussi le propos publicitaire, ça fera moins de boulot pour le même prix.
Incidement, la mécanique de faire mousser l’auditoire sur le potentiel de l’objet est donc toujours au centre de la communication. Parce que l’imagination humaine est tellement riche qu’elle fera l’autre moitié du travail promotionnel, remplissant les blancs et ignorant les incohérences. Et la mémoire collective est tellement courte, qu’après la Wii et l’iPad on peut encore acheter des bouts de plastoc qui tiennent autant leurs promesses qu’un homme politique.
Quand sortira un jeu qui vaut l’investissement de 150 euros que demande la machine, on en reparlera. Mais pour l’instant ma Wii et mon iPod Touch me rappellent quotidiennement d’arrêter de rêver parce que la facture devient lourde.

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