Cher Game A, quel plaisir de lire tes articles.
Je profite de ta nostalgie « Cardasses » pour prendre l’inspiration derrière toi. As-tu pensé à la plastification ?



A la faveur d’un flux sur Twitch, j’ai réalisé que ma petite collection de vieux jeux dans des boîtes cartonnées avait pris pas mal de valeur.
Des jeux Game Boy et Game Boy Advance pour l’essentiel. Achetés soit parce que c’était des cartouches spéciales difficiles à émuler, soit parce que l’appréciation du jeu méritait un support physique au-delà du fichier point-rom, soit parce que la boîte était à mon goût.

Ou encore parce que c’était le cadeau précieux d’un ami très cher, comme le merveilleux Money Idol Exchanger GB.



Et j’ai entrepris de mettre tout ça sous plastique, histoire qu’ils me suivent dans la tombe.
Et c’est impressionnant comment on peut trouver des boîtes plastiques pour de nombreux formats et objets collector. En plus ça rajeunit l’objet en facilitant son exposition. « Regardez ma jeunesse, elle vaut des sous. »






Petit aparté à propos du Zelda Game Boy de ma chérie. Je l’ai intégré à ma collection dès notre premier emménagement. Vingt ans plus tard, je retombe dessus. Il est complet avec le livret ; qui intègre même la critique du jeu écrite au crayon.



Qu’est-ce que c’est touchant et mignon, en plus de valoir cinq cent balles. L’émotion de ma moitié quand je lui ai montré ce morceau de son passé - glorifié par sa côte internationale - s’est traduite par :
« Bah, vends-le. ».



Il semblerait donc qu’on ne soit pas tous des rétro-déglingos à la poursuite de notre regrettée jeunesse.

Les jeux mobilisent tellement de sens (toucher, vue, odeur, sons, pas le goût crache ça) qu’ils activent très efficacement le muscle de la nostalgie. J’ai la texture originale d’un bouton Game & Watch ou le poids d’un stick Neo Geo tellement gravé dans les neurones, que leurs rééditions paraissent vaines dès le premier contact physique.

Alors on a envie de fixer cette capsule dans le temps grâce au plastique, l’élément qui nous survivra tous. Et je repense aux canapés plastifiés de notre jeunesse…