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Après un procès à Harmonix, un Castlevania de gonzesse, un MGS4 risible (moustache de vieux et cutscene de 45 minutes), Konami traine maintenant en justice un autre éditeur de jeu musical. Ce sont les créateurs coréen des DJMax sur PSP qui font les frais de la rancune d’un des nombreux éditeurs japonais en difficulté.
La chute annoncée de l’empire vidéoludique nippon devient glauque.
Ah il est beau “l’inventeur du jeu musical” qui a eu en premier la bonne idée de faire des instruments en plastoque. Plutôt que d’enchaîner sur le succès de DDR en occident en distribuant Guitar Freaks ou Drum Mania avant l’arrivée de Guitar Hero, et après s’être montré incapable de travailler la présentation et l’ergonomie dans son récent Rock Revolution; il reste le procès fallacieux pour gagner des sous.
La procédure est peut-être justifiée, mais c’est difficile de plaindre une société qui a eu si peu d’audace alors qu’elle tenait la poule aux oeufs d’or.
Ils devraient maintenant tout miser sur le ton léger et joyeux de Pop’n’Music avant qu’il ne se fasse plagier à son tour. Le jeu à 9 boutons pourrait devenir accessible avec des chansons connues et un écran de jeu lisible; et ainsi concurrencer le sérieux des wanabi du rock. Mais bon, les bonnes idées et le Japon en ce moment ça fait douze.