Big Bang Mini semble une fois de plus reculé (début avril d’après mazone). C’est au moins la quatrième fois. Au manque de professionnalisme des magasins qui mettent le jeu en vente sans attendre la date de sortie officielle fait donc écho le manque de professionnalisme des distributeurs qui repoussent au dernier moment et en catimini ces mêmes dates. On aimerait dire que ça compense. [edit] en fait, ça pourrait compenser si nous sommes gratifiés d’une belle jaquette - il y a collector et collector.

*****

Un peu échauffé, j’ai failli acheter le jeu en version anglaise (toujours annoncé pour le 6 mars là-bas). Sauf que j’ai eu mauvaise conscience : non seulement il était moins cher, mais en plus je fausserais les statistiques de vente. C’est dingue l’effet qu’ont sur moi les jeux réalisés par des francophones. David Douillet Judo par exemple, j’ai jamais osé en dire du mal (si le dit David Douillet intègre bien la direction de l’UMP, ça pourrait changer).

*****

Au moins avec Soul Bubbles je n’aurai pas à tourner ma langue, j’y passe des bons moments depuis hier. Trouvé à presque rien dans une boutique chez Game B, ce qui ne gâche rien.

*****

“Game A” était déjà pris sur le Xbox live. Et je ne sais toujours pas utiliser un stick - sauf pour les 360°.

*****

Zangief est cheaté, je confirme. Heureusement qu’il était là.

*****

Nouvel Iwata Asks consacré à la DSi. On y apprend notamment que la première version de ce nouveau modèle proposait deux ports cartouches DS.
Pour le reste, Iwata le dit lui-même, la console est visuellement proche des versions précédentes de la DS. Sur le plan extérieur, il n’y a peut-être pas beaucoup de différences, mais ses fonctionnalités internes sont vraiment différentes. L’entretien s’étend ainsi sur un certain nombre de subtilités, notamment la possibilité de changer le jeu sans éteindre la console :

Plus loin Yui Ehara (qui a dessiné la coque extérieure) est persuadé que la DS sera bien plus cool du fait que les utilisateurs pourront la rendre à leur image et que la console de chaque personne sera entièrement unique. Puisque l’aspect extérieur ne change pas radicalement cette fois-ci, c’est comme si nous confiions la personnalité de la DS à ses utilisateurs.
Cela me rappelle une certaine critique de “l’objet industriel” (les contraintes de production sont d’ailleurs largement abordées dans l’entretien) qui précisait que l’exigence de personnalisation ne peut être satisfaite que dans l’inessentiel, dans la marge - dans le cas de la DSi, la personnalisation se limite ainsi au choix d’une musique d’allumage, d’un fond d’écran ou d’applications (payantes).

Nintendo dépasse cependant ce procédé car si la “différence marginale” cherchait à motiver l’achat en permettant de différencier un objet parmi ses milliers d’exemplaires identiques (un même modèle de voiture qui se distingue par ses housses), elle sert d’abord ici à différencier deux objets différents mais extrêmement proches (12 trous pour les hauts parleurs de la DS, 2 pour la DSi, 0,25 pouces en plus pour les diagonales des écrans LCD, etc.).

****

Point Baudrillard au fait.

****

Beau passe-passe sémantique de la part de Nintendo d’ailleurs : la DSi ne serait pas une troisième version de la même console mais la troisième console de la gamme Nintendo DS. Mine de rien ça permet de justifier l’incompatibilité des jeux Ds utilisant le port GBA (Face Training, Guitar Hero, Slide Mag Kid Adventure).

****

A part ça, l’application photo de la DSi parait amusante et très réussie, elle me rappelle la Game Boy Camera. Un bel exemple par les gens de Nintendo Europe :


“On a oublié de commander les podomètres, Marche avec moi n’arrivera qu’en juin.”