Il doit être possible de bien parler d’Alvin & the chipmunks.
Sans doute.
Je préfère cependant vous dire que Zooey Deschanel (mais si vous la connaissez, vous avez même vu les molets de sa doubleuse) est capable d’imiter Simon, l’intello de ce trio d’écureuils reprenant plein de chansons d’une voix suraigüe.

Pour le reste, ce jeu musical exploite à merveille toutes les capacités de la DS, ce qui serait formidable si les capacités de la DS étaient merveilleuses.

Alvin réserve l’écran du haut aux show des trois bébètes. Les animations sont bien faites, mais identiques d’une chanson à l’autre et quelque soit le rythme. Ils sont mignons ces écureuils, ils font le poirier avec leur guitare et du break-dance. Ah, et Simon, c’est le guitariste à gauche, pour info.

Donc il se passe des choses sympa dans l’écran du haut mais Nintendo (enfin certains types de Nintendo qui ont le pouvoir de décision) ayant rajouté un écran tactile en dessous, vous n’avez pas le temps de regarder l’écran du haut.

Une pause avant de parler de l’écran tactile.



Cette fille joue du ukulélé aussi.

Comme Alvin est un jeu de rythme genre Beatmania (les “notes” tombent, vous appuyez dessus quand elles arrivent en bas), vos yeux ne peuvent jamais quitter le pavé tactile. Aussi, quand vous appuyez en plein sur la note et que le jeu prétend que pas de chance, vous avez appuyé à côté, vous savez qu’il ment et que c’est la faute de cet écran tactile imprécis comme…. comme un écran tactile de DS, justement.

Le jeu utilise aussi le micro : parmi les micro-épreuves qui parsèment quelquefois les chansons, une absolument géniale vous fait jouer au groupie en criant le nom du chanteur (“Alvin”). C’est assez marrant, mais la reconnaissance vocale est aussi piteuse que dans Kawashima : vous pouvez dire n’importe quoi. Par contre il faut crier fort, sinon il n’entend pas (c’est marrant aussi, remarquez).


Les trois photos provenaient de the nature of Zooey Deschanel.

Game B ayant abandonné la lecture de l’article - il n’aime ni Zooey ni sa soeur anthropologue, je vais pouvoir dire que ce jeu me fait grandement penser à un clone d’Arkanoid, Nervous Brickdown, qui a beaucoup plu en général mais rencontre les mêmes problèmes en voulant exploiter intelligemment une console à la con.

Comme Alvin, ce jeu d’Arkedo exploite le double écran (les écrans sont dans le prolongement l’un de l’autre, contrairement à Arkanoid DS), le tactile (pour diriger la raquette) et le micro (pour repousser la boule). Et comme Alvin, il se fait plomber par la piteuse qualité (et l’intérêt tout aussi piteux) de ces trois caractéristiques de la DS :

  1. Pour compenser le vaste espace de jeu, tous les sprites -dont la boule- sont assez gros : on a l’impression de jouer à une version duplo de casse-brique.
  2. L’écran tactile étant déficient, on ne compte pas le nombre de fois où la raquette vous glisse du stylet : c’est quasi systématique dès qu’on va trop vite (le “trop” se jugeant précisément au fait que le tactile foire).
  3. L’exploitation du micro se débloque à mesure de la progression dans le jeu. Mais une fois obtenu, on ne peut plus le désactiver. Résultat, j’ai rangé la cartouche dans son étui : je ne joue à la DS que dans le bus, en rentrant du boulot et le simple fait de rouler génère assez de bruit pour que la boule ne descende plus jamais de l’écran supérieur.


Source : le très très bien pixelstar.fr.