source : gaming vortex
Dialhex, dernier jeu d’une dernière commande, et sûrement dernier de la gamme bit generations testé ici, est un puzzle-game à l’ambiance minimale/morose/colorée assez sympa et au gameplay simplissime : les boutons L et R pour pivoter des amas de triangles et ainsi former/supprimer des hexagones d’une même couleur.
Il propose trois modes de jeu : deux joueurs (des fois que vous connaissiez une autre personne dans un rayon de 100 km qui possède une autre cartouche et un câble Gba, parce que, ho !, vous alliez pas vous dépenser 150 francs pour un câble), un mode solo, et un mode endless. Mode endless qui finira aussi vite que le mode solo, la difficulté devenant insurmontable au bout de cinq minutes[1]. Pour autant, les 5 minutes passent agréablement. Voilà.

hun ?
Pardon ?

Oui oui, c’est tout. C’est ce que vous diriez aussi devant ce jeu d’ailleurs : “c’est tout ?”. A petit jeu, petit post.

Par contre, pour info, le 15 mars, c’était le dixième anniversaire de la mort de Vasarely, dont la succession vit un petit drame.

Je vous dis ça parce que ce jeu vous renvoie illico dans les années 70, les shorts de sport super courts, les lunettes à grosse monture noire de Chirac, les rubik’s cubes, et donc les peintures de Vasarely et d’Yvaral.
Non, vraiment, il faut oublier ce jeu (et sa musique d’ascenseur cafardeuse). Il a un côté très néfaste, plombant. Un côté giscardien.

Notes

[1] Insurmontable pour moi hein ; je vous dis ça, c’est donc purement indicatif. Je vous rappelle que le choix des pseudos fait déjà partie du concept. Pour le jeu hardcore, adressez-vous à Game B. A petit jeu, petit joueur.