Comment parler des jeux auxquels on n'a pas joués, chapitre 6 : parler de soi
Par Game A le 8 mars 2007 - Now playing.2 minutes
Orbital fait partie de la seconde salve de la gamme Bit Generations. Il s’agit de contrôler un astre, d’abord tout moche et minuscule, et de le rendre plus présentable. Pour ça, deux méthodes : le faire grossir en absorbant d’autres planètes ou lui agglutiner des satellites. Enfin contrôler, c’est beaucoup dire : tout au plus peut-on agir sur son pouvoir d’attraction (bouton A) ou de répulsion (B) pour rentrer ou sortir de la zone d’influence des autres planètes.
Devenu assez chatoyant, un petit soleil apparaîtra. Capturez-le dans votre orbite et c’est gagné, vous passez au niveau suivant (une petite quarantaine). L’histoire d’une vie.
Les lois de l’attraction
Le monde est petit, mais l’espace aussi : au plus quelques écrans qui bouclent sur eux-mêmes. Et donc, dans ce lieu finalement étriqué, rapidement répétitif et monotone (enfin, tout de même, quelques poussières d’étoiles agrémentent les ténèbres), vous voilà, petite chose louvoyant pour s’approcher le plus près possible des planètes qui vous sont accessibles, et rester à une distance respectueuse des trop belles pour vous.
Très rapidement cependant, vous en ferrez une, la première. Elle est pas mal du tout, elle a de convaincants atours : pas une beauté solaire, mais tout de même, ce n’est ni une géante rouge, ni une naine blanche.
Alors voilà, ça tourne, aucun accroc ne gêne la régularité des révolutions. L’attraction, la répulsion deviennent secondaires. L’équilibre quoi, ça roule, ça ronronne.
Orbiter, est-ce tromper ?
Vous auriez pu en rester là, à tourner autour de votre étoile mais non : vous regardez à droite, à gauche, en haut, en bas (pour le coup, la croix multi-directionnelle répond) ; vous admirez, vous regrettez, vous jalousez ; vous en repérez une autre. Et pas n’importe laquelle. Une dont vous vous persuadez qu’elle vous magnétiserait longtemps, à vous faire oublier de regarder ailleurs…
A ce niveau-là, vous faîtes quoi ? Vous pensez d’abord à sortir de l’orbite de l’ancienne, ou vous essayez de savoir si la gravité de la prochaine est assez forte et durable pour ne pas risquer de renversement de polarité ?
Hein ? Ca ressemble à de la casuistique amoureuse ? Non non, pensez-vous, je parle toujours d’Orbital (excellente FAQ sur Cracked Rabbit d’ailleurs), de quoi d’autre ?
D’ailleurs, si vous pouviez me donner une réponse rapidement, parce que ma batterie montre des signes de faiblesse.
Commentaires
oh ben dis donc je suis encore plus impatient...
Y'a rien à jeter dans les bitgenerations.
je trouve.
Boundish si quand même... non ?
Et ptet bien Digidrive, mais là c'est moi qui ai pas dû comprendre.
Bon pour boundish , c est vrai qu'il a dû etre réalisé par stevie wonder et stephen hawkins.
Quant à digidrive, je vais t'expliquer. et je sais pas si je vais être clair.
Il faut accumuler à chaque impasse un certain type de fleches pour remplir un polygone.
. quand arrive la fleche clignotante, tu la dirige vers le tas accumulé que tu veux pour faire avancer la boule à droite et son avancée dépendra du polygone que tu auras accumulé.
C'est compréhensible ?
C'est l'un des meilleurs.
Dialhex un peu simpliste
Coloris dans le meme genre que Dialhex.
dotstream sympa.
Boundish... tout n'est pas à jeter dans ce jeu.
Soundvoyager, c est magique, comme orbital et digidrive.
Et ça n'arrivera jamais chez nous.
dialhex demande un peu de temps je trouve ... quand on commence vraiment à saisir les astuces ça devient intéressant
Bien, devant votre implication dans la vie de mon petit coeur, je vous dirai pas si j'ai d'abord quitté ma précédente orbite avant de rentrer dans l'autre.
Et je ne suis plus sûr de parler d'un jeu gba... (soupirs)