zoneinterdite.jpg

Que ce soit sur iTunes ou XboxLive, s’il y a bien un truc que je trouve scandaleux c’est : Cette offre n’est pas valable dans votre région ou elle a expiré.
Zoner des contenus téléchargeables, c’est à la limite du paradoxe sur un internet sensé connecter le monde au monde. A cause de ça je ne peux pas avoir mes thèmes coquins japouné sur Xbox, mes jeux parodiques sur iPod, et j’en passe.
A un moment, si on a un vrai amour pour les jeux et la création quelles que soient les frontières, et un tant soit peu d’amour propre, on est obligé de pirater les consoles. On commence moins pour jouer gratuitement que pour jouer à ce dont on entend parler sur le net, mais qui nous est interdit par de sombres décisionnaires obsédés par la géographie.

storefrancois.jpg

Si, comme on l’a vu avant-hier, les éléments dématérialisés que vous achetez ne sont jamais vraiment à vous et que de surcroit ils vous sont arbitrairement interdit dans l’espace ou dans le temps, n’est-il pas finalement couillon de devoir les payer ?
Que les industriels demandent de respecter les droits des oeuvres alors qu’ils se contrefichent d’un probable droit du consommateur, c’est vraiment prendre les gens pour des moutons.
Pirater c’est aussi un moyen d’aimer la création au-delà des frontières, et d’outre-passer des limitations stupides et frustrantes. Parce qu’il faut quand même voir que ce sont les mêmes qui prétendent défendre les oeuvres originales qui limitent leur accès et leur diffusion aux territoires les plus rentables.