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Hier soir dans notre groupe de tchat Xbox - où l’on jouait à Gears of War 2 en dément, pendant qu’un troisième proposait un Versus sur Left 4 Dead - un contact de notre liste d’amis nous rejoignait.
Acceuilli par un “Bé qu’est-ce que tu fais là, elle avait pas grillé ta xboix ?”, il avoua un peu penaud qu’il en avait racheté une nouvelle, incapable qu’il était de s’imaginer trois semaines sans console.
Il fut alors gratifié d’un collégial et joyeux “bienvenue au club des junkies !”, trop heureux qu’on était d’oublier la culpabilité qui avait précédé l’achat de notre propre deuxième boite à bonheur.

Reste à savoir maintenant :
1 - Ce qu’on fait de l’autre boîx une fois revenue du SAV (console de secours, don familial, ou revente).
2 - Quelle proportion des 28 miyons de ventes claironnées par Microsoft sont des rachats dû à la fiabilité douteuse de la machine.

Dans tous les cas, je n’avais pas eu deux modèles d’une même console depuis la Super Nintendo. Avant Gears of War, je n’avais jamais joué aussi longtemps à un même jeu depuis Street Fighter 2. Et Rock Band me rappelle l’ambiance des interminables soirées Mario Kart des années 90.

La salle d’arcade dans l’oreillette

On peut discuter des heures sur la baston des trois dernières consoles. Mais il se passe quelque chose d’unique avec la 360. Comme si les “joueurs de jeux vidéo” (évitons de parler de ” joueurs hardcore” quand ils ne sont définis que par leur capacité à trouver le bouton START et à apprécier une victoire) pouvaient se retrouver entre eux tous les soirs pour jouer à de bons jeux de manière éclectique, plutôt que de tromper la solitude en forçant Mami ou Chérie à des jeux niais au milieu du salon.

Découvrir et finir à deux, à 800km de distance, le dernier Gears of War, s’arrêter dans les entrailles pour regarder les textures comme des touristes, appeler son frère d’armes à l’aide, et exterminer ensemble une armée entière, ça n’a pas de prix.
En fait si, et on est prêts à le payer deux fois.

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