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This is not France, this is professionnalisme.

En avant pour les tests du numéro 85 de GamesTM.
Le moyen de savoir quoi penser des jeux auquels on aurait jamais joué de toutes façons…

Bourpifpoingcom

Les hostilités démarrent avec Fight Night Round 4 qui se tape un “8/10 Total Knockout”. Mosqi, qui apprécie beaucoup le jeu, me racontait sa passion pour le titre. Pourtant il n’aime pas les Street Bagarres de boules de feu.
J’ai testé la démo mais les coups à faire au stick analogique droit me rappellent la responsivité d’une Wiimote (je l’ai mis là, non ? Je le refais alors. Oh non il en fait deux maintenant. Je voulais un uppercut pas un crochet !). Evidemment, c’est juste une histoire d’entrainement. Mais bon, moi, les hommes qui se frottent à moitié nus plein de sueur, ça ne m’intéresse pas des masses.

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Pan pan et repan

Je n’ai pas plus d’intérêt pour Call of Juarez : Bound in Blood. Surtout parce qu’Ubisoft, c’est pour moi des jeux fades au possible prétendant des mondes d’immersion, sans jamais s’obliger au souci du détail (les FX dans GRAW, la foule dans Assassin’s Creed, les menus des Lapins Crétins). C’est d’ailleurs ce qui est reproché ici au jeu, avec des chevaux qui traversent les murs ou des points de sauvegardes “faisant passer Halo 1 pour un modèle de fluidité”.
Tant mieux pour son 7/10. Mais niveau cowboys, je vais attendre le Red Dead Redemption de Rockstar.

Damned

Damnation est l’exemple des previews flatteuses qui faisaient rêver un jeu de tir à la troisième personne dans des niveaux verticaux, pour changer. Les joueurs se seraient affrontés entre de hautes tours, à faire les grimpe-en-l’air pour se tirer dans le dos. Ce qui était un mod pour Unreal Tournament n’a pas réussi à dépasser ce statut ou à imposer son univers “steampunkcowboy”.

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Explosé par un 4/10, le jeu n’aura aucun avenir ni aucun fans. Le genre de fric et d’énergie foutus en l’air qui me fait douter du système de décisions et de financement dans le milieu, mais dont le magazine espère que ce sera le coup d’essai d’un studio prometteur. GamesTM, c’est aussi une foi aveugle en l’être humain… Ou de la pitié.

Munster Honteux

Place à la nouvelle itération de Monster Hunter (ici Freedom Unite), le jeu MMO-à-quatre-dans-le-salon de Capcom qui fait sensation; surtout au Japon avec leur méconnaissance totale du “vrai” jeu en ligne. Pour avoir essayé l’opus “Freedom” (le premier des trois), je me sais insensible à la perspective d’heures passées à lire et à naviguer dans des menus moches, ou à courir dans une 3D peu convaincante. Et ce n’est pas un 8/10 qui me fera changer d’avis.

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Musique à mes oreilles

Guitar Hero : Greatest Hits est un nouvel ajout à l’infinie exploitation de la marque rachetée à Harmonix. Le principe est ici de proposer les meilleurs titres (“supposés” comme le souligne l’article avec acidité) des trois premiers jeux; mais désormais jouables à quatre avec micro et batterie. Si No One Knows ou Bark at the Moon donnent plus envie que pitié, ce mod de GH : World Tour se fait encore descendre pour ses partitions fantasques et sa batterie peu crédible.
6/10, c’est encore trop bien payé.

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Nature Morte

Still Life est un jeu d’aventure sur PC. Chaque chose à sa place : je travaille sur mon ordi, je joue pas. Encore moins pour un jeu français d’aventure qui se tape un 5/10 (à cause de changements inutiles par rapport à Post Mortem -je recopie hein, je sais pas qui c’est Post Mortem…- et d’une réalisation moche).

Débranche-ouam

GamesTM est très gentil avec le Rock Band Unplugged de la PSP. Et que ça vante la reprise du système de jeu d‘Amplitude, minimisant l’abscence de mode multijoueur, et ignorant totalement les graphismes fades et pas du tout rock’n’roll du jeu.
8/10, ça peut pas faire de mal à un fanboy.

Moumoune

Moon est le nouveau jeu DS des créateurs de Dementium : the Yard, déjà très impressionnant à l’époque. Le magazine voit dans leur nouveau jeu le FPS de référence de la console double écran, mais lui colle un pauvre 6/10 pour une quète ultra répétitive, des pics de difficulté mal adaptés aux contrôles, et des sauvegardes trop rares pour le format portable.
Heureusement que les jeux DS sont gratuits. :D

Prototype chelou

Tout le monde parle de Prototype et de son complémentaire Infamous comme des GTA à super pouvoirs, aux airs de blockbuster ciné de l’été. Ca me rappele surtout Le Pouvoir de la Force et son héros formaté pour un public de jeunes bourrins à la tête rasée. Deux heures de Transformers et d’explosions devant un écran géant, ça va encore. Mais devoir prendre la manette et faire tout soi-même pendant des dizaines d’heures, dans un jeu qui se tape un moyen 7/10… Mieux vaut avoir les mains libres pour le popcorn.

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Le conduit sombre qui sent pas très bon

Ha ha. 5/10 dans ta gueule. “Ouii, nous on va faire du FPS sur Wii parce qu’on s’est rendu compte que les autres éditeurs ne s’y intéressent pas ou font des mauvais portages.” qu’ils disaient chez High Voltage quand ils présentaient The Conduit. Le jeu finit estampillé “aussi bien que Red Steel”; ce qui est loin d’être un compliment. Les reproches sont surtout axés sur les niveaux organisés en couloirs et l’intelligence artificielle risible. Être le borgne au pays des aveugles ne suffit donc pas à convaincre tout le monde, et le jeu se voit reproché de faire peu pour le genre comme pour la console. Je suppose qu’il reste un intérêt pour ceux qui n’ont jamais joué à un FPS et/ou une console next-gen.

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A partir d’ici, la taille des tests diminue. Parce que les notes sont moins clémentes, ou les jeux moins attendus. Overlord 2 et Indiana Jones Staff of Kings se morflent un 4/10 chacun. Le genre d’articles-massacres toujours plaisant à lire. The Munchables est un jeu Wii bien mais pas top à 6/10, et Tiger Woods PGA Tour 10 est content de son 7/10 pour un jeu d’Electronic Arts accusé d’être exactement le même que l’année précédente (EA ferait ça ? Nooon…).

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Le magazine n’est pas fini, mais on va pas s’étaler sur la partie Retro et ses reproductions en pixels pleine page. C’est beau et passionnant pour les vieux joueurs.

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Après c’est le courrier des lecteurs, et des tableaux pour rappeler les meilleurs titres pour chaque consoles et les dates de sorties des prochains. Les seules publicités du magazine apparaissent à la fin et n’ont pas dû rapporter des masses. J’apprécie aussi que tous les tests et articles, à la différence de chez nous, ne sont pas signés en grosses lettres par leurs auteurs. Peut-être qu’en dehors de nos frontières, le message est plus important que le messager.
Mais l’herbe est toujours meilleure chez le voisin…