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Le jeu UFC indispusté de THQ pète des records de vente. Toujours curieux, j’en ai bloqué une retransmission sur la TNT pour comprendre. J’ai attendu en vain l’action pendant une bonne heure, mais tous les combats finissaient avec les adversaires dans les bras l’un de l’autre pour se faire des clefs à l’orteil.
Même le match du monstrueux Kro Cop a fini en eau de boudin parce que, ouille maman, ses doigts ont atterri dans l’oeil du turc qui lui faisait face. Mais il paraît que la discipline s’est beaucoup assagie pour être diffusable à heure de grande écoute.

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Sois doux choubidou

Pour ce qui est du jeu lui-même, pas grand chose de plus excitant visuellement. Quoique, les combattants ont la peau encore plus plastifiée et luisante. Leurs mouvements saccadés ajoutent un troublant sentiment de toute première fois, qui sent bon la boîte à chocolats…
Comme d’autres jeux de domination en ligne basés sur les statistiques de victoire, UFC est plombé depuis sa sortie par des Rage Quit (en français “déconnexions précoces”…). Un acte d’une couardise que les plus machos associeraient traditionnellement à l’homosexualité..
Et quand j’imagine le public de bourrins, de l’évènement comme du jeu, je ne peux m’empêcher de revoir ces gros durs qu’on peut croiser dans la rue avec un polo rose (“saumon” pour pas les vexer) et une sacoche-banane sous l’aisselle, tel un sac à main de madame.
L’hyper-virilité rejoint donc la Gay Pride, sans le savoir, dans la vie comme dans les jeux vidéos. Et c’est mignon de les voir se toucher le bout, tels des extrêmes qui se rejoignent.

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“…et il prend son pied ! C’est formidable !”

Alors attention, je n’ai rien à dire à propos de la sexualité des fesses de tout un chacun. Par contre, ça me fait bien rire les gros butors qui, sous prétexte d’hormones maximales, se retrouvent dans des situations plus ambigües qu’ils ne semblent réaliser.