Les jeux vidéo sont une affaire de passion. Toutes ces grandes boites qui s’emboîtent pour l’amour des joueurs, c’est beau. Et les procès à la pelle pour l’amour des avocats, c’est tellement glamour.

  • Notons d’abord l’imminente descente des hommes de Mario boulevard Voltaire pour abattre les magasins parisiens. Je les avais pourtant prévenus avec leur “linkers” en vitrine : “pour pirater heureux, il faut pirater caché”. On verra si le boulechite qu’ils m’avaient servi leur servira devant M. Le Juge…
  • Saluons ensuite les petits chouineurs de Red Octane, les partenaires de Harmonix sur le deux premiers Guitar Hero, qui refusent d’implémenter la compatibilité du troisième opus avec les guitares de leur concurrent RockBand. En gros ils boudent leur ex, et c’est les enfants qui morflent.
  • Enfin parlons des pauvres ères de chez Activision qui croyaient faire une affaire avec Guitar Hero; pour l’instant ils collectionnent les ennuis. Tout d’abord les “Romantics”, interprètes originaux de “What I like about you” (GH80), reprochent à la reprise de leur titre d’être trop fidèle. Rien que ça. Et d’autre part les procès de consommateurs pour publicité mensongère de la version Wii de GH3, qui se révèle être en son mono lors du premier pressage. La société n’ayant pas voulu retirer son produit des étals, et ne proposant pas d’échange du produit avant 2008, se retrouve dans le caca.

Incompétence et précipitation se marient toujours aussi bien avec les marchés en expansion. Entre les affaires de gros sous et les petites magouilles, le jeu vidéo devient certainement grand public. On trouvera peut-être les prochaines révélations sans maquillage de nos héros virtuels dans Voici ou Public, et les parachutes dorés des fusionneurs dans les petites colonnes des quotidiens.