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L’enthousiasme nous submergeait à l’orée de ce mois de Rocktobre, en anticipant la sortie de Brütal Legend. Les bandes annonces et la promotion de Jack Black, voix principale du jeu, nous promettaient un délire vidéo-ludique de rock’n’roll et de connivence pour une fois libéré des instruments en plastique. La démo gracieusement téléchargeable présentait le début d’un jeu qui semblait être un God of War matiné de blagues plus ou moins grasses, et d’une bande originale qui fait remuer la tête.
“Attention à la marche, tout le monde descend…”

RTS WTF ?!

Mais avec les premiers tests, c’est la soupe à la grimace qui est servie dans les écuelles des joueurs. La faute à un gameplay inattendu et difficile à appréhender, basé sur un des genres les plus maudits sur console : la Stratégie en Temps Réel (Command & Conquer, WarCraft).
Au point que devant les escouades de joueurs occasionnels détalant dans la plus grande confusion, Tim Schafer, le producteur star du jeu (Monkey Island, Maniac Mansion), se fend d’un courrier à la communauté et aux journalistes pour expliquer que “non, c’est pas vraiment du RTS, je vais vous expliquer comment jouer…”.
Des explications qui auraient eu pour une fois leur place dans un mode d’emploi, autant qu’il eut été judicieux d’inclure dans la démo, comme dans les présentation promotionnelles, ce qui constitue les deux tiers du gameplay du titre.

Le principal responsable de ce hoquet est sans peu de doutes le département marketing d’Electronic Arts, qui a fait prendre l’ascenseur émotionnel à tous les joueurs qui attendaient impatiemment le titre.