Le seule image pour le récemment annoncé Bomb Monkey sur l’Eu-shop 3DS rappelle maladroitement une des caricatures qui avait fait scandale en 2005. Essayez un peu d’y voir autre chose dorénavant…



(Je saute sur l’occasion pour mépriser le magasin virtuel de la portable de Nintendo. En voyant se développer le marché dématérialisé, on a pu croire à la mondialisation des jeux vidéo. On s’est peut-être dit que maintenant, avec le réseau des réseaux comme diffuseur, l’époque où l’on se galérait avec les jeux importés de Final Fantasy sur Super Nes ne seraient plus qu’un souvenir.
Mais rien n’a changé dans le monde virtuel. Nintendo sort les jeux dématérialisés au compte-goutte selon des règles que lui seul connait. Au mieux c’est un jeu WiiWare et un jeu 3DS par semaine, en comptant les jeux émulés qu’on a déjà payés dans des vies antérieures.
Exemple le plus cruel : on attend toujours des nouvelles de Sakura Samurai. Le jeu de Grounding publié par Nintendo est disponible sur les 3DS connectées aux marchés japonais et américains, mais toujours interdit d’Europe.
Et quand des jeux notables sortent et qu’ils n’ont pas l’air aussi minables que le singe terroriste ci-dessus - comme disons le récent Rolling Western, qui a l’air d’avoir pris plus d’un mois de travail - c’est au prix abusif de dix euros. Et par-dessus ce marché de voleurs, la majorité des titres sont des bondieuseries de jeux de puzzle plus ou moins déguisés.
Ils nous emmerdent avec leur obsession de la réflexion, leur Pushmou, leur Dr Laytophile, et la légende des donjons-puzzle de Zelda. A la moindre énigme dans le prochain Kid Icarus, leur console va apprendre à voler contre les murs. Il serait temps de prendre en compte les joueurs qui ne cherchent qu’action et violence grand spectacle.)