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Le numéro 84 du magazine anglais GamesTM se réserve quatre pages pour vanter les mérites de Sims 3 (je me refuse à dire “les” Sims, on dit pas je joue “aux” Pokémons mais “à” Pokémon alors bon). L’article se concentre sur le système de jeu, et vaut toujours autant de passer la manche pour trouver du journalisme vidéo ludique.
Deux phrases m’ont quand même fait tiquer, tant on fini par croire que certains jeux ont plus les pieds sur terre que la réalité dont ils s’inspirent.

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Pour s’assurer que vous sortiez de la maison de temps en temps, un Sims enfermé trop longtemps peut pêter un câble.”

Par son gameplay, le jeu qui absorbe la vie de tant de joueurs profite d’un paramètre obligeant l’avatar virtuel à sortir de chez lui.
Une belle phase pédagogique, renforcée par un malus scripté et reconnue par le jeu autant que par le joueur. Ah si c’était aussi clair dans la vie, on pourrait anticiper tous ces vieux fous qui passent leur temps devant Drucker et Pernaud, et se mettent à la fenêtre une fois l’an pour tirer sur des jeunes un peu trop vivants.

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Se faire de nouveaux amis, bien dormir, ou faire un bon repas améliore le moral et l’efficacité au travail et à l’école.

La valeur du travail et de l’éducation dépendent du bien-être des gens. Si c’était pas programmé dans un jeu, j’y croirais même pas.
Alors que dans la vraie vie, la politique nous apprend à détester notre voisin. Les chaînes de télé nous bordent à une heure du matin (Fringe hier sur TF1, je dormais merci), et c’est MacDonald qui nous donne la valeur d’un repas équilibré…

Si Neo avait su tout ça avant de sortir de la Matrice, il aurait choisi la bonne pillule. Celle qui ne l’oblige pas à marcher sur la tête, dans la réalité d’un monde insensé et auto-destructeur.