L'occasion fait le larron
Par Game B le 20 décembre 2008 - Ça dénonce grave.5 minutes
Les éditeurs commencent à se plaindre lourdement du recyclage des jeux dans les magasins d'occasion. Mais les joueurs de défendre ce moyen de payer leur dose moins chère, que les éditeurs c'est que des requins qui veulent encore plus de sous.
Et c'est bien légitime.
Mais pourquoi défendre des magasins d'occasions tenus par des incompétents qui se font de l'argent sans participer à l'économie vidéo ludique ?
70 euros le jeu c'est trop cher pour certains titres. Et le marché de la seconde main permet de jouer à des jeux un peu plus originaux que les blockbusters, même si la finition est bien en-dessous (Senko no Ronde, Dead Rising). On est bien d'accord là-dessus.
Recelle, magouilles, et glaire de fanboy
Les magasins d'occasion sont soit des grandes chaînes (Game, Micromania, etc) soit des petites boutiques indépendantes. Les enseignes présentent des rayons clairs uniquement composés des jeux classés par hiérarchie de popularité ou de prix. Les boutiques, elles, mélangent souvent les jeux avec leurs autres produits : japanimes et goodies, et vieilles consoles collector à prix d'or. Les deux sont bien au courant de la côte des jeux, et on est plus à l'époque où l'on pouvait trouver Final Fantasy 3 US sans boîte à 60 francs l'année de sa sortie parce que le vendeur n'y connait rien. Un Street Fighter Anniversary est encore à plus de 30 euros, quand tous les autres jeux Xbox naviguent en-dessous des 10 euros. Vous pouvez encore payer un Valkyrie Profile plus de 100 euros en 2008.
Par ailleurs, les écarts de prix entre les jeux très récents neuf et d'occasion de nos jours dépassent le risible. Vous économiserez entre 5 et 10 euros seulement pour un jeu déjà défloré par un autre (voire plus) joueur. Par contre, si vous venez vendre votre jeu, vous en tirerez maximum 30 euros s'il a moins de deux mois et propre comme un sous neuf. Pour le reste ça ira de 5 à 10 euros au lance-pierre. Les bénéfices pour le revendeur peuvent ainsi monter à 100%, qu'il justifiera par la prise de risque et la surface de vente.
J'm'y connais à fond en jeux vidéo de PES à Gran Tourismo !
Et rien de cette manne n'est reversé ou réinvesti dans le secteur vidéo ludique. Un jeu peut être revendu quatre ou cinq fois, apportant une centaine d'euros aux chaînes de magasins pendant que l'éditeur du jeu voit s'afficher une unique vente dans son listing.
A une époque lycéenne où jouer à la Super Nintendo restait un secret coupable, les magasins dédiés aux jeux était des endroits où les joueurs pouvaient se retrouver pour glairer des heures sur Street Fighter et se conseiller tel petit jeu de plateforme pas du tout connu sur Megadrive. Ainsi, si l'argent ne retournait pas dans le portefeuille de l'éditeur, il servait un peu à développer la vie de la communauté bien avant internet et Xbox Live.
A quel type de vendeurs profite maintenant cet argent ?
Dans les chaînes de magasins, ce sont des jeunes trop cool force-de-vente formés à la manipulation de mères de familles ("prenez lui Barbie Cheval elle va adorer" et ne touchera plus à un jeu de sa vie) qui ne sont au courant uniquement des dates de sorties de PES et GTA. "Rock Band 2 ? Ah non, le 1 est sorti cet année. Alors pas avant 2009, hein."
A des gens comme nous qui maitrisons le pouvoir obscur de l'internet, un dialogue n'apportera que consternation : je travaille pas là-dedans, et j'en sais plus que lui, ET il me prend pour une bille. On y retourne uniquement pour avoir son Gears of War 2 neuf sous le comptoir, un jour avant les grandes surfaces.
Ah non celui-là j'le vends pas
Dans les boutiques indépendantes par contre, c'est des vrais fans ! Le gardien de comptoir pourra vous parler des heures de Metal Gear Solid, ou des variations de qualité au fil de la saga Tomb Raider. Par contre faudra pas espérer en placer une, c'est lui le plusse fan. La preuve, regarde, il a la version collector encore sous blister. Mais non, je la vends pas, c'est juste pour montrer que je l'ai.
Et c'est trop ton pote, jusqu'à ce que tu ramènes KOF 2002 Xbox parce qu'il ne passe pas sur la 360. Pourtant il est indiqué sur la liste de retro-compatibilité dont on parlait l'autre jour, quand on comparait avec la PS3. "Mais je sais pas si tu l'as pas copié le jeu. Si je le reprend après tout le monde va le faire et je peux fermer boutique, tu comprends ?"
Papoter entre joueurs ça n'a pas de prix, pour le reste il y a la carte bancaire...
Mano a mano
Le salut se trouve sur l'internet. Zombie Zone (aka Oneechanbara) sur PS2 s'y trouvera à 10 euros, quand un vendeur remettra en cause jusqu'à son existence même ("je l'ai pas, je connais pas, donc ça n'existe pas"). Le système de revente directement entre particuliers permet d'avoir des prix beaucoup plus abordables, et l'argent versé à un joueur a de bien plus grandes chances de servir à l'achat d'un titre neuf.
Des inconvénients, de notre amie La Poste à des description mensongères, peuvent arriver. Mais on est en relation avec des joueurs, pas des speculateurs de bas étage ou des gameurs nerdz qui défendent leur fanboyisme derrière un comptoir.
Bien qu'un peu réducteur, cet avis se base sur l'expérience plutôt que des idées reçues ou de belles tirades libertaires, pour contre-balancer l'idée un peu facile que les éditeurs veulent juste notre fric et les magasins d'occase sont trop les Robins des Bois du jeu vidéo.
Commentaires
En ce qui me concerne, l'occasion c'est du peer-to-peer ! J'achète que sur 2xmoincher, priceminister ou ebay ... et j'y vends aussi.
Chez Gressmon, le client est roi.
Déjà ça commence mal.
jouer à des jeux un peu plus originaux que les blockbusters, même si la finition est bien en-dessous (Senko no Ronde, Dead Rising).
Batard (>_<)
Sinon le reste est tellement vrai que ça fait plaisir, j'en profite juste pour rajouter une couche de fiel sur les indépendants aux occase franchement prohibitifs,
( 80€ pour Ikaruga GC en occase, contre 12€ chez Gromania... )
Et les kékés des grandes enseignes qui te fixent de leur oeil torve lorsque tu recherche un titre moins populaire.
( Je me souviendrais toujours de cette tête d'abrutis lors de ma demande sur God Hand.... 30€ d'occase en plus ! )
B, je te trouve assez dur avec les revendeurs et incomplet dans ton papier ;)
ce modèle économique existe depuis bien longtemps dans l'industrie du livre, les ventes se font une première fois, puis toute l'occasion est au bénéfice des libraires. La seule condition, c'est un cahier où l'on note la provenance de la marchandise (pour prévenir le recel).
Que l'argent soit réinjecté ou non dans l'édition, ce n'est pas leur problème : C'est celui des éditeurs ! Et si on commence ainsi, où est ce qu'on s'arrête ? L'antiquaire verserait des droits sur les meubles et babioles qu'il refourgue à Fabergé ou la roche bobois ? Et si je veux revendre ma vieille R5 à un ami, je serais obligé de verser de l'argent à renault ?
Je prendrais la défense des commerces, parceque d'une ils se font très peu de marge sur un jeu vendu neuf. De deux parceque l'occasion permet de jouer quand on n'a pas vraiment d'argent. Je fréquentais assidument ces boutiques à la recherche de bonnes affaires, et honnêtement si j'avais du payer plein pots tous les jeux depuis l'époque de la PC Engine, la criminalité dans mon quartier aurait certainement augmenté (disparition de sacs de vieilles, kidnapping de caniche etc...) Je suis content d'avoir pu jouer en dépensant peu, simplement parceque la primeur d'avoir quelque chose de neuf et clinquant ne m'intéresse pas. C'est aussi pour ça que j'achète des livres d'occasion.
La problématique, c'est surtout : que doivent faire les développeurs pour que leurs jeux se vendent neufs plutôt que d'occasion ? Dans les années 90, le même problème a été soulevé au japon par le CESA. C'était l'époque de Resident Evil et compagnie, et les gens s'amusaient à acheter RE à l'heure de sa sortie pour le claquer et le revendre dans la semaine, voire la journée. Résultat, la semaine de sa sortie, RE dans le bac à occas' à akihabara ? Dans ce cas pourquoi acheter du neuf ? Le marché de l'occasion a donc été tout simplement déclaré hors la loi. L'interdiction a toutefois fait long feu puisque si les grandes enseignes (qui font déjà de bons bénéf sur le neuf) ont joué le jeu, les petits détaillants qui vendent moins de jeux (et avec une marge plus réduite) ont continué plutôt que de mettre la clef sous la porte.
La réaction de Capcom a alors été intelligente : Leurs titres sortaient un ou deux mois plus tard avec des bonus. Director's cut, Dual shock edition etc... Les multiples versions des RPG atlus pour megami tensei, c'est à peu près la même chose. Un petit surplus de contenu dont le but est de détourner de la version occasion -et pourquoi pas faire quelques ventes supplémentaire auprès des "déjà fans" qui voudraient tester les nouveaux persos et niveaux.
C'est aussi à cette époque là qu'a été décidée de sortir les gros titres réédités en version budget -les platinum, gold, antimoine et tout le tralala d'aujourd'hui, ça vient de la.
Le problème a donc déjà été posé par le passé. Et des solutions pas si idiotes ont été trouvées. Aujourd'hui ça passe évidemment par du contenu téléchargeable (qui n'empêche pas l'achat en occasion, mais qui surtout fait que le joueur conserve le jeu plutôt que de le revendre) et la durée de vie des modes online.
Pourquoi les éditeurs de jeux gagneraient de l'argent sur quelque chose de déjà vendu quand un éditeur de livre ou de DVD ne le fait pas ? c'est un avis tout personnel, mais j'estime simplement qu'ils sont trop gourmands et ne cherchent pas de solution. La plus simple, évidemment, c'est de taxer les gens.
Je répondrais non merci, on a déjà un gouvernement qui s'en charge très bien tout seul. Je n'ai pas envie de voir arriver sur les jeux neufs ou d'occas une "contribution sociale à la revente", si tu vois ce que je veux dire...
Merci Reyda.
C'est exactement ce genre de propos basé sur le portefeuille des pôvres joueurs et des pôvres revendeurs, agrémenté de légendes urbaines sur le Japon, finissant sur ces salauds de capitalistes, auquel mon article s'oppose.
La seule expérience que tu mets en avant, c'est que c'était viable (et avait même du charme ajouterais-je) avant l'arrivée des grandes enseignes et internet. On est d'accord là-dessus. Mais c'est finit maintenant, ce sont les chaines de magasins d'occase les vrais requins de capitalistes qui se font du beurre sur ceux qui ne peuvent pas acheter du neuf.
Je suis pas pour les DLC exclusifs à l'achat ou une taxe sur l'occasion. Et si ces magasins proposaient vraiment des prix intéressants et une culture vidéo ludique, je les défenderait. Mais ils ne proposent aucun service supplémentaire qu'un Carouf ou Virgin, en dehors d'économiser 5 misérables euros ! Ils peuvent bien tous crever la bouche ouverte dans le caniveau, ces chiens profiteurs de crise. Pour l'occase, ceux qui ont compris leur intérêt vont sur internet.
Et d'ailleurs, si c'était ce genre de magasins qui avait permis au jeux médiocres de subsister grâce à la revente ? Sans revente ni droit à l'erreur, les consommateurs auraient été probablement plus exigeants, et peut-être qu'on aurait évolué vers un marché fait uniquement de jeux bien...
Niveau hypothèse à l'emporte-pièce, ça vaut ton raisonnement. ;)
En même temps, le jeu vidéo devrait il se limiter à être un passe temps de riche ?
Il y a un argument important que je ne vois pas dans notre jouet verbale : il y a de nombreux pays qui pratique la location de jeux et malgré tout les éditeurs ont toujours fait avec. Ces jeux identiques aux jeux neufs, disponibles à la sortie du titre tant convoité, font eux aussi concurrence aux jeux neufs. Cependant ils permettent à des joueurs pas forcément fortunés de jouer à plusieurs jeux par moi. Rends toi compte, l’ami : 70 euros !! 70 ! Ca fait plus de 450 balles ! alors qu’il n’y a pas si longtemps on payait les jeux 200 ou 250 francs…
“Mais c’est fini maintenant, ce sont les chaines de magasins d’occase les vrais requins de capitalistes qui se font du beurre sur ceux qui ne peuvent pas acheter du neuf.”
c’est pas logique comme discours. Tous les commerces qui font de l’occasion de font du beurre sur ceux qui ne peuvent pas acheter du neuf alors ? Fermons toutes les boutiques qui font de l’occasion … On verra si les vertueux éditeurs sortiront leurs jeux bloquebeusteurs à 30 euros.
Dans le même ordre d’idée, fermons les bibliothèques, c’est horrible tous ces livres qui ne rapportent rien à leurs auteurs et leurs éditeurs ! Si je fais la comparaison, ce n’est pas innocent : le jeu vidéo, un produit culturel comme un autre, devrait aussi être accessible aux personnes qui n’ont pas beaucoup de moyens. Alors ok, y’a peut être moins de culture dans un ICO que dans un Zola, mais c’est également une création de l’esprit, et en ce sens sa diffusion ne peut qu’être bénéfique…
Je me souviens du discours de l’industrie du disque à la sortie du CD : “le cout de fabrication des CD est ridiculement bas ! bien sûr c’est cher parce que nous sommes au début de cette nouvelle ère, mais bientôt ce sera la musique à bas prix pour tous !”
20 ans après, le constat c’est quoi ? Des cd à 20 euros à la fnac trois mois après leur sortie -_- et curieusement c’est chez les petits disquaires que tu peux faire des vraies affaires… Souvent en occasion, comme quoi …
Je ne veux pas faire confiance au bon sens des industriels, car ils nous ont montré à de multiples reprises que quand on satisfait leurs exigences ils nous enculent de plus belle : eh oui, y’a plus personne pour leur faire de l’ombre.
ben heureusement !
Non, désolé, ce ne sont pas 5 misérables euros. Pour un jeu à la con sur Xboite ou PS3, tu peux économiser entre 20 et 25 euros. En gros, ça fait 2 ou 3 jeux là où tu ne peux t’en payer qu’un. Et que dire des jeux sortis (hors platinum &cie) il y a deux ans ou plus ? Tu penses peut être que les éditeurs les rééditeraient juste pour te faire plaisir parce que tu l’as manqué à l’époque ? Le marché de l’occasion a une réelle utilité ne serait-ce que pour le fait de pouvoir se procurer d’anciens titres qui ne sont plus édités depuis un bail.
Et d’ailleurs, si c’était ce genre de magasins qui avait permis aux gemmes méconnues de subsister dans les communautés de joueur ? Qui permet à un joueur, sur les conseils d’un ami, d’aller acheter God Hand pour 15 euros plutôt que de chercher à le pirater après avoir constaté qu’il n’est plus en vente nulle part.
Si tu retournes le problème, tu verras que c’est un peu plus complexe que tu veux nous le faire croire ;)
Je ne dis pas que les boutiques sont peuplées d’angelots, mais je ne vois pas non plus ce qui les forcerait à créer cet utopique “espace de jeu culturel” dont tu parles. Ce sont des commerçants, pas des assoc’ !
“Sans revente ni droit à l’erreur, les consommateurs auraient été probablement plus exigeants, et peut-être qu’on aurait évolué vers un marché fait uniquement de jeux bien…
Niveau hypothèse à l’emporte-pièce, ça vaut ton raisonnement. ;)”
C’est plus de l’emporte pièce, c’est de l’emporte-lingot… Vois les ventes de titres comme Kawashima, qui un an, deux ans après sa sortie se vend toujours aussi bien en neuf. Communication autour du titre, chaîne de fabrication intelligente, intemporalité du titre, qu’on aime ou pas Kawashima, c’est un modèle qui peut se poser en réponse à ces soucis de l’industrie…
problème avec les "quote" quote codec... je sais pas comment régler ça désolé :'(
De toutes façon le quotage c'est juste un essai de réfutation point par point peu élégant.
Tu te bases sur beaucoup de généralités, tu balances des "tu" et des "ils" en disgressant dans tous les coins. Mais tu ne prends pas en compte ce que je te dis quand je te parle de sites d'occasion sur internet qui prennent le relais de toutes les qualités que tu défends pour les magasins.
RTFA : ce n'est pas le marché de l'occasion que je remets en cause, mais les chaînes de magasins basés dessus. Le marché de l'occasion entre particulier peut exister et faire toutes les belles choses que tu dis sans ces satanés magasins.
Il y a eu un scandale récemment d'une enseigne anglaise de magasins de jeux d'occase qui envoyait ses employés acheter les stocks en promo dans la grande distribution, pour les revendre majorés à ses clients (in GamesTM). Si tu vois ce que je veux dire.
Par contre, il y a un peu plus longtemps, vers 1992 et jusqu'à 1996, on payait ses jeux Super Nintendo neufs au minimum 450 Francs :-)
désolé pour le quotage, c'est un des seuls moyens qui permet de "simuler" une conversation où l'on échangerait des arguments à peu près simultanément sur le même sujet. Bref.
Je te trouve pas très sympa de chercher à ridiculiser mes propos en disant que je me base sur beaucoup de généralités alors que ton article en est truffé ! Le mec qui veut pas te reprendre ton KOF, l'autre qui conseille Barbie sport équestre, ce ne sont pas des exemples très scientifiques hein...
Pourquoi répéterais-je ce que tu dis déjà, à savoir, qu'il existe désormais un marché sur le net ? Tu l'as déjà écrit, je ne vais pas faire le perroquet ^^
Et pour renvoyer l'ascenseur dans l'autre sens, il y a eu un autre scandale impliquant les grands chaines et pénalisant les petits revendeurs.
M'enfin, vu que tu sembles les hair tous autant que les autres, ça ne doit pas faire une grande différence ^^
Désolé si tu n'aimes pas les boutiques, mais perso j'aime bien entrer dans un magasin, voir des trucs qui brillent partout, et repartir avec un jeu dans ma poche, sans avoir a attendre un payment paypal, un envoi postal, un facteur qui glisse le papier sous la porte sans sonner etc... Chacun son truc !
**s'imisse un peu dans le débat**
Juste pour dire que je rejoins l'avis de Game B dans ce cas là, car depuis tout à l'heure reyda, tu dis que ces magasins permettent de ne pas faire du jeux video un "sport" de riche, mais ces chaînes, dans ce genre de cas n'y sont pour rien, en tout cas en ce qui concerne les jeux récents ^^'
Parce que justement, pour les jeux ps3, quand tu penses que devil may cry 4 sortis il a déjà 1 an et toujours a 50€ en occase au lieu de 60€ neuf chez Game, ou en encore burst limit à 49€ au lieu de 59...
Et si tu regardes bien, pour les jeux très récents comme les habituels PES et FIFA de la saison, c'est réellement avec 5€ de réduction par rapport au neuf qu'ils sont vendus...
on se demande qu'elle économie on fait :/
Et des exemples de ce genre, il y en a malheureuselent à la pelle... :(
Voir même, expériences personnelles là par contre, Virtua fightua V chez micromania, passé a 15€ en neuf et disponible à 20€ en occaz' Oo
Et quand on vavoir le vendeur pour leur parler de cette erreur, on se tappe juste un: "Ca a baissé hier, mais si vous le voulez tellement, prenez le neuf et puis voila" ...
Quel super geste commercial...
Ca donne envie de continuer à fréquenter ce genre d'endroit, non?
Ou le vendeur de chez Game qui vous dit quand vous venez vendre une psp:"Oui, je sais c'est pas beaucoup (il proposait 100€ pour psp s&l avec une ms 2go officielle sony et 3 jeux), vous devriez aller voir chez megasoft (une petite boutique privée), nous on est des crevards"...
Enfin bref, c'était mon petit apport, pas franchement indispensable ^^'
Et je plussoie aussi au passage kwyxz, en ajoutant que l'on trouvais même dragon ball hyper dimension à 499FR (soit 80€ à peu pret :/) à sa sortie dans son packaging le plus simple.
Salut Ginjou, merci pour ton témoignage !
effectivement, mea culpa: faut que je revoies les prix à la hausse de 50 francs, parceque les prix de l'ordre de 250 balles c'était plus les cartouches game boy, game gear, et megadrive.
d'un autre côté, y'avait une plus grande disparité de prix : les jeux super nintendo étaient sans doute les plus cher (si on exclut la neo geo) et culminaient entre 350 et 450 balles, avec des pointes pour street fighter II à 590...
la cartouche Snes, le bluray du passé ? ^^
Les cartouches SNES étaient horriblement chères, avec du 450 F mini pour les jeux Nintendo, 490 F mini pour les jeux tiers (c'était même 590 F au début pour des titres comme Final Fight ou Castlvania IV) et Street Fighter II c'était carrément 690 F ! Tellement cher que mes parents avaient purement et simplement refusé de me le payer.
Pour la Megadrive c'était en effet moins cher, avec des prix généralement autour de 390 F (comme les cartouches tiers sur NES quelques années plus tôt), l'exception restant le célèbre Virtua Racing et son chip dédié à... 790 F !
Oui mais virtua racing il etait enorme :)
Mes parents me l'avaient acheté en combiné anniv+noel :-)
PS: tiens en parlant de vente de jeux, le prix est pas le seul frein... j'ai tenté aujourd'hui d'acheter un jeu DS (oui je suis un guedin ouf dans ma tete) pour belle maman (oui c'est une casual... argh). Fnac, micromania, score games (x2), recycle games... aucun n'avait ce foutu professeur layton.. alors qu'il est dispo en 10 minutes sur la mule.. ca fait mal....
Qu'il soit dispo ou pas sur la mule n'est pas un problème;
le truc c'est que le jeu est vraiment bien.
et qu'on peut pas le trouver.
Bridage de la qualité des jeux pour vendre les ,merdes casual (genre mindscape) en stock ?
Bah la je dirais que cette année c'est "léa passion qqchose" qui vend... il y avait meme des sacs de goodies offerts >_<
Te retrouver dans un rayon jeux videos avec des gamines de 10-12 ans, c'est spécial...
Je plussoie pour les jeux Megadrive à 400 balles. Et aussi pour les "pénuries organisées" pendant les fêtes.
En revanche, j'aime beaucoup mon revendeur d'occasion, qui me propose de lui rapporter les jeux s'ils ne me plaisent pas par exemple, et pratique des prix très raisonnables.
Je plussoie pour les jeux Megadrive à 400 balles. Et aussi pour les "pénuries organisées" pendant les fêtes.
En revanche, j'aime beaucoup mon revendeur d'occasion, qui a plein de choix, me propose de lui rapporter les jeux s'ils ne me plaisent pas, et pratique des prix très raisonnables. Je suis donc bien contente de lui filer un peu de fric, plutôt qu'à Carrefour ou Micromania.
Aaaah je suis une boulette.
Si tu connais une boutique sympa, tu peux lui faire de la pub !
Let's go!
Monde Meilleur 7 rue des Lois 31000 TOULOUSE
Merci :)
Quel débat! Mais quel débat:) Alors moi je viens ajouter que je suis d'accord sur le fait que les vendeurs de gds surface et de chaine de jeux vidéos sont à ch****.(Quand je pense que toutes ces filles qui vont finir par le manger le cheval(merci les jeux Alexandra Lederman)).Bref moi pour les jeux je fuis les chaines de jeux (Game,Micromania...) car je trouve odieux leur promos pourries genre "revendez votre DS et 8 jeux et vous aurez la ds lite pour 1 euros (WTF?!) mais aussi parce que leurs jeux d'occasions coute un bras et au moins 30 euros(si si même léa passions décore tes toilettes).De plus lprix des jeux d'occase est fixé UNE fois et n'est jamais revu à la baisse c'est pour ça qu'on peut trouver par exemple Bioshock à 21 euros d'occase et 2mètres plus loin à 15 euros .Donc moi j'achète soit sur le net à des particulier ou dans la petite boutique indépendante pas loin de chez moi !Car eux ils connaissent les dates de sorties,leur occasions sont accessibles et ils se plient en 4 pour vous trouver le jeux si il est pas en vitrine,il reprennent vos jeux à des tarifs honnêtes et savent vous conseiller !(une sorte de paradis sur terre).
Golden Games
2 av Clemenceau 57100 THIONVILLE
Je plussoie Menstruel, Monde meilleur est une excellente boutique de jeux d'occaz' avec des vendeurs compétent (enfin le gérant l'est, après l'autre vendeur moins mais bon).
Bref, j'arrive après la bataille mais je me permet de commenter un peu l'article et le débat qui a suivit:
L'avantage des boutiques d'occasions c'est qu'à part le fait qu'on peut parfois trouver des jeux introuvables ailleurs, c'est aussi que voilà, on a le jeu entre ses mains, prêt à être mis dans sa console, et c'est ça qui est agréable par rapport à internet. Internet, t'arrive, tu mets dans ton panier, tu paie et tu le reçois chez toi une semaine plus tard. C'est simple, automatisé, mais ça n'a pas du tout la même saveur que de trouver un jeu chez un de ces revendeurs anonyme après l'avoir cherché pendant un long moment. Il faut aussi prendre en compte que les boutiques, que ce soit les grosses chaînes ou autre, ne font quasiment pas de bénéfice sur la vente de jeux et de consoles neuves, et que c'est grâce aux reventes qu'ils se font du fric. Alors ouais y a des abus (racheter 14€ un jeu DS sorti le mois même et qui coûte 40€ pour ensuite le revendre 30€, c'est abusé), mais pour les éviter faut trouver les bonnes boutiques avec des gens qui s'y connaissent réellement.
Que tu préfères le pratique à la satisfaction personnelle, c'est ton choix, mais je ne pense pas que ce soit une raison pour répondre violemment à ceux qui n'ont pas le même point de vue.
@Osi-chan : Oui, bon Calme-toi. "Ceux", c'est juste Reyda. C'est pas si grave, et c'est pas son point de vue qui me pose problème.
C'est dommage de réduire le débat à la boutique du coin et son vendeur sympa. Le plaisir de chiner dans les boutiques je le conçois; le désir consumériste et tout le tintouin je le partage.
Mais ces petits magasins font place à des chaînes comme Games ou Micromania, qui sont aux antipodes de cette conception du commerçant de quartier, et peuvent influer à leur avantage sur le cours réel de l'occasion par monopole. Et là finit les "perles-à-pas-cher" et autres découvertes. Les prix sont sur des listings, et les vendeurs ne fonctionnent qu'avec ça.
Où sera le plaisir de chiner quand toutes les occasions seront vendues au même prix sur l'ensemble du territoire ?
Le plaisir de chiner pour dénicher la perle rare, à l'heure où tout jeu un tantinet rare est fiché et connu de tous (Ico à 100$ en occase, ici, dans un magasin local..."ben oué, il é rare, keuwa"), je pense que c'est de l'histoire ancienne.
Internet a rendu célèbre ces jeux "inconnus" et ces "perles rares". J'ai acheté, il y a presque dix ans, Secret of Mana, comme neuf, dans une brocante, pour 5€, à un gamin qui revendait le stock de son frangin.
Il y a deux ans, même brocante, Jet Set Radio dans une boite à cd félée avec le manuel saucé dans la boue, 75€.
"ben oué, il é rare, keuwa."
Ca nous apprendra à avoir démocratisé la culture gaming.