Alors ?! Ca te plait les mots ordure ??! BAM BAM !

Je joue toujours à God of War 2. Maintenant je tape des gars pour les faire lire. Ah, niveau pédagogie scolaire c'est autre chose qu'une petite baffe dans la gueule. C'est un peu plus choquant aussi...

Qu'est-ce qu'il est long ce jeu finalement. Tellement long qu'on perd un peu le fil de l'histoire générale à force de courir après les sœurs du Destin. C'est également très dur d'y jouer plusieurs heures d'affilée, tellement l'alternance de baston et de réflexion-plateforme en séquences de 15 à 30 minutes est systématique.
Bref.
Me voilà encore choqué par Kratos Baueur et ses tortures à base d'écrasement de tête. Après le pauvre Hogias et le prince de Perse -que je me disais qu'il commençait déjà à y aller un peu fort-, c'est maintenant un scribe qui prend cher. Il faudra aller jusqu'à arrêter le temps pour empêcher ce vieux sage de se foutre par la fenêtre. On le sauve pas hein, il nous fuit et veut juste mourir avant d'être obligé d'aider Kratos. Le sauver donc, pour le forcer à lire le texte sacré, avant de lui briser la nuque sur les pages du livre.
Hmm.
Parce que Kratos ne sait pas lire, voyez vous[1]. Alors il tabasse avec un bon mépris ces intellos de merde pour qu'il le fasse à sa place ! Et il a bien raison finalement, puisqu'on apprend ensuite que le lecteur doit être sacrifié pour ouvrir la porte. C'est pas très logique mais ça arrange bien pour l'histoire. La fin justifie les moyens, comme dirait Jack.
Pourtant j'adore la violence, hein. Mais là, pfff. Chais pas. C'est pas drôle. C'est pas vraiment justifié. Si le scribe là, il avait une sale gueule et qu'il battait ses gamins, j'dis pas. Mais il supplie le chétif, de toute sa bonne foi. Et que rien à fout', pousse le bouton O, sa tête en sang sur le parchemin. Bim ! Bim !
C'est un peu le même gameplay que d'arracher des pattes à une fourmi. C'est juste de la cruauté.

Notes

[1] . Il ne sait pas "déchiffrer les caractères" indique le jeu. C'est une autre manière d'expliquer de mauvaises notes en français.