Ah cruels remords ! Repensant, à l'occasion des fêtes, au fabuleux Wonderboy 3 de la Master System j'eu la folle idée de payer la version TurboGraphx de la Virtual Console. Reste un gout bien amer dans ma bouche : mes souvenirs sont saccagés par l'infâme conversion. Au programme un dragon qui passe de vert à gris pourri (pour mieux le différencier de l'homme poisson je suppose), et l'homme poisson en question -qui était mon préféré de la vie- à qui on enleva l'armure pour le changer en Casimir du plus mauvais effet.
Je suis bien malheureux.
Et avec les rumeurs d'un prochain catalogue Master System, j'ai peur de me laisser avoir une deuxième fois. Ne serait-ce que pour rattraper cette vilaine tâche sur la douce nostalgie de mon enfance. Reste qu'à l'époque, les portages multi-formats c'était déjà une idée à la con.



Wondeurbouille
Cet épisode, appelé Monster World 2 au gnapon, était un Castleroid avant l'heure. Tel un Symphony of the Night, on récolte l'argent pour améliorer son équipement. On trouve aussi différents petits sorts, boules de feu et tourbillons, à envoyer en faisant bas et saut. Le héros subit les outrages des mauvais sorts draconiens. Il passe ainsi par différentes formes, lézard souris poisson oiseau, qui lui permettent d'accéder aux labyrinthes dans l'ordre croissant avant de retrouver sa wünder-forme originelle.
Le soin apporté au sprite principal de la version Master System, avec une animation différente pour la gauche et la droite respectant ainsi la dextre du héros, touchait déjà notre coeur prépubère de joueur. L'autre point commun avec l'aventure d'Alucard est la qualité des musiques. Un Tu du dim, tu du du dim, tu du du du du dim tu dim complètement entêtant.

Point cocasse, pour accéder à l'inventaire il fallait appuyer sur pause. Mais à l'époque, le bouton était installé sur la console Master System plutôt que sur la manette. J'te raconte pas le cinoche quand la vie vient à manquer dans les derniers couloirs menant aux cruels dragons...


Un jaquette japonaise bien plus jolie que chez nous.