Sauter le requin
Par Game B le 22 octobre 2007 - La Vie vs les jeux vidéo(s).3 minutes
Ting! Ting! Ting! 1-eup!
Est-ce que vous aimez l’abandon ? Tel une prière magique, c’est l’unique moyen de se décharger de ses promesses et devoirs sans aucun effort. Un plaisir coupable, injuste victime d’une image populaire noircie par les bons sentiments. Parce qu’il faut savoir laisser aller quelquefois. Regarder les choses s’écraser et la fourmilière s’affoler. Ça redonne un peu d’humilité et de tolérance, je le conseille à tout le monde.
Et bon lundi bien sûr !
“Jumping the shark”
L’expression de “Jeumpé le shark”, vient de Happy Days. Pour relancer l’audience déclinante de la série fut produit un épisode risible dans lequel Fonzie, trainé par le bateau d’un futur réalisateur de flims avec Tom Hanks, saute en skis par-dessus un requin. L’expression est devenue synonyme d’utilisation de grosses ficelles pour relancer l’audience d’une série.
Au fil des ans, et par extension, c’en est venu à symboliser l’instant du scénario où le spectateur décroche.
Continue ? 9
Et qui n’a pas connu ce frisson de l’abandon devant un jeu. L’instant où, bloqué depuis un peu trop longtemps au même endroit, on a plus le courage de relancer la partie. On se dit “un jour”, et le temps file. Des années après la frustration est encore inscrite dans la mémoire.
Si vous voulez bien laisser vos témoignages ci-après, merci.
Je me souviens de quelques expériences amères :
- Dans MGS2 quand (spoil) le vampire renaît. Déjà l’histoire et le perso joué étaient ridicules, mais là c’était trop j’ai laissé tomber.
- Dans Chrono Trigger, quand l’adaptateur pour cartouches US effaça ma sauvegarde au dernier donjon. Dur.
- Dans la série des Super Mario quand j’ai vu apparaitre les déguisements de raton laveur et de grenouille. Je me suis dit que j’étais trop grand maintenant. Et tous ces trentenaires s’extasiant sur le costume d’abeille du Galaxy, ça m’inquiète.
- Dans Breath of Fire 3, quand il faut marcher des heures dans le désert de la version US. Phase rendue insensée par une erreur de traduction, genre entre “Est” et “Ouest”.
- Dans Zelda Twilight Princess quand j’ai vu la tête des célestiens; des poules à tête de chauve. J’ai repris le jeu quelques mois plus tard par conscience professionnelle (i.e. pour pouvoir en dire du mal librement).
- Dans Vagrant Story après m’être perdu des heures dans la forêt hantée. Cruel.
- Dans Advance Wars 1 dès quand j’ai dû refaire une troisième fois une bataille de 3/4 d’heure. Syndrome répété à chaque épisode.
- Dans Quake 4 quand on galère pour rentrer dans un QG quelconque. Mais je voulais déjà partir au moment où j’ai vu la tronche de punks bleus des ennemis.
- Dans Ultimate Ghost ‘n Goblins à l’arrivée au stage du feu. 4 253 morts ça faisait déjà beaucoup pour un seul homme, j’étais à bout de souffle.
Le seul avantage d’abandonner, en dehors du temps gagné, sera de nous épargner les fins honteuses. Les fins expédiées par une image et un “thank you for playing and donning your thunes suckeur”. Il faudra en parler de celles-là aussi.
Commentaires
La plupart des jeux que j'ai joué sérieusement pour les abandonnés l'ont été par manque de temps ou de moyens (genre materiel qui casse).
Je pourrais pas sortir une anecdote particulière... sauf peut être pour TMNT1 sur NES où j'ai jamais pu survivre dans le technodrome....et le premier zelda NES ou j'ai jamais trouvé l'entrée de l'avant dernier donjon... enfin si mais j'étais trop vieu pour avoir le temps de le refaire....
J'ai sauvegardé à Metal Gear Solid sur Playstation juste avant les combats de fin et sans aucune ration. Du coup, j'avais trouvé ça un peu difficile et j'ai laissé tomber. Je n'ai jamais vu la fin, mais ce n'est pas très grave: tout l'avant aura été amusant.
Le boss final de Shinobi version arcade... suis jamais parvenu à vaincre ce fils de la chienne et du chameau.
Mais c'est sans-doute moins frustrant que d'être bloqué bêtement dans un mgs.
j'ai abandonné ff6, oui monsieur, quand le monde devient tout dégueulasse après le triomphe de kefka, le méchant au patronyme de sandwich grec. J'étais perdu. Dans ff9, j'ai aussi été bien dég de voir des partis du monde inaccessibles après le passage à Memoria, mais j'ai continué. ça étonne quelqu'un si je dis que unlimited saga me sera pour longtemps une arlésienne?
TMNT1 : infaisable, je préfèrais éclater des globules à lifeforce. MGS2 : en mode easy(le seul qui vaille à ce jeu/film, où le gameplay est tellement peu intéressant, finalement), il se finit bien, algré le vampire. BOFX : des RPG sans trop de souci, qu'est ce qu'il s'est passé Game B? En même temps, les V US, c'est souvent plus dur, bizarrement.
Pour ma part : Seiken Densetsu 3 : Au moment où faut sauver le monde, là, en allant partout(enfin, sept endroits, quoi), j'ai abdiqué. Alundra II : A la troisième énigme irrésolvable sans soluce, j'abdique. Nomad Soul : j'en avais trop marre de changer d'apparences. C'était le principe, et alors? J'ai des attaches matérielles, oui monsieur.
Y'en a d'autres, plein, en fait.
Non, non et non. Le costume de grenouille dans Super Mario 3 et son gameplay atrocement démentiel est la preuve de l'existence de Dieu.
je suis a la limite de l'abandon sur Rockman ZX ,la faute au boss qu'il faut une demi heure pour aller jusqu'a lui et 1 minute pour qu'il te niques toutes tes casules de vie. breath of fire 3 supernes ,abandonné pour cause d'effacement sauvage de sauvegarde par l'adaptateur ,j'ai éssayé . Disgaea abandonné parce qu'un moment parce que ca me faisait chier de devoir faire du Level up comme un sagouin ,(essayer de faire monter un guerrisseur de merde qui fait 1 point de Dégat ,il faut s'arranger pour faire un tandem ave un gars balaise sinon ,le magicien minable restes tout pourri. ) Okami abandonné (momentanement je pense),parce que bien que magnifique ,hyper repetitif .
Moi c'est "Commando" ma plus grosse déception. J'adorais ce jeu mais juste trop dur. J'ai même acheté le 2 alors que je n'avais jamais réussi à finir le 1 et je crois bien que je ne suis pas allé au delà de la 2nd mission du second opus...
Je revendique le droit de ne pas finir un jeu.
Ca m'arrange, parce que sur peut être 500 jeux (je sors le chiffre au pif mais je joue depuis la sortie de l'amiga 600), j'ai dû en finir 12. Alors, hein, si je commence à les énumérer, on n'a pas fini. Ceci dit, je garde en mémoire mes abandons systématiques sur les Final Fantasy (je les ai tous, en originaux, depuis le 4 sur super famicom, jusqu'au 9) parce que ces jeux m'ennuient profondément (et que je ne peux pas rester plus d'une heure devant un jeu sans me dire que je ferais mieux de faire autre chose), et celui de Gran Turismo 1, acheté le jour de sa sortie - un peu pour faire comme tout le monde - et auquel j'ai joué 1 journée et que j'ai trouvé ultra barbant (je suis Ridge Racer addict, Type 4 forevah) et je n'y ai jamais retouché.
Ca me donne une idée de post, tiens, genre "pourquoi finir un jeu?" Hey, me la piquez pas!
Alors déjà, je me rappelle de cet épisode de Happy Days, mais je ne connaissais pas l'expression. Là, c'est le moment de solitude.
Sinon des moments où j'ai laché des jeux, il y en a eu un bon paquet : -FFtactics advance, je l'ai laché quasiment dès le début. -Tmnt sur Nes, parce que certains passages sont trop durs. -Shining force 3 scenario/episode 2, à cause d'une sauvegarde disparue, et étant donné que les sauvegardes se compilaient pour avoir une suite d'evenement se recoupant entre les 3 jeux, je n'ai pas eu le courage de refaire ni le 1, ni le 2, et je n'ai pas fait le 3 (alors que je l'avais acheté).
Il doit y en avoir d'autres (ninja gaiden xbox, 3x3 eyes megadrive, gulliverboy,...) mais difficile de se souvenir de tous.
Récemment: - Resident Evil 4 : dans la pièce du chateau où la pétasse doit tourner la manivelle pendant qu'on arrose. J'y ai laissé mes ammos et mon honneur. - FFIII DS : J'ai eu la flemme de sortir du dernier donjon pour sauvegarder, je jouais dehors, y'avait des reflets et je me suis faite tuer en 35 secondes par Cerbère.
ah oui tiens, FF8, j'avais pas assez levelupé avant le dernier boss et je me suis fait tellement dérouillé que je ne l'ai plus jamais tenté (et que depuis je le classe, avec un hargne non dissimulée, comme le pire FF qui n'ait jamais été fait. C'est vrai quoi, quelle bouse ce ff8)
Maniac Mansion.... Mannnnniac Mannnnsion.... MAAAaaaaaniaaaac Maaansion... MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA [clic]
Oh s'il te plaît Cyril, ne me décourage pas sur Maniac Mansion. Ça m'a déjà pris assez de temps pour rassembler tout mon courage afin de dépasser mes trois premières parties lamentables et de me plonger plus dedans... après avoir compris qu'on n'ouvre pas une porte tout seul, non(comprenne qui pourra).
Pour ne pas gâcher cet espace commentaire: quand j'étais jeune, on m'a prêté Magical Quest sur Super Nes. Un chouette jeu dans mon souvenir. J'avais passé tout un après midi dessus, et pour une raison d'autant plus mystérieuse que je l'ai fini sans problème sur GBA récemment, j'étais en train de ramer depuis environ 2 heures / 3 heures pour tuer cette saloperie de boss final. Plutôt las et découragé, seul au monde puisque mon grand frère n'était pas là pour parachever l'oeuvre de presque une demie journée, je me résolus enfin à éteindre la console, un tout petit peu blasé. 10 secondes plus tard, la porte d'entrée s'ouvrait, mon frère revenait à la maison et ne comprenait pas de prime abord pourquoi j'avais tant l'air d'avoir la rage. Cette expérience m'a un peu découragé les fois suivantes où j'ai recroisé le jeu, même si maintenant ce grand malheur c'est du passé et que j'ai toujours apprécié Magical Quest, esprit de revanche ou pas!
Shadow of Colossus.
Au premier boss.
Game A>> Mwahaha mékéskeuténuuul ^3^
Merci pour vos participations, c'est très émouvant. Comme quoi le jeu vidéo c'est des années de lutte dans l'ombre.
Hop j'ajoute aussi Monkey Island que j'ai pas pu terminer étant bloqué sur l'ile aux singes pendant des jours et ayant cramé mon amiga de l'époque. Et aussi Indiana Jones avec l'Atlantide ou là aussi je suis arrivé quasiment a la fin mais même souci d'amiga cramé.
Snif...
Klaim. C'est ta conscience qui te parle. Tu dois finir Monkey Island. Tu le dois. Tu ne peux pas passer à côté du plus grand jeu vidéo de tous les temps(avis purement objectif). Tant qu'à faire, essaie le 2 aussi. Jusqu'au bout.
Je ne sais plus quel Wonderboy sur Game Gear était épouvantable(ment difficile). J'ai haï ce jeu. Sans jamais le finir.
Shin Megami Tensei Lucifer's Call... Après m'être fait atomiser par une sorte de démon en moto, typé Born To Be Wild. Et pour être Wild, il l'était. Bref, étant donné que l'on a une chance sur 6543 de ne pas se battre contre lui, j'ai arrêté, jeté le jeu dans un point de recyclage pour protéger une planète avec des petits noiseaux tout propres, et pleuré... longtemps.
TMNT 1 aussi... Visiblement personne n'a jamais réussir à aller au bout de ce jeu...
Sur NES, il y a aussi Batman et Mission Impossible (il portait bien son nom celui-là) qui attendent toujours que je les finissent...
Sinon, le jeu des sangsues dans Resident Evil 0, après des jours à mourir tout près du but, j'ai abandonné aussi...
J'avais économisé 600 francs pour avoir Phantasy Star 3 sur megadrive.
...tout ça pour ne pas dépasser la première génération.
je me rappelle d'un desert. et de moi qui tournait en rond dedans.
Sinon y'a aussi Kid Chameleon et Toe Jam And Earl.
Ce genre de jeu c'est comme les ex-petites amies. Au début on est tout excité, on joue avec pendant des heures, et au bout d'un moment on se rend compte qu'on se fait chier, et on se demande ce qu'on fout là à continuer à jouer.
et on éteind la console.
et on achète en nouveau jeu, en espérant que ça ait la durée de vie d'un tetris.
tetris, cette vieille femme laide russe, mais qui suce tellement bien.
Ha, BOF III et Vagrant Story. Les mêmes ennuis, mais j'ai refusé de me laisser emmerder. Autant sur BOF il fallait en fin de compte se fier au reste de l'énigme et y aller au feeling, autant pour Vagrant, les trajets entre bouts de maps avaient une certaine logique. Des heures d'errance pour comprendre "comment ça marche".
En revanche, bien que finisse TOUS les jeux qui me passent entre les mains, il y a eu une exception. Gears of War. Je me faisais tellement chier dès le deuxième chapitre que j'ai raccroché la manette. Ca m'a tellement marqué que je me suis forcé à finir Halo 3 quand je l'ai eu. Et je pense bien finir GOW plus tard, un jour.
Quand j'étais petit, certains jeux n'avaient pas de fin et ça me rendait dingue. Pac Man, Missile Command, Out Run. Salauds. je ne savais pas, moi, qu'il n'y avait pas de fin. C'était un déchirement quand je devais éteindre la console.
C'est pour ça que depuis, je suis un connard envers les jeux qui se torchent en 6 heures. :)
Ce qui est bien c'est de se faire aider sur le Live par un ouf en coop pour finir le mode histoire de GoW. Chuis pas un ouf, mais si tu veux un coup de main tu connais mon GT.
Ah! Maniac Mansion, je l'ai fini avec la soluce (hehe) mais genre dans le jeu caché 10 ans plus tard sur PC dans Day of the Tentacle. L'original sur Atari m'a vu m'épuiser des centaines de fois dans le pieu de cette salope d'Edna. Par contre, Indiana Jones et la dernière croisade, impossible de faire décoller l'avion après le chateau nazi (et pourtant j'ai mon brevet). Je parle pas de Maupiti et Mortevielle, je voudrais pas passer pour une momie.
je rajoute shenmue, qui sur le coup m'a plus éclaté pour ses parties d'arcades bonus so eighties. Et puis zelda wind waker, un peu pour les memes raisons: le touché coulé de Mercantile était le seul truc à même de titiller l'envie de péter un score. Des gouts simples, quoi.
Le Manoir de Mortevielle. Qu'est-ce que j'aimerais y rejouer. Qu'est-ce que j'aimerais.
"Quelle tristesse. Julia est morte."
:'|
http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=107
Tiens, Simba, enjoy. ;)
Ha ha Mortevielle et ses voix digits de robot ouf "Quel-le-tris-tesse-Ju-lia-est-mor-te" |°o°|.
"Never give up", sauf dans un contra ou un truc du style double dragon ou les niveaux sans sauvegarde avait l'air généré en auto et au bout de 5 heures avec un ami quelqu'un est passé et a arracher le fils de la SNES.... (on devait etre au 86 niveau)... TMNT1 : trop dur aussi... Zelda, j'ai jamais fini la deuxième quete, la vrai pas celle pour amateur (la 1ere). Il y a aussi arthur (GNG)qui est hors concours quand tu fini le jeu une première fois et que l'on te dit que c'est un reve que le vrai jeu va commencer maintenant...
Cher Pikachu, merci bien mais j'ai finalement réussi à le trouver sur http://www.lankhor.net/ entre-temps... hormis mon incapacité à le faire tourner du premier coup, j'ai été heureux pendant quatre minutes au moins. C'est déjà beaucoup. C'est dur ce jeu, quand même. Je me demande si je ne vais pas l'abandonner tout de suite, tiens.
Mais sinon, Game B a tout à fait mis le doigt sur le premier facteur mythique du titre: les voix. La réplique que j'ai cité est quelque part, d'une façon très underground j'en conviens, culte à mes yeux.
au fait je n'ai rien à voir avec Disney, ces mangeurs d'enfants. D'où l'orthographe marginale de mon pseudonyme. Je vous aime, merci.
Mais de rien. :)
Pixo pixo !
Comment ça Out Run a pas de fin ?
Sur Amiga, il y a plus de 15 ans : Gremlins (à peine aperçu le stage 2 du niveau 1) ; même punition pour Back To The Future II ; les 3 Turrican (arrêté à l'avant-dernier niveau, quand même !) ; euh... En fait, tous les jeux que j'avais ! Dont une disquette qui souffrait d'un problème de fabrication (pas de dernier niveau !) Ah si : j'ai fini "Space Marines".
je suis d'accord avec Game A, Outrun avait une fin (et même plusieurs selon le chemin que l'on prenait... bon en fait c'était toujours la même seule le décor changeait). Par contre Transbot n'a pas de fin (ou alors il faut faire qqc que je n'avais pas trouver), et n'a qu'un seul niveau.
Je rajoute un jeu action/reflexion à la difficulté de ouf : Pit pot sur master system.
Bon j'en ajoute un à la liste : Elite Beat Agent..... j'arrive pas à battre les extraterrestres en niveau normal, je baisse les bras.... surtout quand je sais qu'il y a encore deux niveaux de difficulté à débloquer...
Ah oué, j'ai laché au même endroit. Trop cruel ce jeu. On perd pas en ratant les pastilles, mais en faisant des rythmes moindres que des "great". Elitistes !
J'annonce un sautage de requin pour le Zelda DS, d'une platitude exceptionnelle. C'est la quatrième fois que je dois retourner au temple principal. C'est le principe, on y revient à chaque nouvel objet pour aller un étage plus loin. En se retapant les précédents bien sûr. Chiant. Et je vous passe l'histoire de Dieu des mers soporifique et les dialogues répétitifs et sans saveur (même en québecois).
Certes je répond en retard mais en lisant l'article et les commentaires je tenais absolument à participer à cette longue liste: Rick Dangerous le premier du nom, impossible de passer le troisieme niveau sans faire une crise de nerf avant. Un jour par miracle, je passe le niveau et arrive dans ce qu'il me semblait etre le dernier niveau. Trop dur, trop fatigué j'abandonne heureux en me disant que j'en etais au moins au dernier niveau. Quelques années plus tard je tombe sur une "soluce" du jeu et je m'apercois ô stupeur qu'il existait un niveau apres celui que je pensais etre le dernier. Aujourd'hui le premier qui me parle de ce jeux je lui balance tout ce qui me tombe sous la main....
Ah mais tu fais bien ! Il n'est jamais trop tard. Ces jeux de fous, sans fin parfois, qu'on se frappait quand même. 'Connaissent pas ça les jeunes avec leur troidé et leur analogique toul'bordel...
Killy :
je ne sais pas si tu lis toujours la faute à la manette (et si tu as toujours envie de finir Lucifer's Call qui est sans doute un des plus grands RPG de l'univers) mais en fait, il n'est pas si difficile à battre si tu connais les rouages de ce titre : puisque cet ennemi fait surtout des attaques de feu sur tout le groupe, tu n'as qu'à mettre dans ton équipe un démon de feu (tel le huapo, une femme papillon un peu délurée) qui absorbera ses attaques. du coup, l'adversaire perdra des press turn et en conséquence t'attaquera deux fois moins -et en bonus tu auras toujours ce démon en forme pour lancer des sorts de soin sur ses compagnons.
Je suis persuadé que Lucifer's call est le RPG le plus logique jamais fait, et quand tu perds, c'est juste une question de faille dans ta stratégie, la chance n'a qu'une très petite influence sur l'issue des combats.
enfin, bon, voilà... si ça t'a donné envie de réessayer, j'en serais très content :)
On a le droit de commenter près de 3 ans après ce très bon article ? :-)
Dans mes abandons : Gremlins II, sur NES, super bon mais trop dur le dernier boss :-/ Phantasy Star 3 aussi, j’ai lâché après deux heures de jeu (alors que j’avais adoré le II, que j’ai du refaire 4 fois). Breath Of Fire 2, trop de grinding à faire dès le début (alors que le 1 était vraiment bon). Et autant FF VI j’ai du le refaire 5 fois, autant j’ai jamais pu finir le 9 (qui était pourtant bien plus chouette que le 8). Après, FF c’est devenu de la merde mercantile, j’ai abandonné. TMNT, comme tout le monde, le putain de couloir des cosmonautes…
Par contre fini tous les scenari de Seiken Densetsu 3 :-)
ET pour fini, ma plus ÉNORME frustration : avoir fini Adams Family 2 sur SNES… avec un écran de félicitations pourri, comme tu le dis à la fin de l’article. J’ai rarement été aussi près de balancer une manette dans la télé familiale.
@Guillaume Gete : Merci à toi de prendre la peine de lire des articles aussi vieux ;D
En ce moment c’est Bionic Commando trouvé à pas cher sur 360 auquel j’ai du mal à rester accroché. Les fonctionnaires du game design de chez GRIN (rip) arrivaient à faire des stages d’un ennui vertigineux.