Katamari est à dix euros en ce moment dans les supermarchés, du coup tout le monde roule sa boule. Pour ma part c’est un contre-don[1] de Game A en réponse au superbe KISS Pinball. j’esquive donc -en jurant revanche- les souris pour rouler des punaises avec des gommes.

Notes

[1] Tradition japonaise de vendetta aux cadeaux.

Hop là j’déboule !
Alors on part d’en dessous la table en ramassant-collant des petits objets sur une boule. Ça se dirige comme un tank : stick droit/ chenille droite, stick gauche/ chenille gauche. A mesure d’amasser, la taille de notre bouboule augmente et nous permet d’embouler encore plus. Jusqu’à ramasser les voitures et les baraques à frites.

Art Bizarre
La particularité de Katamari, c’est son ambiance. Déjà le mode d’emploi se présente comme un conte pour enfants, genre trois phrases par pages illustrée au pastel gras ; du coup on le lit, ha ha. …C’est vrai en plus. Puis il y a les excellentes musiques doucement délirantes. Et surtout ce grand roi de l’univers suffisant. On comprend que c’est pas sérieux tout ça, les gens souffrent pas vraiment quand on leur colle un tracteur dans la figure.
La contre-partie c’est qu’on est un peu perdu dans les menus et les buts. Personne ne veut expliquer ça sérieusement. En fait il va falloir faire des boules de telle taille le plus vite possible. Ou faire en un temps limité la plus grosse bouboule. Pour plaire aux fans du Roi, pour plaire au Roi, qui en fait des étoiles, qui débloquent les stages.

C’est bien. C’est marrant cinq minutes. Ça use un peu les oeils à force. C’est dommage qu’au-delà du concept génial, l’intérêt n’est pas spécialement soutenu par la légèreté de l’histoire.