Sans le logiciel de musique qu’il proposait, on se rappellerait peu de Mario Paint (SNES, 1992). Ici et , de belles et courageuses contributions continuent d’être réalisées, comme cette reprise très réussie de Daddy Mulk, célèbre musique des Ninja Warriors (Taito, 1988) composée par Hisayoshi Ogura de Zuntata.

Vous avez peut-être remarqué ces derniers mois un regain d’intérêt pour ces productions, plus nombreuses et plus abouties.


What is love ? d’Haddaway. Oui, je sais que tu t’en souviens aussi.

C’est que deux logiciels, le japonais Mario Paint Sequencer et le plus récent Mario Paint Composer, ont repris l’application en l’améliorant : morceaux plus longs (de 24 à 96 mesures pour MP Composer), plus complexes (dièses et bémols), sauvegarde à volonté (la limite était de trois morceaux dans le jeu original). Ils permettent surtout d’exporter facilement ses oeuvres, quand l’application originale indiquait gentiment comment enregistrer sa musique grâce à un magnétoscope !

Bohemian Rapsody de Queen est un excellent exemple des possibilités nouvelles (et des limites) offertes grâce à Mario Paint Composer :

Et puis l’obligatoire premier niveau de Super Mario Bros :

La seule chose qu’on peut regretter, c’est le petit Mario qui sautait sur les notes dans la version originale.