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Voici deux jeux iPod pour découvrir deux aspects de la machine. Ce furent mes deux premiers jeux. Ils me coûtèrent la somme raisonnable de 0.79 euros chacun.

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Vector Ball

Tout semble relativement simple dans cette ressucée de Disc of Tron : deux plateaux et une balle, sur laquelle on peut appliquer des effets et que l’on peut faire rebondir sur les quatre côté du couloir. Celui qui laisse passer la balle perd.
Vector Ball est donc un pong moderne en 3D avec vue subjective et tout s’arrêterait là si ce n’était pour l’utilisation du gyroscope de l’iPod Touch. Parce que le palet se dirige en bougeant l’appareil. Et ça rappelle quelque part le Wario Ware Twisted de la GBA.
La détection de mouvement fonctionne exactement comme le récent Wii Motion Plus, interprétant toute variation depuis un point neutre renseigné en début de partie. Sauf qu’il ne sera pas nécessaire de calibrer la machine toutes les trentes secondes suivantes comme chez l’autre…
Niveau profondeur de jeu, il n’y a pas grand chose à espérer en dehors du multijoueur (avec deux jeux) et de la course au highscore en ligne. Mais c’est exactement le genre de jeu que j’aurais vu implémenté gratuitement à l’achat de l’appareil, pour sa simplicité et sa démo technique.

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Knights Onrush

S’il y a bien un genre que je ne connaissais pas avant l’iPod Touch, c’est le Castle Defense. Des petits bonshommes attaquent votre château, tentant d’en faire céder la porte. Vous devez en repousser les vagues en investissant judicieusement dans différents systèmes de dissuasion.

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Knights Onrush se démarque d’abord par son graphisme soigné tenant plus du pixel art que des graphismes Flash, s’adaptant - à mon sens - mieux à la résolution de l’appareil pour ce genre. C’est ensuite la manière de jouer qui séduit les plus sadiques : on attrape d’un doigt les fantassins belliqueux pour les jeter suffisamment haut et leur garantir un atterrissage mortel. On peut aussi les envoyer violemment au sol, si la cruauté nous en dit. Plus tard, il sera bon d’accumuler des sacrifices pour accéder à certaines armes. Il faudra alors prendre le temps d’attraper un envahisseur par le col, pour le jeter dans un puits infernal ou le planter en haut d’un autel où viendra se repaitre un dragon. Tout ça dans des cris d’horreur sous hélium.
Un espèce de “God Mode” bien défoulatoire, dans lequel on écrase des vies à la force de son doigt. Et on retrouve la joie génocidaire de notre enfance, et des moments passés avec les fourmis au fond du jardin (larme).

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Mais ce n’est pas fini, loin de là. Des armes qui viendront équiper le château, aucune n’est automatisée. C’est toujours la dextérité digitale qui sera mise à contribution, et de différentes manières, pour utiliser l’arsenal. Ainsi, par exemple, pour envoyer une boule de feu, il faudra en saisir la flamme allumée sur une des tours du château et la faire tournoyer dans le ciel avant de l’abattre sur les hordes ennemies. On rencontrera d’autres manières et d’autres effets avec le pilier géant, le rocher, le canon, ou l’arbalète. Chaque arme mettant un certain temps à se recharger, il conviendra de gérer leur utilisation en adéquation avec l’intensité du flux adverse.

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Chaque vague correspond à une journée de défense, et la nuit permettra l’achat d’améliorations pour surenchérir les effets destructeurs du doigt du joueur. Un mode campagne est disponible, fait d’épreuves variant le nombre de jours pour chacune, comme la nature des ennemis ou des améliorations disponibles. Une aventure d’une sizaine d’heure pour les plus doués, qui aurait mérité un simple petit scénario (genre une princesse…) pour que les enfants de Nintendo y voient sa juste profondeur.
Et pour un défi rapide en attendant que le temps passe, un mode infini est disponible pour une course au higscore en ligne, grâce au réseau Feint (une intéressante tentative de mise en relation de joueurs et de débloquage de succès).

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Knights Onrush est disponible dans une version Lite (gratuite) contenant le mode infini ainsi qu’un aperçu du prochain titre de la série très Castle Crasher : A Quest of Knights Onrush.