- Je te la fais à 500 MSpoints, avec ça tu vas trop pawner du noube.

Comme deux points permettent de définir un ligne droite, deux coup d'extorsion peuvent définir un arnaqueur. Electronic Arts, dont on parlait déjà hier à propos du prix houlà de Rock Band, vient de faire marche arrière sur les ventes d'armes.
Parce que les gars, ils voulaient faire payer des armes exclusives pour leur merde de Battlefield Bad Company là. Payer pour avoir des armes supplémentaires dans du jeu online ! Pouvoir prendre l'avantage sur un adversaire virtuel grâce au fric (de Papa-Maman) de la vraie vie, c'est le retour de la lutte des classes : "jté tro hédshout sal povre avec ton pistolé tou nul LOOOL!!!"

Et quand je tombe sur la pub BalanceBoard (le WiiFit de chez nous, on a même plus droit aux vrai noms maintenant...), ce pèse-personne interactif frôlant la centaine d'euros, je me dis que les jeux vidéo ça devient vraiment un sport de riche.
UPDATE (dans la suite)

Il y a un des bloggeurs de Kotaku qui s'est fendu d'une disgression sur le sujet. Comme quoi ça servirait à rien de gueuler et de faire des pétitions contre l'éditeur dans ces cas là. Comme quoi il faut s'en prendre à ceux qui achètent ce genre de contenu. En gros c'est la faute à ceux qui consomment et pas à ceux qui vendent.
Du bon bullshit de connard because :

  1. C'est une position qui a déjà montré son inefficacité concernant la drogue et la prostitution.
  2. Ca retire toute la responsabilité morale de l'industriel par rapport à son produit.
  3. Appliqué aux autres médias, c'est le règne de l'audimat qui a vu diminuer les productions cerveau-friendly pour Starac et consort.
  4. On ne voit pas des matches de foot opposant pauvres au pieds nus et joueurs pros suréquipés, parce que ça n'a aucun intérêt sportif. Cela détruirait tout le piment de la compétition qui fait partie du jeu. Ben, dans le jeu vidéo c'est pareil.

Une pétition de quelques dizaines de milliers de râleurs ne change pas le monde, on est d'accord. Par contre, ça fait une sale réputation. Et ça, le service marketing ça lui plaît pas trop. Regardez-nous, à force d'expliquer qu'il n'y a pas de différence entre l'univers de Mario et celui des Télétubbies, peut-être qu'un jour Nintendo décidera d'évoluer. La honte publique a toujours été une motivation efficace pour se remettre en cause...
C'est intéressant comme le média vidéo ludique en grandissant se trouve face à des choix philosophiques, économiques, et politiques. Concurremment c'est l'occasion pour certains de se découvrir libéral de droite.

J'aime pas mélanger politique et jeux vidéo d'habitude; ça casse l'innocence et la simplicité que l'on vient y chercher. Mais dans un marché qui prend une telle ampleur, il va bien falloir passer par là j'ai l'impression.