Les développeurs BlingBling-Happy-to-fuck-you du jeu, comme quoi les nerdz pétés de thunes sont déconnecté de la réalité normale comme les autres.

L'Europe est donc définitivement la vache folle à lait du monde du jeu vidéo. On reçoit les jeux censurés et en retard, et à des prix défiant toute raison.
Souvenez-vous de Rock Band. Le jeu des auteurs de Guitar Hero 1 et 2, que les rockeurs en plastique attendent comme le messie depuis la déception visuelle et ludique que fut le troisième épisode de la franchise. C'est la nouvelle licence MTV/EA qui rapporte un bon paquet de fric en contenu téléchargeable chez les ricains. La date de sortie (sur Xboix) chez nous a été fixée au 22 mai, six bons mois après les autres. Mais pas le temps de s'en réjouir que les prix sont tombés.
70 euros le jeu seul déjà c'est bien salaud, même quand on a déjà une gratte. La gratte sera a 80 euros, et le méga pack (micro+batt+guit) à 170 euros sans le jeu... Si je calcule mes désirs de tupa tupa poum poum avec la batterie à 90 euros et le jeu, j'en suis de 160 euros. Je crois pas que ça va être possible. Même avec la thune, c'est la honte qui devrait m'arrêter (j'espère...).
Les créateurs affirment qu'ils ne veulent pas nous enfiler; difficile à croire quand ils ont déjà rentré la moitié de la viande. Mais Electronics Arts, bien renseigné par un plombier anonyme, applique d'ores et déjà la technique du "y en aura pas pour tout le monde" pour être sûr d'écouler sa came malgré tout. Offre, demande, hype, dépendance, racket : les jeux vidéo se vendent et se consomment définitivement comme de la drogue.