8734_90266389956_41263829956_670570_6165213_n.jpgLe gagnant de mon coeur.

Pour la promotion de Muramasa : The Demon Blade, les américains ont eu droit à un concours d’illustrations sur le site officiel. Le gagnant est reparti avec 1000$, un jeu signé, poster, guide officiel, et tout le bazar. De mon côté, j’ai pu me consoler en finissant le beau jeu du beau George.
Si vous voulez bien entendre ma complainte après la petite galerie…

6934_90853514956_41263829956_671723_4590005_n.jpgLe gagnant des mildolarz.

Le reste des finalistes :

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Un mythe bien mitonné :9

Les six fins du jeu se bouclent en une trentaine d’heure. Il est conseillé de mener les deux destins en parallèles, moins pour des connections et interactions sous-exploitées entre les histoires, que pour rompre la monotonie. Car si les superbes et généreux graphismes et l’envoutante musique sont un régal pour les hédonistes, les joueurs moins sensibles n’y verront qu’un hack’n’slash linéaire, allongeant sa durée de vie par d’innombrables aller-retour.
Les histoires et leur variantes sont touchantes et mettent en scène deux couples de Roméo et Juliette féodaux, luttant à la force des sabres du destin, jusqu’aux dénouements les moins douloureux. La narration cependant avare de rebondissements, semble un peu figée comme les estampes que rappelle le jeu.
La difficulté ‘Shura,” la plus poussée des deux proposées au départ, ne pose pas vraiment de problème. Le système de jeu étant aimable, jusqu’à faire renaître le joueur avec l’équipement d’avant la défaite, ainsi qu’avec l’expérience gagnée durant le combat perdu. Les rations les plus précieuses pourront ainsi être conservées pour affronter les chefs de guerre. Ces combats sont les seuls réels défis du jeu, et demanderont au joueur d’être à l’attention des capacités de ses différents sabres, autant qu’observateur dans le rythme et les faiblesses de l’adversaire.
Ainsi les dernières heures du jeu, centrées sur la collecte des dernières lames de Muramasa auprès d’âmes récalcitrantes, seront les plus prenantes.

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Les regrets :

  • L’affichage encombre souvent les belles images, avec un HUD un peu trop chargé.
  • Les menus sont assez pauvres graphiquement, et la partie cuisine manque de pertinence (en plus de nous obliger à regarder cuire les aliments autant de fois qu’on en fait réserve).
  • les scènes liées au développement de l’histoire auraient pu profiter de quelque chose de plus graphique que de simples dialogues de (très jolis) sprites.
  • Heu… Des vibrations quand je tranche, et des sons dans ma Wiimoche quand mes sabres sont régénérés ? Ou encore la moindre reconnaissance de mouvement pour un coup final, comme dans No More Heroes ? Non ? Bon… Dommage.


Niveau “valeur rejoue”, une fois les différentes fins découvertes -à l’aide des indications dans le jeu, pour changer- on peut encore se motiver pour récupérer les derniers objets dans les dernières tanières, ou tenter d’occire l’insaisissable poulpe géant. Mais le défi pour les acharnés sera de tenter le mode Shigurui, qui propose de retenter le même parcours avec seul point de vie.
Pour ma part, le jeu m’a maintenant donné envie de continuer Odin Sphere. Muramasa est comme une introduction au gameplay de son grand-frère sur PS2, souvent raillé pour sa difficulté et la complexité de son système de cuisine. Je suis peut-être enfin prêt à affronter l’histoire du Prince Lapin…

Muramasa : The Demon Blade, sortira le 13 novembre 2009 en France, publié par Rising Star Games, PEGI 12+.
Joué en trente heures, avec les six fins, en version américaine, sur une Wii PAL qrâce au Homebrew Channel et à l’utilitaire Gecko.