01.jpg Aujourd’hui sort chez nous, en exclusivité avant l’amérique, Dead Rising 2. Et depuis un mois, un bout du jeu de zombies est disponible en téléchargement. Mais ce n’est pas une démo payante parait-il.

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“I don’t believe in a lot of things, but I do believe in duct tape.”

Pour 400 points Microsoft, on a un Dead Rising miniature. Rangé dans les jeux XBLA pour le prix d’un Pacman, les succès compris, Dead Rising : Case Zero est une affaire quoi qu’il en soit.
Car la non-démo propose un contenu inédit et fait une pause-pipi sur la route de Las Vegas, en préambule au jeu complet et bien plus cher qui sort ce 24 septembre. Dans un temps de jeu de deux à trois heures il faut trouver du Zombrex pour retarder l’infection de la mioche du héros, buter un mécano qui tourne pas rond, sauver douze personnes, et reconstruire une moto pour se tirer de ce bouge. Tout cela dans un l’espace réduit d’une mini-ville de trois patés de maison, d’un cinéma, et d’un casino.

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Plaie et replay

Cette petite introduction aux mécanismes de jeu permettra peut-être d’éviter l’incompréhension qui avait pénalisé Dead Rising Premier. En beaucoup moins d’heures qu’il ne le fallait à l’époque, on comprend qu’il va être nécessaire de recommencer le jeu plusieurs fois.
Il faut savoir qu’à tout instant on peut repartir du début de l’histoire, mais en gardant son niveau d’expérience et ses capacités. Celles-ci ne pouvant, par le manque de temps, être amplement développées au cours d’une première tentative. Ce new game + n’est pas un bonus de fin de jeu comme à l’habitude, mais bien un outil principal du gameplay.
C’est ce mélange de “Un jour sans fin” et de liberté à la GTA qui coupe l’herbe sous le pied des power-gamers avides de puissance et de contrôle. Pour ne rien arranger, les objectifs ainsi que leur compte à rebours défilent sur l’écran. Et très vite, on ne sait plus où donner de la tête et comment utiliser notre liberté post-apocalyptique.
Faut-il suivre l’histoire principale ? Ai-je le temps pour cette petite mission ? Est-ce que je peux accoupler une tronçonneuse et une batte de baseball ?

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Who’s your Daddy Cool ?

Frank West le reporter de guerre laisse place à Chuck, le Papa cascadeur. Ses deux particularités sont d’avoir un enfant en instance de zombification, et un don naturel pour le bricolage.
L’enfant est très classique : petit, ne parle que par plaintes, et prunelles de nos oeils qu’on mourrirait pour elle.
Le pouvoir de Mac Gyver est lui beaucoup plus intéressant. Une icone de clé à mollette accompagne tous les objets trainant dans le jeu et qui peuvent être associés à un autre.
Au début, on a dans la même pièce un établi, une batte, et des clous. Fastoche. Mais il faudra plus tard trainer une batterie et un rateau jusqu’à la table de travail pour se faire une perche foudroyante. Faire joujou ou s’occuper des enfants, tout le dilemme de l’adulte moderne.

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D’ailleurs, ça l’a un peu marqué mentalement le Chuck. Sa fille n’est pas toujours très à l’aise quant elle voit son Papa courir habillé en serveuse pour mettre des masques remplis de pétards sur la tête des zombies. C’est pour son bien qu’il dit. Elle lui répondrait bien qu’au premier survivant des services de protection de l’enfance qu’elle croise, elle le laisse en plan le pépé déglingo.

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