Lollipop Chainsaw est un jeu court basé sur la course au score et la valeur rejoue, mais qui charge pendant des plombes et ne permet pas de sauter les phases de dialogues.
Au final on a des bouts de jeux suivant les délires de la prod’ : elevator action, space invaders, tondage de pelouse. Avec des stages irréguliers et des règles pas toujours expliquées.
Niveau histoire et persos: un humour et un doublage niveau Resident Evil (mais du mauvais coté de la série B) et un unique rebondissement visible depuis l’espace.
Et la fin est pitoyable juste pour faire une dernière bonne blague nippone.

On m’a offert le jeu, mais il fait pour moi partie des jeux trous noirs qui vous prennent trop d’énergie pour le peu de plaisir qu’ils vous donnent (aussi appelés « jeux céléri »).
Lollipop Chainsaw partage ainsi un nombre incroyable de points communs avec le tout aussi décevant Shadows of the Damned : jeu court, compagnon-tête/arme, action décousue, longs temps de chargement, et un humour et un univers limités à de la parodie peu inspirée. Et puis des gros mots. Pleins partout.
La patte du développeur Platinum Games Grasshopper sur ces deux titres fait plus dans la hype de poseurs - avec des gros budgets marketing pour des petits jeux vite faits- que l’image de joueur punk du charismatique Suda Goichi.