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- “Prêt à jouer le rôle de la manette ?
- Appuyez sur A pour continuer.

C’est où “A” ? Dans mon slip ?
Que je garde la manette pour la configuration ?
Ha oké. Je crois que c’est ouat qui n’est pas prêt, Môssieur Kinèque !

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L’étape de configuration et de calibrage de Le Kinect est un véritable examen de passage pour votre salon. C’est le recul de deux mètres qui est le plus contraignant, car dans cet espace rien ne doit obstruer la vue de l’oeil électrique.
Fini les croix et les boutons. Mais au prix du mètre carré dans certaines agglomérations, on devient la manette la plus chère du marché. Sans parler de la consommation quotidienne du tas d’os et de chair qui nous composent.

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Le calibrage du bazar nécessite également l’emploi d’une carte souriante fournie avec chaque jeu. Moi qui m’attendais à de la réalité augmentée sortant de la feuille de carton, je me suis retrouvé à faire le panneau à différents endroits de la pièce, pour faire correspondre les pitites nunettes sur les zieux zieux, pendant que l’écran m’ordonnait d’avancer ou de reculer.
Fais-ci, fais pas ça. Ça commence bien…

Après quelques étapes, on finit par voir notre avatar mimer nos gestes en miroir assez précisément. C’est une expérience plus surprenante que ce à quoi je m’attendais pas. Il faut dire que les critiques sont assez frigides à propos du produit de Microsoft, se focalisant sur les premiers jeux plus que sur le potentiel du système de jeu. D’autres concepts concurrents ont eu droit à une confiance bien moins tatillonne…

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Je ne mets pas mes mains devant le visage. J’essaie de te prendre en photo, stupide bidule !

A noter que quelques heures après m’être foutu publiquement des américains qui pètent leur mobilier en jouant à Kinect, j’explosais le chauffage d’appoint en faisant du bateau. La honte.