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Pour atteindre le grade 100 dans le mode multijoueur de Gears of War 2, il faut réunir pas moins de sept millions de point. Sachant que la moyenne d’un mec moyen (moi) tourne autour de mille point par partie, la route est tellement longue qu’un succès attend le joueur à l’arrivée.
L’astuce de certains était de débloquer le succès associé par des manipulations de sauvegardes, et la petite étoile du grade maximal était attribuée automatiquement. Microsoft et Epic ont annoncé des mesures drastique en remettant le gamerscore des tricheurs à zéro et appliquant le label “cheater” à leur profil sur Xbox.com.

Certains trouveront la punition trop dure (elle supprime les succès de tous les autres jeux), d’autres trop clémente (un Ban et pis c’est tout). On peut aussi discuter de la priorité du problème par rapport aux petits malins qui emmurent le fugitif, rendant une partie en ligne interminable et forçant tout le monde à quitter avec pénalité.
Les victimes et leurs associés quand à eux clament que “si c’est dans le jeu, ce n’est pas interdit”. Exploiter un défaut du jeu, c’est la faute au défaut pas à celui qui en profite pour gâcher la partie des autres. Je me dis que ma génération, on est déjà bien content de pouvoir jouer facilement en ligne avec des amis pour pas avoir l’idée de tout pervertir. Mais les plus jeunes, nés dans la soie du Xbox Live, trouvent cela peut-être comme allant de soi.

Payer des centaines d’euros pour aller foutre la merde dans les parties des autres, sous prétexte qu’on peut le faire, me dépasse complètement. C’est aussi con que d’attraper le ballon à pleine main pendant un match de foot, et de courir dans les cages adverses en traitant les autres joueurs de pédales.