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Marcus se gratte le nez pendant qu’il superjoue à Deathsmiles.
A ce moment, je faisais des bonds comme ça sur le canapé.

Le mercredi 30 Mars dernier était diffusé sur Nolife un Chez Marcus consacré à Deathsmiles. L’animateur est connu pour jouer plutôt mal en y voyant rien sur son rétroprojecteur trop éclairé. Et pendant la diffusion, le spectateur a une vidéo nette du jeu qui lui permet de voir tous les éléments que l’animateur rate comme une vache dans un couloir.
D’habitude…

Unbélibébeul !

Car à la surprise générale, et particulière de ceux qui jouent au shoot’em-up présenté, Marcus s’en est sorti plus que bien en bouclant six niveaux d’un seul crédit. Le score a dépassé les 70 miyons, tout en utilisant l’imprécis stick analogique de la Xbox 360.
Quand de l’autre côté de l’écran on n’arrive pas à la moitié de ça avec un stick arcade, on se pose des questions sur la vie et le reste… C’est simple, j’ai arrêté de jouer à ce jeu après l’émission.
Je me disais que bon voilà le hardcore gaming c’est pas mon truc finalement. Je vais jouer à LEGO Batman avec ma copine. Je ne pleure pas. Il fait chaud, c’est tout. Laissez-moi.

Mais en fait non ! C’était un poisson d’Avril !

Un superplayer avait enregistré une session de jeu, qu’il a réalisée avec les mains croisées (le stick dans la main droite) et un papier bulle sur l’écran. Un handicap le rapprochant des conditions du réel de l’animateur ambisenestre et malvoyant. Il a ensuite écrit tous les commentaires associés à l’action à la seconde près, et même expliqué les principes du jeu.
La mascarade était réussie. Je faisais des sauts incrédules devant la technique de l’animateur : ce n’était pas possible de jouer si bien en parlant ou en se ratissant les nasaux !
Pourtant son commentaire était toujours juste et raccord, et rendait la supercherie bien difficile à démasquer. Une belle combine d’Alex Pilot, qui réalise l’émission, détaillée ici.