Blast off & strike the evil birdo empire
Par Game A le 17 octobre 2010 - Ça dénonce grave.4 minutes
Satoru Iwata a profité de la conférence du 29 septembre pour écarter, une fois de plus, l’idée que seuls les jeux Nintendo se vendaient sur consoles Nintendo. Un peu plus tard dans la journée, il relativisait l’influence du piratage sur les ventes de logiciels, reportant la faute sur la qualité des jeux des éditeurs tiers, précisément parce que les jeux Nintendo se vendaient énormément (Warning, argumentation breach).
Ces éclaircissements n’ont pas seulement envenimé les relations entre Mario et les développeurs tiers (lire ce ras-le-bol pour s’en convaincre), ils témoignent aussi d’un aveuglement crispant : comme si l’image de marque, la force de ses franchises (Mario, Pokémon) et la puissance commerciale de Nintendo ne changaient pas considérablement la donne (un exemple : il ne fait aucun doute que les jeux Nintendo sont encore plus piratés que les autres mais, justement parce qu’ils sont connus et qu’ils ont la confiance du consommateur, ils sont aussi les plus offerts : les flashcarts n’empêchent pas Noël, les anniversaires et les cadeaux, et il faut bien offrir quelque chose à ses enfants).
Or, malgré ce qu’Iwata raconte, Nintendo a une part de responsabilité immense dans l’ampleur du piratage de ses consoles. Et ce n’est pas parti pour s’arranger.
Bien sûr Mario fait ce qu’il doit sur le plan juridique. De ce point de vue l’entreprise est irréprochable et ne peut être tenue responsable des décisions de justice qui ne vont pas dans son sens (Iwata évoque notamment le cas de l’Espagne). Pour autant, ce serait une erreur de considérer que son devoir envers les éditeurs tiers s’arrête là. Il est en effet de sa responsabilité de 1/ multiplier les mises à jour de sécurité pour combler les failles exploitées par les pirates et 2/ de motiver l’utilisateur pour qu’il les applique. Or dans ces deux cas, Mario est plus que défaillant.
Ainsi, sur DSi comme sur Wii, le seul avantage qualitatif d’une mise à jour du firmware se résume essentiellement à pouvoir utiliser la boutique Nintendo (le machin avec des applications qui n’intéressent presque personne et des jeux Neo Geo en 50hz).
Si l’an dernier une mise à jour du firmware DSi (le 1.4) ajoutait une fonctionnalité d’envoi des photos sur facebook, celle qui a été proposée au mois de septembre (1.41) ne fait rien d’autre que bloquer les flashcarts (des “améliorations” internes, non précisées et insensibles du navigateur, ça ne compte pas). Que ce soit donc clair : soit on utilise une flashcart pour pirater et il n’y a aucun intérêt à mettre la console à jour, soit on reste honnête et il n’y a aucun avantage à perdre 3 minutes pour s’aventurer dans les paramètres de la console.
Il y avait pourtant de quoi faire pour motiver les utilisateurs : rien qu’une mise à jour qui permette à l’application musique de ranger dans l’ordre alphabétique correct les chansons commençant par un caractère accentué (au lieu de les rejeter après “z”) suffirait. On ne demande pas la lune, et la moindre des choses devrait être de récompenser la loyauté. Mais plutôt que ça, Nintendo préfère mettre en place un système de mise à jour automatique et transparent pour sa prochaine 3DS.
Connexions préconfigurées dans les McDo, magasins de jeux, certaines gares, avec NTT …
Outre qu’il ne fonctionnera en l’état qu’au Japon (où de nombreux accords ont été passés pour fournir un service wifi gratuit un peu partout) et qu’il restera toujours la possibilité de désactiver la connexion automatique, ce système ne fera rien d’autre que révéler l’autre gros problème de l’entreprise : les mises à jour sont rarissimes.
Depuis la sortie de la DSi en Europe (avril 2009), il n’y a eu en effet que 3 M.A.J. ! La première (firmware 1.3E) ne bloquait d’ailleurs même pas les principales flascarts (pas plus que les précédentes d’ailleurs - qui ne concernaient que le Japon où la console est sortie avant). Si la 1.4E est proposée dès fin juillet 2009, Mario a attendu septembre 2010 pour proposer la suivante. 13 mois sans rien, un boulevard pour les pirates !
La fréquence des mises à jour augmentera-t-elle sur 3DS ? Pour cela il faudrait des équipes solides qui s’y consacrent à plein temps, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’ici. La piteuse argumentation d’Iwata pendant la conférence de septembre ne révèle en tout cas aucune prise de conscience réelle.
On peut trouver le verbatim de la conférence sur le site de Nintendo Japon, ainsi que celui des réponses aux investisseurs. J’ai omis de parler des obstacles logiciels au piratage, des astuces involontaires (le passage au 60 images par seconde pour Nervous Brickdown d’Arkedo) au changement de la taille de la sauvegarde (Jam with the Band). Il est incompréhensible que Nintendo n’ait pas collecté ces recettes pour les imposer à chaque nouveau jeu : ça n’aurait sans doute pas tout réglé mais la tâche des pirates aurait été au moins rendu plus difficile.
Commentaires
Rien que pour le titre : 10 sur 10. La réflexion sur la politique commerciale et le “respect” du consommateur de la part de “big N” n’est pas nouvelle, mais il est bon d’enfoncer encore un peu plus le clou à chaque occasion. Ca fait quand même plus de 25 ans que Mario prend un peu ses fans pour des vaches à lait.
Encore un détail : je découvre juste ce merveilleux blog aujourd’hui, et ça y est, tu as un nouveau fan inconditionnel ^_^
Surtout en ce qui concerne la wii, Nintendo pourrait faire un gros coups en appliquant des mises à jours silencieuses, le mécanisme est prévu dès l’instant qu’on active le wiiconnect24. Mais dans l’état actuel des choses, ils sont un peu emmerdés avec la wii car il existe maintenant des outils de mises à jours qui patchent automatiquement ces upgrades de Nintendo (pimp my wii par exemple), et donc impossible pour Nintendo d’appliquer une mise à jour qui bloquerait l’exécution de homebrew sur la console, à moins justement de faire cette mise à jour de façon silencieuse pendant que la console est en veille.
Est-ce qu’ils seront capable d’aller jusque là ? Je ne pense pas, car concrètement ça reviendrait à détruire la console (qui est la propriété de l’utilisateur) à l’insu de celui-ci, et il ne serait pas difficile de faire condamner Nintendo devant une juridiction légale pour ça, on a vu ce qu’il s’était passé avec la mise à jours de la PS3 interdisant l’installation d’un OS alternatif et cela même en mettant l’utilisateur au courant.
1er pavé sur les éditeurs tiers qui pleurent :
Il a raison.
Scribblenauts est l’une des meilleure vente DS de l’année dernière (et sans le marché japonais).
A partir du moment ou il y a une exception, la règle “seuls les jeux Nintendo et/ou les licences connues se vendent” n’est plus applicable :p
Plein de mauvais jeux tiers se vendaient (très) bien au début de la Wii et de la DS, mais ils se sont tirés eux-même une balle dans le pied. Les gens ont acheté du caca une fois (immense succès de Sports Island par exemple) mais pas deux (immense bide de Sports Island 2 par exemple). C’est pas parce qu’une grande partie du public Wii et DS ne suit pas l’actualité et n’y connais pas grand chose qu’il faut trop les prendre pour des cons non plus.
Bizarrement, Wii Sports 2, Mario Galaxy 2 ou Rock Band 12 se vendent très bien (sans doute que le caca d’origine doit être bon pour pouvoir continuer à vendre les suites sans trop de problèmes ;p ).
Ça rejoint ce que tu dis sur l’image de marque, mais aussi sur la mauvaise image que les tiers véhiculent pour le “grand public” ou les “non-connaisseurs”…
Le piratage a bon dos mais quand Mario Kart Wii ou les derniers Pokemon (au Japon) et Dragon Quest font péter les records toutes époques et machines confondus sur les consoles les plus facilement piratable de tous les temps c’est dur de ne pas minimiser un peu son importance.
Les bons jeux des tiers qui ne se vendent pas c’est surtout parce qu’ils sont noyés dans la fosse qu’ils ont eux-mêmes créées (tous les tiers ne sont évidemment pas à mettre dans le même panier, notamment les plus petits mais ils en subissent les conséquences comme les autres :/ ).
Je pense que les pirates c’est comme les gamers (dans le sens “ceux qui suivent l’actu”), ils font beaucoup parler d’eux mais ça reste des niches par rapport au marché du jeu vidéo dans son ensemble (du moins c’est ce que j’en ai déduit avec les divers charts).
A quelques exceptions près, tous les jeux Wii et DS qui ont plus de 85% de moyenne Metacritic (en gros les jeux Nintendo surnotés par la conspiration mondiale des journalistes fanboys, les jeux musicaux et quelques WiiWare) se sont très bien vendus. Difficile de savoir si les jeux Nintendo se vendent parce que ce sont des jeux Nintendo ou (aussi) parce que ce sont des bons jeux exclusifs…
2ème pavé sur le pire ratage de Nintendo :
Ça ne sert à rien. Les mises à jours de sécurité automatique des jeux sont désactivés depuis longtemps sur les consoles piratés.
Pour la même raison que les patchs de jeux sont impossibles sur Wii, ils ne peuvent pas faire grand chose (en cas de “brick” de la console, on peut même maintenant la “ressusciter” en sauvegardant la mémoire de sa Wii et en la “réinjectant” en cas de problème ou de mauvaise manip’)…
Bon courage Iwata, parce que pour trouver plus fort que la lecture des jeux import, les jeux “dispo” avant leur sortie officielle, la lecture de films DVD, la non usure du lecteur DVD et le coté “pratique” des jeux stockés sur un disque dur externe, enlever le message “mettez votre dragonne” et couper la musique saoulante du menu quant on allume la Wii ou les émulateurs pour faire tourner les vieux jeux (gratuitement) en 60Hz, avec des filtres, sauvegardes auto & co ça risque d’être chaud :)
Même pas (sur Wii). Les mises à jour de toutes les chaines peuvent se faire “alternativement”.
Même si ça y ressemble un peu, je ne fais pas l’apologie du piratage (j’ai une trentaine de (vrais) jeux Wii, j’achète les jeux dont je suis sûr de mon coup (en gros les jeux Nintendo, ce qui rejoint la notion d’image de marque qui fait vendre ;-p ) et je télécharge les isos des autres pour tester (mot d’excuse : je suis faible, les jeux ça coûte (très) cher et il n’y a pas de démos sur Wii) quitte a les acheter ensuite si ils ont bien travaillé et qu’ils méritent mes sous :D
Je pense juste que sur cette génération c’est mort, les pirates ont déjà gagnés mais ça ne m’étonnerai pas que sur la prochaine, ça soit super blindé à ce niveau (pour les trois constructeurs d’ailleurs). Ça sera surement contourné aussi mais comme Sony a réussi a le faire pour sa PS3 (mais pas sa PSP), ça prendra sans doute un peu plus de temps…
Pardon pour mes pavés à l’ancienne ;-)
Parce que t’as encore un doute là-dessus ?
@Gueseuch : La question n’est pas tant d’éradiquer le piratage que de le décourager en le rendant fastidieux.
Toutes les machines ont, à des échelles différentes, été touchées par le piratage (sauf celles qui, protégées par leur plantage commercial, n’ont pas intéressé les hackers – hi, Gizmondo!).
Le problème soulevé par Game A, c’est que le piratage des consoles Nintendo est facile, sans danger et sans inconvénient majeur. Tandis qu’à l’inverse, Sony et Microsoft rendent la modification des consoles pénible et forcent le pirate à faire des concessions. Pirate qui, du coup, se demandera plus facilement si le jeu en vaut la chandelle.
Plus que les statistiques réelles, c’est la perception du piratage qui est importante vis-à-vis des éditeurs tiers. En pratique, les joueurs vont acheter les «gros» jeux (à 95% Nintendo) le jour de leur sortie, et télécharger les productions indépendantes, dont ils ne sont pas certains de la qualité.
Ebichu > Même quand on tape parmi les journaliste les plus blasés du monde du jeu vidéo on obtient encore des bonnes critiques sur les jeux Nintendo / Blizzard / etc., le problème ne vient peut-être pas du surnotage mais du fait qu’il n’y ait pas assez de hateboys parmi les journalistes.
Gueseuch > le soucis, c’est que Nintendo dit toujours que “la prochaine génération c’est bon on aura de la qualitay”: il a dit ça pour la Wii, pour la DS, la DSi et maintenant pour la 3DS, ça commence à faire beaucoup non?
Pendant ce temps, le téléchargement (légal) de jeux complets et de patchs automatiques est disponible depuis plusieurs années sur PC; et la PS3 et la 360 le rejoint doucement :/
@Ebichu : Mario Kart Wii et Wario Land Shake Dimension sont même un peu sous-notés selon moi :)
@Ignis : Sur ma lancée je me suis un peu écarté du sujet (un problème récurent chez moi) mais ce que je voulait surtout dire à la base c’est que sur Wii (sur DS je ne sais pas), je pense franchement que Nintendo ne peut pas faire grand chose pour lutter contre le piratage. Au contraire de la 360 et de la PS3, la Wii offre beaucoup moins de moyens de manœuvre (à cause de ses limitations techniques) pour embêter les pirates plus que quelques minutes.
@Jibece :
Pour le meilleur et pour le pire j’ai envie de dire…
La Wii et la PS360 n’ont pas grand chose de comparable à la base.
Elle n’a pas de puissance ou de disque dur (surtout parce qu’au lancement elle était plus vendue comme une console “d’accompagnement” que comme la future leader de la génération…). Je trouve que la Wii est juste un prototype qui a eu beaucoup trop de succès sur un malentendu :)
Le WM+, le WiiWare et le stockage sur carte SD se sont des solutions “gadgets” bricolés pour ne pas être trop largués sur la concurrence tout comme le Move et Kinect sont des accessoires pour ne pas être trop largué au niveau de la reconnaissance de mouvements (une façon de préparer un peu le terrain pour la suite).
@Gueseuch : merci pour tes commentaires !
Je vais quand même essayer de sauver mon texte, même si tu l’as réfuté sur chaque point.^^;
La bataille du piratage est en effet déjà perdue sur consoles Nintendo, mais cette triste situation est clairement de la responsabilité de Mario. Compte tenu du piratage intense de la DS, les solutions adoptées sur DSi semblent très légères (et ne sont in fine emmerdantes que pour les utilisateurs - un exemple pour cent, la fonction dictaphone qui n’enregistre qu’une dizaine de secondes et qui ne permet pas de sauvegarder sur carte SD).
Nintendo pouvait faire beaucoup plus et plus souvent : Flipnote Studio et l’application facebook ont été à n’en pas douter un puissant levier pour l’honnêteté en juillet 2009. Mais, parce que contourner des protections n’est qu’une affaire de temps (même si cela prend un peu plus que “quelques minutes” - les développeurs de linkers ont pas mal souffert pour faire passer Jam with the band, le firmware 1.4 a tenu quelques mois etc.), c’est parce qu’aucune protection ne tient longtemps qu’il faut les multiplier. Et surtout pas abandonner sa console pendant 13 mois comme ça a été le cas.
Sur Wii, les loaders ne permettaient pas le “patchage” automatique au départ, ils ont là encore profité de la mollesse de Nintendo qui leur a permis, etc. etc. Juste une chose dont je n’ai pas causé, les disques de jeux Wii pouvaient imposer une mise à jour (la 3DS reprendra aussi ce système), je me souviens que B avait dû faire un trait sur ses jeux japonais pour jouer à Punch-Out (encore un grand jeu sous-estimé par la critique tu vas dire.^^).
En fait, je soupçonne vaguement Nintendo de prendre ce problème par dessus la jambe parce 1/ leurs jeux à eux se vendent sans problème 2/ le piratage ça fait vendre des consoles.
Je te trouve enfin injuste avec les éditeurs tiers et trop sympa pour le gros : achète le Wiiware Zenquaria à 8€, on reparlera de la valeur des produits Nintendo. Et puis, qu’un jeu tiers se vende bien, Scribblenauts sur DS ou Just Dance sur Wii, pour moi, ça fait une exception qui confirme la règle, pas qui l’infirme. ;)
@Jibece : y’a surtout pas de journalistes du tout au sein de cette fameuse presse du jeu-vidéo.
@Ebichu : “Si t’as pas couvert une guerre, t’es pas journaliste” - Frank West
@Game A : je me souviens que B avait dû faire un trait sur ses jeux japonais pour jouer à Punch-Out
Tutafé.
La mise-à-jour qu’impose le jeu à rendu inutilisable mon disque pour faire passer les jeux imports. C’est le même jour où j’ai commencé à regarder comment on pirate la Wii pour pouvoir principalement rejouer à mes jeux étrangers. Depuis je ne fais pas tourner des jeux piratés (pour un ou deux titres bien si on oublie les autres consoles du salon) mais juste des émulateurs.
Une tactique de mise-à-jour brutale qui peut produire chez l’amateur de jeux variés et récents l’effet inverse de celui escompté, donc…
@Game A :
Bon Ok tu as raison, Nintendo pouvait faire mieux pour lutter contre le piratage (surtout au début et surtout sur DS je pense) mais je ne suis pas sûr du tout que les (bons) jeux des éditeurs tiers se seraient plus vendus pour autant (toujours le problème de l’aiguille dans la motte de purin).
Avec ou sans piratage, les priorités d’achat de la majorité des clients Nintendo sont les mêmes (les jeux Mario et les licences connues).
Sans doute naïvement je me dis même que le piratage (musique/ciné/jeux vidéo même combat) ça permet au moins de faire connaitre des nouvelles bonnes licences au plus grand nombre et si il y a un jour un Little King’s Story 2 sur une console au piratage moins accessible ça se vendra peut-être bien plus que si la Wii n’avait pas été piraté (en imaginant par exemple que beaucoup de monde a téléchargé et apprécié le premier LKS) !?
C’est vrai que je suis méchant avec les gros éditeurs tiers mais c’est parce que je les trouvent dans l’ensemble particulièrement de mauvaise foi pour expliquer le bide de leurs jeux…
Tiens, le Sonic 4 WiiWare (pas en HD donc) est sorti deux jours plus tard que sur les autres plate-formes et pour quelques Euros plus cher (!), j’ai hâte de voir si Sega va avoir le culot de blâmer le public Wii si ils comparent les ventes :)
Pour Punch-Out je suis un peu mal placé pour juger vu que j’avais pas fait les deux autres à l’époque mais tu as raison même si c’est pas non plus une daube il fait parti des jeux que je trouve surnotés (mais c’est l’exception qui confirme la règle, pas qui l’infirme :D…. Bon… Le Zelda TP est aussi un poil surnoté mais c’est tout ce que je peux concéder parmi les jeux Nintendo sur Wii que j’ai testé :D )
Plus le piratage est facile et sans risque (wii et ds entre autres), plus on aura tendance à le standardiser au grand public.
À Sao paulo, dans les mall, on te vend la xbox ou la wii crackée directement en magasin, le stand de jeux copié est juste à coté que tu choisis dans un catalogue.
Il me semble que dans les marché chinois, c’est sensiblement la meme chose.
Sur SSF4, les seules personnes que je rencontre en ligne, sont des pro/ouf du jeux qui cherche un vrai challenge, mais ça fait que je lutte comme pas possible pour me mettre à niveau.
La dernière mise à jour de la Wii a bloqué le homebrew channel et je ne peux donc plus jouer avec mes jeux import. Je m’en serai donc bien passé et tant mieux si les màj ne sont pas plus fréquentes.
N’empêche, c’est quand même pas compliqué de rendre ses consoles freezone, la concurrence le fait bien!
A tous les niveaux, Nintendo se croit encore au siècle dernier.
Satoru Iwata n’est que l’ombre de ce colosse qu’était Hiroshi Yamauchi. SI ce vieux grigou n’était qu’un vieux pingre conservateur, il avait compris l’importance de garder une solide base éthique basée sur la confiance entre le joueur et la firme.
Iwata, depuis son arrivée, ne fait que du marketing pur, rejetant tout ce qui avait fait le succès de Big N. Alors forcément, il a du résultat en chiffre, ça se voit avec le casual-gaming de la Wii et de la DS qui rapportent des brouzoufs, mais ce modèle s’essouffle, car les casuals ne sont pas un modèle de fidélité. Et c’est aussi l’une des causes du piratage. Combien je connais de gens “moyen” qui possèdent une Wii, qui n’ont aucune passion du jeu vidéo, et uqi se vantent d’avoir des jeux piratés ?
Bref, ce n’est pas ZE cause principale, car Game B a pondu un très bel article et qui résume bien la situation, mais c’est la cause qui m’exaspère le plus, en tant qu’ancien amoureux de Nintendo… Comme ça a été dit dans l’article, les derniers réglos qui restent n’ont rien en récompense…