D’Arkanoid à Rock Band 2, l’inconséquence est toujours actuelle chez les éditeurs.

Cette semaine sortent Arkanoid DS et Space Invaders Extreme sur la console portable du gros. C’est environ six mois après la sortie japonaise, mais c’est ok, ne nous plaignons pas trop. Au contraire, on aurait pu dire merci Ubisoft qui publie le jeu chez nous (même si, entre temps, les versions américaines et japonaises sont déjà moins chères, port compris). Sauf que, Ubisoft a fait le travail à moitié.

Ce qui me chiffonne, c’est que le paddle sorti pour l’occasion ne sera pas distribué. Il faisait pourtant l’essentiel de l’intérêt d’Arkanoid.



Je vous entends le penser d’ici : “Non Ubisoft, quitte à jouer à Arkanoid sans le paddle, autant jouer à Brick’em All”. Comme vous avez raison.

Autre jeu, bien plus attendu. La rumeur courait depuis des semaines, la confirmation est tombée : Rock Band 2 sort dès septembre sur 360 aux États-Unis, un peu après sur les autres plate-formes.
Rappel : la date de sortie du premier sur PS3, Wii et PS2 en Europe est toujours fixée le 29 août. Mais qui dépensera des centaines d’euros pour le premier épisode, alors que le jeu suivant est déjà prêt ? (D’autant plus que les accessoires proposés avec le second seront améliorés…)
Quelqu’un se dévoue pour leur dire que c’est idiot ?

Comment le marché des jeux vidéo a-t-il pu devenir si important, alors que des décisions aussi imbéciles continuent de s’enfiler comme des perles depuis trente ans ?
On dirait que les éditeurs n’ont toujours pas intégré le fait que les consommateurs disposent des mêmes informations qu’eux. Et des moyens de les court-circuiter.