Apollo craint
Par Game A le 24 mai 2008 - Now playing.9 minutes
Ace Attorney Apollo Justice (Capcom) est aussi bavard, pénible (pour aller à F, il faut d’abord passer par C, E…), lent et directif que les précédents épisodes.
Malheureusement, ce jeu textuel est en plus coupable d’incohérences scénaristiques.
Exemple avec la première affaire, un cas exemplaire d’erreur judiciaire (attention, spoil).
Dans Qui a tué Roger Ackroyd ?, Pierre Bayard (encore lui) relit le roman d’Agatha Christie en infirmant la conclusion d’Hercule Poirot : le réseau d’indices, les personnages et leurs déclarations révélaient un autre coupable que celui désigné par le personnage principal. Pourquoi, après tout, celui-ci (et derrière lui l’auteur lui-même) détiendrait-il la vérité ? Et pourquoi la dirait-il forcément ?
Je vais essayer d’appliquer au premier cas d’Ace Attorney Apollo Justice la même suspicion : et si le récit désignait un coupable différent de celui présenté par le jeu ?
Ce nouvel épisode s’ouvre par le meutre d’Enzo Gomez un 17 avril vers deux heures du matin, dans le sous-sol d’un bar louche. Gomez, un “voyageur” comme le dit mystérieusement le jeu, venait de terminer une partie de poker avec Phoenix Wright, l’ancien héros de la série, qui a abandonné la robe 7 ans auparavant.
Phoenix a depuis été engagé comme pianiste/joueur de poker dans ce bar, où il attire de nombreux clients appâtés par sa réputation d’invincibilité toutes ces années (avec l’aide de Vérité Wright, sa fille adoptive : douée d’empathie, elle lui dévoile les stratégies de ses adversaires).
Apollo et la charmante Vérité Wright.
Apollo Justice, vous quoi, jeune recrue du cabinet Gavin & Co., aurez la tâche de le sortir de là. Heureusement cette tâche, Phoenix Wright vous la facilite : il mâche tout.
Au terme d’une audience qui n’en finit pas (j’ai mis 3 heures à la boucler, alors que les contradictions sont évidentes dès le dossier de départ - quand je disais lent et directif…), c’est Gavin, son ami et votre patron, qui sera inculpé du meurtre et Wright, blanchi.
Un coupable idéal
Kistoph Gavin. Patron, ami, témoin et bouc-émissaire.
Je ne crois pas à la culpabilité de Kristoph Gavin. D’abord parce qu’il ne donne aucun mobile, mais surtout parce qu’il n’avoue rien !
Après un rapide coup d’oeil sur la FAQ, le procès de Gavin lui-même n’est pas dans la suite du jeu : comme si sa culpabilité était évidente… Elle est pourtant loin de l’être : aucun mobile, vices de formes (Wright l’accuse avec une preuve falsifiée- une carte tâchée de sang), contradictions dans le dossier et des preuves… plus que fragiles.
D’après Wright, Gavin s’est piégé en début de procès en parlant de flammes bleues pour désigner le dos de couleur des cartes. Alors que Phoenix alterne la couleur des paquets de cartes pour éviter les tricheries et que lors de cette dernière partie, les cartes à dos rouge avaient été utilisées. Gavin l’ignorait, et Wright explique ainsi la carte bleue placée lors du meurtre dans le jeu de la victime, pour remplacer une carte rouge souillée du sang de Gomez.
Si j’étais vraiment un emmerdeur, je ferais remarquer que Wright dans la cinématique à gauche joue du côté attribué à la victime dans le schéma de droite. Et que la place de l’armoire contredit la théorie du passage secret, qui est n’est plus caché par l’armoire comme à droite, dans le dos de la victime.
Wright élabore alors un raisonnement selon lequel Gavin se serait introduit dans le dos de Gomez, laissé un instant par Wright dans la salle du sous-sol. Il aurait pour cela utilisé un passage secret dans le mur, camouflé derrière une armoire (rappelez-vous, c’est un bar louche). Gomez aurait pivoté sur sa chaise et serait mort d’un coup de bouteille de verre au front. La nuque rejetée en arrière, le sang aurait coulé sur une carte de son jeu. Gavin aurait alors pivoté Gomez et remplacé la carte, afin de brouiller les pistes. Il aurait également laissé la bouteille utilisée, au préalable couverte des empreintes de Wright, puis serait reparti par le même endroit. Sauf que.
- Cela implique que le passage secret s’ouvre de manière silencieuse : Gomez lui tournait le dos d’un mètre maximum. Or c’est une armoire qui coulisse !
- Il faut que ce passage secret soit manoeuvrable depuis l’intérieur du passage. Or ça ne va de soi : les gangsters ont plus intérêt à pouvoir sortir discrètement du bar, que de pouvoir y entrer. Et on parle toujours d’une armoire à déplacer !
- Autre difficulté, Gavin doit avoir pu s’introduire, tuer, falsifier la scène du crime pendant les quelques minutes où Wright est monté au rez-de-chaussée prévenir la police que Gomez, encore bien vivant, était fou furieux (le portable ne capte pas dans le sous-sol).
- Enfin Wright a appelé Gavin juste après la découverte du cadavre, pour lui demander de l’aide. Il faut donc que Gavin ait eu le temps de sortir du passage secret et qu’il ait été assez éloigné de Wright pour que celui-ci, remonté une nouvelle fois, n’entende pas la sonnerie du portable de Gavin en essayant de l’appeler.
Et puis Gavin connaîtrait l’existence de ce passage, et pas quelque chose d’aussi évident que la couleur du dos des cartes utilisées, alors qu’il fréquente souvent Wright, notamment le soir-même du meurtre ?! (Par ailleurs, c’est un argument de Wright : Gavin a pu rencontrer Gomez en sortant du bar.)
Et quand bien même : Gomez, dans sa petite colère avant de mourir, a renversé les paquets de carte au sol : Gavin, vu son sang-froid et sa méthode, aurait alors remarqué les deux couleurs.
Olga Orly : Le troisième homme
L’accusation s’est portée sur Gavin après avoir écarté une autre personne que Gomez et Wright sur la scène du crime : Olga Orly, la “donneuse” de cartes.
D’après le contre-interrogatoire, elle aurait été de mèche avec Gomez pour briser la réputation de Wright en truquant la partie : un as surnuméraire avait été placé dans le paquet, et un autre dans la poche du sweat de Wright. Une fois l’as surnuméraire apparu dans le jeu, Gomez aurait exigé de fouiller Wright, et aurait trouvé un cinquième as…
C’est l’explication de Wright. Le jeu est si directif que c’est l’accusé lui-même qui fait votre boulot ! Il prétend également l’avoir trouvé dans sa poche en cours de partie, avoir senti le piège et s’en être débarrassé dans une bouteille de jus de raisin (!). Fou de rage, Gomez s’énerve et assomme Olga en l’accusant de l’avoir trahi. C’est donc pendant que Phoenix monte pour appeler la police que Gavin tue Gomez. Et c’est cette bouteille que Gavin remplacera par l’arme du crime, et replacera au rez-de-chaussée, à la place de celle utilisée pour tuer (pourquoi avoir risqué de la remettre -pendant que Wright découvrait le corps en bas, au lieu de s’en débarasser ailleurs ?…). Dois-je relever que cela implique que Gavin ait remarqué la manière de Wright de saisir cette bouteille pendant leur dîner (par le goulot, la main à l’envers) ?
Un héros déroutant
Il y a plus tordu que cette histoire de bouteille. Phoenix Wright lui-même. Rappelez-vous : Gomez a assommé Olga, et lui monte appeler la police. Mais est-ce une façon normale de se conduire dans une situation pareille ?!!
J’essaierais d’abord de calmer le bonhomme, ce dont Wright n’a pas pris la peine (The girl was knocked out cold, and [Gomez] was uncontrollable. I left to call the police.
*), ne serait-ce pour qu’il ne s’enfuie pas si j’appelle la police, mais surtout, avant la police, j’appelle le SAMU !
En fait, Phoenix réagit comme si la fille ne risquait rien. Elle s’est pourtant pris un coup de bouteille dans la nuque. Et Gomez même, cet exploit mis à part, il a finalement fait peu de grabuge dans la pièce : des cartes au sol. Il mourra même dans son fauteuil. Il y a tout de même plus incontrôlable comme type !
Revenons sur cette bouteille. On voit sur la photo une bouteille renversée. C’est sans doute l’arme du crime, l’audience ne parlant pas de plusieurs bouteille dans la pièce (d’où cette histoire peu crédible d’inversion des bouteilles). Comparez maintenant la photo à la bouteille. C’est la première chose qui m’a sauté aux yeux en ouvrant le dossier : l’arme du crime n’est pas versée au dossier !
Bouteille vide sur la scène du crime, bouteille bouchonnée à droite.
Sur la photo, la bouteille est distinctement ouverte et vide. Or les bouteilles présentées à l’audience sont bouchonnées toutes les deux !
Pourtant les bouteilles lors de cette partie étaient nécessairement vides : Wright aurait glissé une carte dans la première, et Gavin l’aurait remplacée par une bouteille déjà bue par Wright plutôt dans la soirée…
Et le coupable est…
Vous aurez remarqué, l’histoire est particulièrement tortueuse (et encore j’ai résumé). La démonstration de Wright n’en est pas moins bancale.
La vérité est peut-être moins complexe…
Partons de ce point : Olga Orly est bien une tricheuse professionnelle. Pourtant je ne crois pas qu’elle ait été engagée par Gomez. Rappelez-vous : Wright utilise sa fille pour gagner. Or, ce soir-là, elle était absente. Aurait-il risqué de mettre en péril son invincibilité en comptant uniquement sur ses talents ? C’est d’autant moins probable qu’il avait une remplaçante sous la main : Olga.
Mais Olga a des talents plus facilement décelables que ceux de Vérité Wright. Gomez s’en rend compte, s’énerve (cherche ou pas à assommer Olga). Avant même qu’il ait le temps de se lever, Wright se lève et le frappe. Gomez meurt, encore assis.
Phoenix Wright ne manquait pas de mobile : un médaillon, qu’il a arraché à Gomez, une réputation d’invincibilité à protéger. Il en avait peut-être un autre.
Phoenix Wright compromet Kristoph Gavin (qui avait auparavant témoigné l’avoir vu une bouteille à la main devant le cadavre), un de ses amis de longue date. C’était peut-être son mobile le plus profond. Wright a changé de vie. Il a abandonné le barreau pour côtoyer le milieu qu’il combattait auparavant.
Que peut représenter Gavin pour lui ? L’oeil de la justice ? La morale réprobatrice de l’avocat devant le milieu qu’il fréquente ? De la pitié ? Sans doute tout cela en même temps. Sans doute aussi qu’il voyait dans Gavin l’image même de ce qu’il a rejetté, de ce qu’il ne voulait plus être.
Le meurtre de Gomez n’était pas prémédité. Pas plus que sa stratégie pour accuser Gavin : trop de paramètres paraissent imprévisibles. Phoenix a seulement utilisé les opportunités. Comme un dernier tour de force : il servait la loi, désormais il l’exploite.
Commentaires
Heu ouais j'avoue que pour le moment j'ai fait que le premier scénario et j'ai pas envie de faire les suivants. Apparemment, les révélations viendraient à la fin, y avait un truc du meme genre dans le un. Mais j'avoue qu'autant dans les deux premiers volets, c'était assez jubilatoire que chaque personne puis être tour à tour accusée jusqu'a ce qu'a la fin, la vérité soit tout autre, autant là, AA4 pousse loin les limites de la capilotraction...
Kristoph Gavin est en effet de nouveau à la barre du dernier procès, mais d'après ce que j'ai compris, cette affaire n'est pas rejugée.
Bref les contradictions de ce meurtre restent.
Ce serait surprenant qu'une telle faille existe. Les affaires de la série Phoenix Wright sont des fictions, écrites par des scénaristes, autrement dit, ils maîtrisent toutes les ficelles de ces affaires et si faille il y a, elle est fort probablement volontaire. Attend de terminer le jeu pour vraiment te prononcer, et éventuellement nous informer, je n'ai pas encore testé cet épisode.
C'est vrai que ce jeu est dirigiste, mais je les fais toujours avec le même plaisir, c'est un digital comic un peu maquillé.
Sans te spoiler, la 4e et dernière histoire du jeu relie les 3 précédente et en révèle les zones d'ombre. Mais c'est pas non plus du grand polar ... ^^
Oui oui, je sais pour la quatrième affaire.
Celle-ci donne en effet des mobiles à Gavin, Enzo Gomez, justifie l'histoire du médaillon et dévoile les liens entre les personnages.
Pour autant elle ne revient pas sur le mode opératoire du crime, ni sur les circonstances plus haut. Notamment pour les bouteilles - mais dis-moi si je me trompe.
Bref c'est toujours aussi bancal.
> Pixo : fais la première, tu verras bien^^ Les scénaristes sont peut-être bons, mais il s'agit plus de problème de communication entre les différents métiers : les meubles dans la cinématique (dans celle-ci par ailleurs, aucune trace d'une troisième personne et de son siège), les bouteilles... Les graphistes ont pas l'air d'avoir bien saisi l'histoire eux-mêmes.
pour la sonnerie de téléphone, il aurait pu aussi le mettre en mode vibreur seul. Preuve non recevable.
Objection !^^
On l'entend sonner au début de la cinématique.
Je suis à la troisième affaire et le moins que l'on puisse dire est que le début de cette affaire est le pire que j'ai jamais vu, on met beaucoup de temps à rentrer dedans mais le retournement de situation est plutôt bon même si il est énorme et peu probable mais bon c'est ce qui fait le charme de la série. Pour la première affaire lorsque celle-ci est résolue le petit polo nous dit que cette affaire n'est pas finit et que l'on sera le fin mot de l'histoire à la fin.
Je trouve que même si il est vrai que je n'avais pas relever toutes ces incohérences même si je trouvais ce déroulement de procès des plus bizarres, que ce n'est pas la seul affaire qui face "bancal" dans ce jeu où on a l'impression d'être simple spectateur aidé par tout le monde y compris la partie adverse a trouver le coupable.
Je ne veux pas déflorer encore plus l'intrigue des autres affaires, mais si on considère la vraie profession du "voyageur" Enzo Gomez dévoilée dans la dernière affaire, il est encore plus évident qu'il n'avait aucun besoin d'Olga Orly pour tricher.
Et si on continue dans les approximations du jeu, le personnage qui meurt dans la cinématique ne peut être Enzo Gomez : il n'est pas habillé pareil (chemise blanche et veste grise dans la cinématique, chemise rouge et veste blanche dans l'affaire - dans la capture d'écran, celui avec le chapeau) et fait tomber ses cartes au sol ; alors que sur la scène du crime, son jeu est encore sur la table (à moins d'une mise en scène : mais alors le sang de la victime n'a pu tomber sur les cartes alors qu'il avait le dos tourné à la table...).
.
Hmm, que les assets graphiques ne soient pas raccords avec l'histoire, ça je veux bien le croire.
Vous me faites rire, depuis un moment je vois des petits commentaires sur les incohérences de ce volet et tous les exemples cités ne sont dus qu' as l' incompréhension de l' auteur (Un certains Kevin.)... Mais là, Mr Game A je vous aime.(si si ! D' ailleur, Bisou !) Repérés du premier coup d' oeil, c' est trés fort, Mais... cela n' est' il pas signe d' un certain ennuie ? Pour ma part, j' ais tellement été pris dans volet (Oui, car j' ais bien tripé.) que les petits détails ne m' ont sautés aux yeux que durant mes autres parties. (Oui, car je recommence. Oui, je suis un dangereux maniaque.)
Y a trop de mots à la suite dans le jeu (et dans cet article).
Franchemeng, si c'est pour lire autant de phrases, plutôt que de mettre de la thune dans un jeu en plastique vous pourriez vous acheter plein de vrais livres.............
:p prrrt
Hou, le malpoli. C' est pas toi qui te plaind des analogies maladroites ? (je pense à un certains R.Band )
Oui. D'où humour. J'aurais dû mettre des balises </LOL>...
(-_0) MMMMMMM... :p
Oh le lourd.
Tu comprends pas, tu te fais une raison. C'est pas l'internet assisté ici.
Hé ho, j' avais parfaitement compris la blaguounette, merci de ne pas prendre mes commentaires pour argent comptant. Maintenant je me sens tout nerveux, je vais faire plein de fôte d' ortografe... c' est malin. (c' est quoi ce monde ou l' ont doit toujours tous signaler avec des balises ou des smiles ? Hein ! Zut, quoi. (q_q)
Hé ben rigole si t'as compris !
RIGOLE J'TE DIS è0é/ ou j'te ban.
Clémentine, tu devais déjà être sacrément nerveux dés ton premier post... (-_-')
(Sigh.) Hahahahaha... voila. Naon, Pitié je... BLAMM !! (Pour mon ortho, je suis vraiment désolé. Légère dyslexie, promis je fais tout ce que je peux pour rendre mes notes compréhensible.) (-_-)
</BASH>
ok, il y a peut être un décalage entre la partie scénar' de la team et la partie réal graphique, mais vous oubliez quelque chose, c'est que les évènements sont relatés selon le point de vue de la personne qui témoigne, ils sont donc une représentation de ce que sa mémoire a enregistré. S'il omet des détails concernant les vêtements de la victime ou telle position d'un objet, c'est peut être simplement parce qu'inconsciemment il a jugé que ceci n'avait pas de valeur, ou (plus grave) desservait son propre avis sur l'affaire. ou alors il a peut être juste une mémoire de poisson rouge... ?
oui, j'ai du penser à un machin en démarrant ce post mais... la je me dis "encore un machin, un machin pour rien "^^
Faute avouée est à moitié pardonnée, Clémentine. Je vous mets donc 7 sur 20, pour récompenser votre bonne foi.
>Reyda :
C'est justement sur cette subjectivité que je me suis basée pour considérer cette histoire non pas comme une histoire ratée par les scénaristes mais comme une erreur judiciaire, avec un coupable qui échappe à la justice. (Et en même temps mes preuves les plus solides sont objectives : photo + carte des lieux + pièces du dossier.)
J'en profite pour signaler que Bayard a sorti en début d'année un autre bouquin qui démonte selon le même procédé Le Chien des Baskerville, où il reprend et dément l'enquête de S.Holmes.
bientôt un livre de Kwyxqz où il démontera les mécanismes utilisés par Game A pour faire accuser injustement Phoenix Wright ? ^^
Preuves objectives + arguments fallacieux et mauvaise foi ; il s'attaquerait à fort :)
Haha Bayard c'est un grand ! Un de mes amis suit ses cours à la fac, fabuleux. Sans parler de son comment parler de livres qu'on a pas lus, dont la thèse s'applique parfaitement au cinéma et au jeux vidéo, permettant ainsi de pouvoir un avis très tranché sur une bande annonce ou d'écrire un test à base de photos :p. C'est un grand, je le dis pour la seconde fois, mais c'est un grand ce monsieur :p.
ça sent la méthode lu et approuvé tout ça
Mais elle finit plus que bien. La dernière affaire est vraiment très prenante et d'un point de vue scénaristique barge. Par contre ça fait un peu chier de s'être taper tout ça pour ça. Ils n'ont pas l'air de remettre en cause le jugement de la 1ère affaire pour l'instant toujours.
Putain, je bosse pour faire la soluce de AA4 là, c'est la corvée... PUTAIN mais qu'est ce que ça parle ! Et pour raconter de la grosse merdasse quoi... J'en suis qu'a la troisième affaire, je suis lessivé par la lenteur de la deuxième, pas inintéressante sur le fond, mais bon dieu, ce système de contre interrogatoire est lent, dans son déroulement et aussi bien que dans l'avancement dans l'intrigue... pourquoi diantre obliger le joueur à faire des pas de lilipuciens et le faire rester bloquer alors qu'il a le bon raisonnement mais ne devine pas ce que capcom voulait qu'il présente comme preuve sur on ne sait quelle phrase qui n'est pas plus révélatrice qu'une autre... En plus avec ces jeux tactiles, c'est la misère pour fumer une clope en même temps... Ralala c'est fou, j'en oublierai presque comment j'ai surkiffé les premiers, bien écrits, bien rythmés et équilibrés entre procès et investigation... A croire que ça va finir comme dot hack et plein d'autres séries : la surprise cachait les défauts puis avec le temps, on ne voit plus qu'eux et la série est recalée sur toute la ligne la supercherie découverte...
Et pourquoi diantre aussi forcer le joueur à regarder le texte défiler avant d'avoir le droit de le zapper, ou même une option pour régler la vitesse des textes (un truc qu'on propose juste depuis vingt ans dans le rpg)... Si je veux passer tous les dialogues en pressant B, c'est que je veux le faire et que je m'en bats de ce qu'ils racontent, pourquoi attendre leur second affichage pour y avoir enfin le droit...
Hé, j'y suis pour rien moi. Pas la peine de me presser, ils passeront pas plus vite tes textes...
(calembour du matin)
Haru >> Si ta trouvé la deuxième soulante t'en as pas fini avec la troisième qui est longue mais longue elle n'en finit pas et la 4 ème et dernière est partie pour durée aussi longtemps voir plus. LE plus frustrant dans la 3ème affaire c'est que on se fout pas mal de notre gueule.
Dites, vous me conseilleriez lequel (de Ace Attorney)? parce que le principe du jeu m'a toujours branché, j'en ai testé 1 brièvement, le "trials and tribulations", mais je me demandais si il y en avait un qui ressortait du lot. Vu que je peux abandonner ce genre de jeu assez vite sur fond de mauvaise foi, autant tester celui qui a le plus de chances de me brancher.
Il paraît que le 3ème volet qui est "trial and tribulations" est des plus épiques mais seulement dispo en import au jour d'aujourd'hui mais capcom rectifie le tir. Le premier s'appelle phoenix wright ace attorney, il est bon il pose les bases de la série. Le deuxième volet justice for all est plutôt sympa mais quelque peu laborieux sur certains points. Après le dernier, est bon mais avant la dernière affiare ce n'est pas vraiment "super" et la difficulté n'est pas des plus flagrante. Et puis les phoenix wright se suivent plus ou moins il y a toujours un "fil rouge" même si on nous repose les bases à la première affaire.
Au final, n'ayant pas fait le 3 je ne pourrais t'en conseiller un plus que l'autre. Et oui tout ça pour ça ^^
Nan c'est cool, ça me fait un bon aperçu ^^
Je me suis mis au premier pour le coup, et ça me fait bien marrer; reste à voir si j'aurai la patience de continuer.
Tu fais bien de commencer par le premier, les autres sont bien aussi mais celui-là est plus dans ton délire je pense.
Et puis tu le trouveras à moins cher, ce qui te permettra de l'abandonner sans mauvaise conscience au bout de la 3e enquête :)
C'est mignon A, de faire comme si les gens achetaient entre les jeux de leur déesse ^_^ Au moins, tu as l'air d'y croire ^_^
J'oubliais qu'en tant que journaliste patenté, outre les petits fours et le champagne, on te les offrait :p
Voilà l'est finit apollo justice ^^ la fin est déroutante et donne une critique du système judiciaire. Le mobile de premier meurtre est enfin expliqué mais le mode opératoire n'est pas remis en question comme tu l'as fait petit A. ça marche un peu moins bien que les autres peut-être parce qu'il est vraiment à part.