Voilà ma couverture préférée de EDGE; une des rares de 2007 à ne pas mettre en avant Mario ou son Ziizii. C'était donc il y a sept mois, le temps qui figure l'espace entre l'amérique et nous.
Dans le GamesTM de ce mois-ci (avec Banjo Kazouille en couv', je suis pas beaucoup plus heureux d'avoir changé de crémerie), on a droit à une interview du monsieur RP pour la sortie européenne, le lead designer Robert Kay. Un mec beaucoup trop sympa, et à la langue de bois bien pendue.



Traduction : Avec leur expérience sur Tony Hawk, Neversoft à transformé notre simulation d'Air Guitar en simulation de galérien de la guitare; enlevant le fun au profit d'un prétendu réalisme des partitions. Il faut avoir travaillé longuement sur Amplitude et Frequency pour savoir que le rôle de la partition est de changer la musique en stage de jeu vidéo, et non de mimer laborieusement les accords originaux.
D'autre part, le laxisme accordé au joueur pour pouvoir survivre à cet aride gameplay contribue à ôter toute la précision qui rendait Guitar Hero jouissif au-delà du niveau normal.




Plus franchement, il est clair que le prochain problème que devra affronter le genre est la multiplication de périphériques incompatibles entre les différents éditeurs. Le portefeuille autant que la maison du gameur ne sont pas extensibles à volonté. Le public risque de se lasser du genre, plutôt que de s'équiper en autant de batteries encombrantes que de jeux disponibles.