Kotaku l'aborde sans le savoir, GamesTM y fait allusion à propos de l'ultra-court-ultra-bien Portal (faut que j'y jouie à çui-là) : avec l'arrivée des joueurs casuels serait-ce enfin l'avénement des jeux finissables ? Certains jeux sont des fois trop longs. Y a qu'à voir mes devoirs genre "finir Ico et Godhand". Il est probable que pour certains jeux la puissance du concept ne tienne pas la longueur de l'aventure et que la lassitude intervienne; au point paradoxal de se forcer à jouer.

Qualité VS Quantité
Dur pour la vieille génération de joueurs de dissocier la qualité d'un jeu de son espérance de gameplay. Mais la conjonction du ratissage large et de l'augmentation des coûts de développement, pourrait sensiblement diminuer la durée de vie des jeux. Devant la profusion des titres et des éditeurs, la courte durée de force vente d'un titre (Capcom parle d'une semaine), la limitation du poids des jeux téléchargeables, et le succés des microtransactions, le chemin commence à se tracer de lui-même. Un peu comme les séries télé de moins d'une heure ont remplacés les films du dimanche soir.

Gaffe à pas se faire ken quand même...
La centaine d'heure promise par FF12 me terrifie plus qu'autre chose : six mois à ne me consacrer qu'à un seul jeu, laissant l'actualité passer loin de ma manette ? C'est pas potchib'. L'intensité des vingt petites heures d'un RE4, Shadow of the Colossus ou NMH produisent pour moi des souvenirs bien plus marquants que tous les JRPG soporifiques de ces dernières années (et je parle même pas des MMO).
Evidemment, c'est en espérant la conjonction d'une baisse des prix de vente, d'une plus grande variété des genres, et d'un risque économique moindre favorisant les innovations que je dis ça.