Des fois, on rentre chez soi pour trouver le chat accroché au ventilo…

Me voilà assassin n°2 dans No More Heroes et à la veille de finir l’aventure. C’est le dernier moment pour avoir un avis ouvert sur le jeu. C’est aussi l’occasion de donner quelques astuces pour éviter de passer à coté de certaines fonctionnalités du jeu. Parce que c’est trop les boules d’en apprendre l’existence une fois l’aventure finie.
Mais sans dévoiler les détails de l’histoire bien sûr…


Travis aussi collectionne les amis en plastique. Identification MAX!

En vrac :

  • à moto, Z permet de se servir du boost, et bouger la wiimote de bas en haut de sauter.
  • les points oranges sur la carte indiquent, entre autres, les ballons de Lovikov. Ils sont rémunérés en nouvelles aptitudes, dont la plus utile sera la course qui facilitera la recherche des autres balles.
  • les autres pixels oranges indiquent les endroits à creuser avec le sabre quand la wiimote vibre. Les 1000L$ qu’ils révèlent en valent rarement la peine.
  • chaque job rempli avec une médaille d’or donne accès à un nouveau free fight (M bleu sur le plan).
  • les bennes à ordures contiennent soit des T-Shirts soit 2000 L$. Il suffit de mettre un coup de pied dedans.
  • le coup chargé du Tsubaki III est un combo de trois coups très utile, oui oui oui.

Jusqu’ici le jeu est un panard royal. L’identification au héros à travers sa garde-robe et ses hobbies envoie le gameur dans le monde de ses fantasmes. Placer le dernier coup des combos d’un revers de wiimote est d’une jouissance inlassable. Imagine : on martèle de bouton A pour frapper -en maintenant la wiimote vers le haut ou le bas pour changer la garde et briser celle de l’adversaire- et le finish demandera un coup de poignet pour définitivement fendre la chair. Un geste en forme de petit taquet méprisant pour le figurant ayant osé nous défier.
Derrière tout ça, le jeu n’est pourtant qu’un beat’em all à la GodHand ou Oneechanbara. Les différentes missions poussent à d’incessants aller-retours entre l’agence et les lieux de combat. Aller-retours qui se font dans la ville de Santa Destroy avec un framerate à la ramasse et un clipping corsant la recherche de balles (alors que tout file droit pendant les missions). Finissons avec quelques problèmes de visée/camera quand un ennemi est à terre au milieu d’une mêlée, et les dialogues tristement peu variés des principaux PNJ.

Allez, plus qu’un boss et deux fins à exécuter. Et après je me mets à Killer7 pour la peine.



Edion:
AH! J’ai oublié de parler des t-shirts. Ils sont loin d’être dégueu dans l’ensemble, on en voudrait bien une bonne partie dans notre armoire réelle. Mais niveau Okama c’est l’arnaque. Sur une centaine, seuls trois reprennent ses dessins, concernant toujours les petites sorcières. Malgré les différents imprimés dans le jeu (posters, coussins) c’est toujours la même illustration recadrée.
Déçu, déçu, déçu. Moi si j’étais dessinateur de ouf et qu’un mec guedin comme Suda me demande des designs, j’en chierais jusqu’à déshydratation. C’était l’occasion pour Okama de se taper délires esthétiques comme dans ses bédés de baston de couture. Sur 100 modèles y avait de quoi faire…