L'aventure au coin de la rue
Par Game A le 7 novembre 2007 - Ça dénonce grave.5 minutes
Comme un peu tout le monde sur le site ces dernières semaines, j’ai beaucoup joué à The Legend of Zelda: Phantom Hourglass. Comme un peu moins de monde, je le trouve vraiment décevant (catégorie “Gérard du jeu auquel tu joues et, à un moment, vers la fin tu te dis putain, ça fait combien de temps que je joue à cette daube ?”, si elle existait). Et comme Game B et Rick, je trouve l’histoire vraiment nulle.
Pourtant, il s’agit encore d’une histoire de princesse à sauver, ingrédient principal des jeux parait-il cultes. D’où peut alors bien venir cette déception avec une histoire qui commençait si bien ?
Quinze hommes sur le coffre du mort…
Je ne suis pas un grand fan de Zelda, à vrai dire je n’ai joué qu’à la version Game Boy, mais promis je n’avais pas un mauvais a priori sur celui-là. Au contraire j’adorais ce que j’avais vu de Windwaker. Et puis l’histoire commence bien, les pirates, ce navire fantôme emportant la princesse, ça fleure bon les meilleurs récits d’aventure. Malheureusement l’histoire retombe comme un soufflet.
C’est que paradoxalement, ce qui rend l’histoire de ce Zelda si décevante, c’est d’avoir été d’abord si prometteuse, d’avoir remué chez le joueur un horizon d’attente partant de Stevenson pour arriver à Pirate des Caraïbes, c’est-à-dire tout un ensemble de codes, de clichés, bref, d’attentes, qui ne demandent qu’à être actualisées au le cours de l’histoire. Mais l’aventure, comme le romantisme, manifestement, Nintendo n’y connaît rien de rien.
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
Donc on commence la tête pleine de course-poursuites de bateau fantôme et de sauvetage de princesse, et que propose le jeu comme première péripétie après la discussion obligatoire avec le vieux du jeu ? Contourner un pont détruit.
Très symbolique du mécanisme de ce jeu qui à longueur de temps rallongera la sauce, empile les épreuves intermédiaires pour finalement vous éloigner de l’essentiel, qui n’était pourtant pas bien loin, à portée du regard, juste derrière une porte fermée ou un pont détruit : l’aventure.
Alors qu’on a du pain sur la planche, une princesse à sauver et un marin (Linebeck) à trouver pour poursuivre le vaisseau fantôme, on doit se taper 5,6 aller-retour entre le chemin de traverse et le vieux, compter le nombre de palmiers de la plage (on a que ça à faire), supporter des leçons d’escrime par le vieux, reprendre le chemin, des portes, des clés, résoudre des énigmes idiotes, tirer des leviers dans le bon ordre, pour finalement arriver au port, repartir trouver Linebeck qui n’y était pas dans un temple au nord de l’île, le délivrer et dans la foulée se taper les étages souterrains du temple pour dénicher une carte marine pour rechercher le bateau fantôme. Au bout d’une heure trente, je n’étais toujours pas parti de l’île…
Remarquez le problème n’est pas propre à Zelda. Cet été il m’avait pris l’idée (bête) de collectionner les cartouches Game Boy spéciales, genre avec le rumble ou, comme cette sorte de Pokémon, avec connecteur infrarouge, horloge interne et petite sonnerie sur la cartouche, Robopon. La cartouche est déjà elle-même pénible (elle bipe tous les jours à 8, 12, 15 et 20 heures, même hors de la console), mais alors le jeu… imaginez que la première mission (qui vous prendra deux bonnes heures) c’est d’aller battre dans le lycée du “héros” les robots de sa dizaine de professeurs. Super. La deuxième mission est encore pire : chercher le proviseur dans un dédale souterrain infesté de monstres (1 heure) pour se voir offrir finalement un pauvre formulaire d’inscription à un tournoi (où il faudra aussi se battre des dizaines de fois). Bon dieu mais qui des épreuves pareilles peuvent-elles intéresser ?
Revenons à Phantom Hourglass, dont le principal écueil est finalement la manière dont les scénaristes rallongent la sauce. On s’attendait à de nombreuses et prestigieuses réalisations, on ne réalise finalement que des actions subalternes : chercher un truc, pour faire un autre truc, qui doit permettre un troisième truc ; la moindre action est coupée en quatre, doit faire l’objet d’une action préalable et minuscule.
On voulait de l’aventure, des grands espaces, des marges de manœuvre, on est coincé dans un algorithme rigide.
Évidemment, à force de subdiviser les épreuves au lieu de les multiplier, un gros problème de rythme se pose. Heureusement que le jeu rappelle à chaque allumage que l’on est censé sauver une fille, sans ça, après plus de 15 heures de jeu pour finalement rejoindre ce foutu bateau, j’aurais oublié.
La boisson et le diable ont perdu le reste
Et puis il me pose un problème ce Link : cet épisode suit à peu près immédiatement le jeu précédent, ce qui revient à dire que Link, au début de Phantom Hourglass, est déjà un héros, ce que le scénario du jeu ne prend à aucun moment en compte. Retrouvé sur une plage, Link redevient mystérieusement un bleu sans compétence, sans endurance et sans crédibilité : il passe la première partie du jeu à être rabaissé par les autres personnages.
Alors bien sûr, un petit gamin foireux, c’est pratique pour l’identification du joueur et pour justifier les tutoriels, mais c’est incohérent du point de vue psychologique. Ça n’a l’air de rien, mais ça invalide un des règles de base des récits d’aventure (qui sont souvent aussi des récits d’apprentissage) : qu’une fois les épreuves victorieusement dépassées, le personnage est changé, moralement comme physiquement.
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
Chez Gamekult, on se félicitait de l’abandon du bateau à voile de Windwaker pour le bateau à roue, évitant “d’avoir à changer l’orientation du vent toutes les deux minutes”. Comme le pont cassé, ce changement de technologie me paraît très symbolique : l’aventure, c’est voguer au hasard et au gré du vent, tout l’inverse de la marche forcée d’un bateau à vapeur.
Et en voulant se passer du vent, Zelda Phamtom Hourglass manifeste aussi son manque total de souffle lyrique.
Commentaires
Je me joins au groupuscule des gens qui trouvent ce Zelda vraiment, vraiment décevant. En fait paradoxalement, je reproche à ce Zelda d'être trop court (plié en 12 heures à peine) mais également d'être tout simplement chiant parce qu'on n'y fait pas grand chose tellement l'univers est vide, dépourvu de tout ennemi ou presque, tellement le challenge est inexistant et tellement on s'emmerde en récupérant les trésors au fond de l'eau.
On en viendrait presque à être content quand ça s'arrète, faut dire que se manger 4 fois le palais du roi des mers au secours. Je ne sais pas ce qu'ont fumé les journalistes qui lui filent des notes super élevées, mais c'est clairement le plus mauvais Zelda depuis les épisodes CD-I.
“On s’attendait à de nombreuses et prestigieuses réalisations, on ne réalise finalement que des actions subalternes : chercher un truc, pour faire un autre truc, qui doit permettre un troisième truc” On dirait moi ces jours ci avec l’administration : Pour obtenir la subvention A vous devez avoir eu un accord préalable pour la subvention B, et pour la B faut avoir la C, le truc qui se complique c’est que pour avoir la C faut avoir eu la A’ que l’on te délivre qu’après avoir eu la A avec la X qui n’est délivré en gage de garantie de l’obtention de la B. En gros Ce Zelda ne serait-ce pas la métaphore du parcours du combattant qui crée son entreprise? plus tu avances et plus l’objectif semble lointain à cause des quêtes annexes obligatoires?
RAAAAH le temple du roi des mers mes couilles !!! comment ça me gonfle de refaire 108 fois cette infiltration moisie >0< !
Ils ont aussi été radins en iles, yen a quoi, 3-4 par carte, dont les 2/3 où tu ne vas qu'une fois, c'est carrément léger :/
La perte du statut de héros au début de l'histoire... hmm, pas très étonnant, mais très mal amené. Le problème se situe plus au tout début, lorsque l'histoire de TWW est racontée, alors que ça ne sert à rien dans l'histoire, qu'on s'en contrefout et qu'en plus ça spoile TWW. Franchement ils auraient très bien pu s'en passer, surtout que là pour le coup ça raccorde effectivement pas du tout avec la suite. Et quand on voit Metroid Prime 2 & 3, on se dit qu'ils ont vraiment super mal joué leur coup pour le début de ce Zelda.
Ce que je déteste particulièrement c'est les indices semés ça et là qui ne sont PAS des indices. Pas d'énigme, pas un minimum de trucs pour réfléchir. C'est en permanence : "creuse là", "tire un trait et c'est là", etc. En tout cas je suis à l'île du Gel et pour l'instant ça n'a été que ça : du dirigisme pour mongols du jeu vidéo. Aucun mystère, aucun intérêt.
Sinon le coup de la pêche aux trésors avec la griffe j'aime bien, mais ce qu'on y trouve est en général bien pourri. Combien je regrette la chasse au trésor de TWW qu'on ne pouvait faire que de nuit... ça, ça dégageait une vraie ambiance.
> En tout cas je suis à l'île du Gel et pour l'instant ça n'a été que ça : du > dirigisme pour mongols du jeu vidéo. Aucun mystère, aucun intérêt.
Je te rassure tout de suite, ça sera comme ça jusqu'au bout.
Je vous colle honteusement l'article que j'ai mis sur mon blog sur le sujet. C'est mal de coller, mais j'ai le droit, je suis mignon et moelleux (c). En passant, je sais que ma théorie s'applique mal dans le cas de l'article de A puisqu'il y dit n'avoir joué que très peu à la série des Zelda. Mais j'm'en fous.
citation :
Le bashing (pas méchant, hein) consensuel sur ce Zelda Phantom Hourglass me semble très intéressant.
J'ai l'impression que, vieillissant ou grandissant, les gamers deviennent plus critiques vis-à-vis des séries qu'ils ont connues il y a de nombreuses années, au point d'en être parfois reniants, comme nombre de gens que j'ai pu entendre vilipender sans retenue sur ces mêmes jeux sur lesquels, quelques bougies plus tôt, ils ne tarissaient pas d'éloges.
Zelda a été pour beaucoup d'entre nous une pierre majeure de l'édifice de notre amour pour les jeux vidéo, et pour beaucoup, à un âge où, par exemple, on ne différenciait les filles des garçons que par la longueur des cheveux ou, pour les plus précoces, les motifs à coeur ou à dragons des petites culottes.
Arrivés à l'âge adulte et débarrassés des inconvénients liés à la pratique de la différenciation sexuelle par l'observation des sous-vêtements (puisque maintenant un simple coup d'oeil sur la couleur de la housse de l'iPod suffit), on se retrouve face à la même série, Zelda, qui, il faut le dire, n'a pas changé d'un poil. On y joue toujours Link (plus ou moins), on doit toujours sauver une fille des griffes de Ganondorf, on est toujours sapé en lutin, on a toujours à trouver l'épée kokiri (plus ou moins) pour commencer à tondre le royaume d'hyrule pour choper des rubis (qu'on m'explique pourquoi certains personnages jugent encore utile de faire du commerce dans un monde où le pognon pousse dans les hautes herbes)... Et là, on lui trouve tout un tas de défauts, un univers trop enfantin, des énigmes trop simplistes, etc, etc...
On oublie bien vite que le public cible de Zelda n'est pas les gamers de 20-35 ans que nous sommes maintenant et que le décalage qui semble nous surprendre est finalement bien légitime. Mais outre cet oubli, beaucoup semblent prendre un certain plaisir à fustiger du même coup les icônes d'antan, Mario, Sonic, Tomb Raider, et j'en passe.
Si parfois cet acharnement est justifié, je me demande si tout cela n'est pas finalement oedipien. Il faut tuer le père, se prouver que l'on peut vivre sans, et faire mieux que lui.
Est-ce que quelque part on ne cherche pas à passer à l'âge adulte en reniant pêle-mêle Zelda, Mario, le Banga orange, Lara Croft et Ace of Base?
Et si l'on creuse encore un peu plus dans le subconscient, POURQUOI DIABLE LES JEUX VIDEO ONT ILS PRIS LA PLACE DE L'IMAGE DU PERE???
Bah Pixoshiru, pas besoin de copier, on le lit assidument ton site :) Sinon ça confirme que vos commentaires sauvent souvent les posts de la manette, merci beaucoup d'être là et si intéressants !
"qu'on m'explique pourquoi certains personnages jugent encore utile de faire du commerce dans un monde où le pognon pousse dans les hautes herbes." Très très TRES bonne remarque. Je me le demande.
Pour contre-argumenter sur ton article, je pourrais dire que... enfin oui quoi... mais attends prends aussi en compte cet aspect... Finalement Nintendo ne peut pas... Non, je ne trouve rien à dire, tu me la coupes nette. Tu as tout à fait raison.
Une chose tout de même. N'est-ce pas la faute à Nintendo aussi, qui continue explicitement de s'adresser aux vieux de la vieille ? Gveux dire que les transformations à l'oeuvre dans le monde de Oui-Oui, de Babar, qui ont fait puissamment partie de notre enfance, on ne s'y intéresse peu, on ne s'en offusque pas, ça ne nous concerne plus. On ne demande des comptes à Mario que parce que lui même nous présente ses jeux sous le nez tout le temps, en 4 par 3 ou en spots publicitaires en dehors des heures destinées aux enfants.
(Ce soir je rectifierai le lien sur ton pseudo, il marche pas)
il y a aussi le fait que zelda à évolué avec nous ! Ocarina of time était beaucoup plus adulte, noir, toujours des énigmes mais bien amenée et etc. On peux légitimement demander alors que l'évolution continue et que NOTRE jeu, notre zelda à nous, qui nous a vu grandire et qu'on a vu grandire itou tout d'un coup ne s'adresse plus à nous mais au fan de pokemon de base qui joue au pog à la récré. Il est là le mal, il est là !
Pixoshiru >> tout à fait d'accord sur l'idée qu'on idéalise nos vieilles nostalgies. En l'occurence, ce Zelda est vraiment perrave ... les Windwaker et Minish Cap ne sont pas très vieux et pourtant tout le monde est unanime sur leurs qualités. Donc je pense pas que ce ne soit qu'un problème de madeleine avariée, mais plutôt que Nintendo tourne en rond en pensant que personne ne le voit.
Game A > t'embête pas à changer le lien, il est déjà dans la colonne à droite, là, c'est pas pour une typorz que je vais perdre mon lectorat (comprendre : ma mère, mon chat et quelques amis, triés sur le volet, cela va sans dire). ;)
Et c'est sûr, Nintendo propose toujours le même produit, et c'est pas pour rien que la Gamecube a été aussi boudée: On trouve toujours du Banga orange dans le commerce, c'est pas pour ça que je suis obligé d'en boire. Je laisse ça aux enfants. (même si, bon, de temps en temps, en cachette...une petite rasade de Banga...)
Poulet > Je pense que le coté noir de Zelda a toujours été là, peut être de façon plus ou moins visible ou plus ou moins adroite selon les épisodes.Ocarina of Time, Majora's Mask, Twilight Princess, ces trois-là, passant pour être les plus adultes, ne s'éloignent de Link's Awakening (par exemple) que par des directions artistiques différentes. Même s'il paraît plus adulte quand on y joue à 12-13 ans, ressortir Ocarina of Time 7 ans plus tard, quand entre-temps on a lu tout James Ellroy (oui, comparons ce qui est comparable), ben ça fait trouver le coté "noir" bien édulcoré. Une question d'âge et d'expérience, je pense.
Rafchu > je fais partie des gens qui ont adoré Minish Cap et WindWaker, et je me souviens qu'à l'époque du développement du second, on me jetait des cailloux parce que je soutenais la démarche de Nintendo qui était de rester fidèle au concept et à l'univers et l'ambiance de Zelda quand les gamerz voulaient de la HD comme dans la démo du combat entre link et Ganon qu'on avait vu quelques temps auparavant. Autrement dit, les gamers voulaient toujours le même jeu mais se plaignent du fait que ce soit justement le même jeu. WTF? Faut être logique.
Désolé, c'est la journée de la tartine...
Pixo justement, quand on était petit on avait un zelda ou on tuais de poulpes qui font bloub, quand on a eu 12-13 ans on a eu Ocarina of time qui était pile adapté à notre âge ! Quand on en a eu plus, on est revenu aux poulpes qui font bloub, c'est étrange tout de même.
QU'EST-CE QUE T'AS CONTRE LES POULPES? HEIN ?? QU'EST-CE QUE T'AS?!!?
'tain !
Moi je connais un mec qui crache sur le Banga mais qui agite les bras comme un bob l'éponge de bazar dès qu'on dit "fraise tagada". Non non, pas de noms, je suis pas comme ça moi, j'blancerais pas Pixo.
Ah.
Merde.
Mon cher Dereck, venant de la part d'un monstre capable de gâcher de bonnes fraises Tagada (tm) innocentes avec de la vodka ou je ne sais plus quel autre produit de vaisselle, le soufflet (à ne pas confondre avec les soufflés, souvent au fromage, dont A parle dans son article -ahem) ne m'atteint pas. Cuistre.
non non j'aime bien les poulpes, surtout ceux qui font bloub
"J'ai l'impression que, vieillissant ou grandissant, les gamers deviennent plus critiques vis-à-vis des séries qu'ils ont connues il y a de nombreuses années, au point d'en être parfois reniants, comme nombre de gens que j'ai pu entendre vilipender sans retenue sur ces mêmes jeux sur lesquels, quelques bougies plus tôt, ils ne tarissaient pas d'éloges. Mais outre cet oubli, beaucoup semblent prendre un certain plaisir à fustiger du même coup les icônes d'antan, Mario, Sonic, Tomb Raider, et j'en passe."
Depuis que Sega a collé un scénario bidon à Sonic, et que Sonic a une voix de sale gosse américain, oui je me suis mis à détester Sonic. Les premiers Sonic se passaient de scénario complexe, Sonic était muet, seul restait le plaisir de jouer à toute vitesse et l'imagination pour le reste. (et ça rime presque)
Wind Waker m'avait déjà saoulé et déçu. Pour moi, les références restent OOT, pour l'idée simple et géniale de grandir, et Majora's Mask, pour la multitude de quêtes accessoires. TP était pas mal, mais je trouve bizarre l'idée de pouvoir se transformer en loup; il y a une incohérence au niveau de la symbolique. Link c'est pas le tigre des infâmes céréales "frosties" ("sors le tigre qui est en toi, truc du genre").
Je n'ai pas pu jouer à phantom hourglass, mais le "test" ne me dit rien qui vaille.
Ouais. Pour te dire, même mon petit frère de 12 ans zappe tous les dialogues tellement l'histoire est convenue. C'est marrant parce que moi j'essaie d'analyser pourquoi c'est bidon etc. Les gamins, eux, sont sans pitié : "l'histoire est nulle, la fille est moche, le bateau c'est chiant, mais le boomerang c'est cool !".
J'aurais pu résumer le test à ça, tiens. Plutôt que de me faire iéch. Quand je pense à tous les sites et magazines qui continuent de se toucher sur ce Zelda à coup de 10/10...