Hotel Dusk est une sacrée avancé visuelle pour la DS, avec ses animations au crayon à papier et ses environnements 3D. Mais pour un pas en avant, on en fait deux en arrière. Nous voilà donc revenu au temps des pointez-cliquez : "utiliser trombone sur serrure - je ne peux pas faire cette action - utiliser serrure sur trombone - je ne peux pas faire cette action".

Clique beaucoup, pointe un peu
Pour suivre l'histoire passionnante, mais pas du tout entraînante, qui va prendre place dans cet hôtel, il va falloir appuyer un miyard de fois sur l'écran pour faire défiler des dialogues écrit en tout petit. Et là où les jeux Lucasart (Day of the tentacle en tête) faisaient passer la dure pilule du tournage en rond avec un humour dévastateur, ici on approche tranquillement la crise de nerfs dans une ambiance molle. La navigation entre les menus et l'interaction avec les décors sont poussives. Pour dire : les objets dans l'inventaire ne sont même pas représentés par des icônes !

Avec ses airs de AhA dans leur clip "Take on Me", on aurait dû s'en douter : Hotel Dusk est fait pour les vieux romantiques bloqués dans les années 80 du gameplay. Un ennui mortel pour les autres.