Il est bon comme un Mac Do ce BurnOut.
On attend des plombes de chargement, ça va très vite et c'est très bon: on en redemande, et à la fin on est balloné; on a abusé.

C'est pas très moral en cette période de fêtes aux carambolages et autres conduites de Mercedes invincibles en état bourré. Mais quelle vitesse. Le gameplay se place entre la peur de l'accident et l'envie/le besoin d'aller à toute berzingue. Les ralentissements artistiques et les étincelles rémanantes lors des chocs contre le flou de l'ivresse de la vitesse, c'est Hollywood bébi. Et sur les mêmes circuits les épreuves différentes (arriver premier, casser un maximum de voitures, se venger de ceux qui vous poussent, battre un temps au tour) relance la sauce à chaque fois.
La plaie, c'est les temps de chargement. Vu le loading continu du circuit, même recommencer une course vous coûtera d'interminables secondes d'attente...

C'est fou d'ailleurs. Ca me rappele ce gamin allemand vu au Zapping, qui insulte son jeu parce qu'il charge. Un espèce d'enfant hystérique bourré au sucre. Cartman en vrai. A sa décharge, notre perception du temps semble déformée pendant ces attentes. Au chronomètre ça fait quoi pour Burn Out ? 12 secondes à tout péter. Pourtant ça m'en parait 30 bien étirées. Ce doit être le contraste avec la vitesse du jeu. Je me sens frustré comme arrété à un feu rouge.