Megaman se porte bien depuis la sortie du Zero sur GBA. Pendant que la série Battle Network virait Pokémon/ Yugi Oh, la série des Zero gardait l'aspect plateforme.

Je suis pas un spécialiste de la série. J'avais le 1 sur Nes, puis j'ai lâché l'affaire. Les suites m'avaient l'air un peu toujours pareilles et ne m'attirait pas graphiquement. Mais depuis le redesign du modèle Zero avec son épée très classe, j'y suis revenu sur GBA. L'animation et les graphismes superbes m'ont tenus sur les trois premiers volets. Après je me suis lassé de la difficulté abusée et de jouer toujours avec le même sprite.

Moitié Z, moitié X

Nouvel épisode et nouvelle série pour la DS donc. Le chara-designer n'a pas changé, et pourtant je trouve d'entrée les persos moins attachants. On se rapproche un peu plus du Battle Network avec le coté dessin animé et ses héros naïfs, qui se changent en Megaman comme d'autres en X-or.
Ma première erreur a été de choisir le niveau de difficulté facile. Alors que dans les Zero c'était le seul moyen d'avancer un peu, ici on s'ennuie ferme tellement on risque rien. Du coup je l'ai refait direct avec l'autre personnage.
Parce qu'on peut choisir d'être le garçon ou la meuf, mais malheureusement ça ne change pas les sprites une fois transformé en Megaman, et c'est bien dommage. L'histoire reste aussi la même, celle d'un grand meuchant qui organise une guerre pour passer pour un sauveur. Et qui transforme tous les braves gens en cyberelves pour en tirer un pouvoir de ouf bla bla. Ca se passe quelques centaines d'années après les Zero mais on n'a pas la même qualité d'ambiance du héros tragique servant la résistance. Bref, c'était mieux avant.

HENSHIN!!

On finit donc par se transformer en plein de Megamecs différents, ce qui lorgne plus du coté de la série classique que du Zero. Le gros défaut c'est la pénibilité de la transformation: on appuie sur Y, qui nous donne accés à un menu en anneau au-dessus du perso, et on choisi sa transformation. Ca coûtait pas plus cher de choisir ça avec l'écran tactile, et ç'eut été plus pratique.
Les transformations sont toutes sympas mais pas égales en utilité, et donc en utilisation. Par contre, les bruits et autres cris d'attaques sont cools.
Le jeu se rapproche d'un Castel-roïd. Les stages sont liés et on fait des aller-retours à chaque nouvelle capacité permettant d'accéder à d'autres passages. C'est loin d'être aussi agréable qu'un Castlevania dans les ambiances, et on se perd souvent à cause d'une carte plus que sommaire. Mais la qualité de la conception des stages eux-mêmes est indéniable.
Par rapport au Zero, l'utilisation fastidieuse des cyberelves a été supprimée plutôt que d'être améliorée. Pareil pour les niveaux d'expérience. Dommage.

Donc en fait voilà. Vu que je ne fait que regretter le Zero en y jouant, il doit être moins bien. Le côté DS (2 écrans+tactile) n'est quasiment pas exploité, et l'aspect dessin animé n'apporte rien.
Mais c'est bon jeu de plateforme à la difficulté mieux dosée que ses prédécesseurs GBA.